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Analyse pratique infirmier

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Par   •  18 Juin 2017  •  Analyse sectorielle  •  2 029 Mots (9 Pages)  •  977 Vues

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Analyse de pratique –  Semestre 2 : chirurgie ambulatoire

  • Description

J’ai choisis pour mon analyse de pratique un évènement m’ayant interpellé sur mon lieu de stage, qui se déroule au sein d’une clinique privée en service de chirurgie ambulatoire. La situation se passe durant ma première semaine de stage durant laquelle je commence à prendre mes marques au sein de ce service et à en comprendre le fonctionnement.

 Nous sommes entre l’heure de 12h et 14h, il est environ 13h10, je suis dans la salle de pause afin de manger quand on annonce le retour d’un patient qui revient du bloc. Ayant terminé de manger je me propose d’y aller car l’infirmière est occupée dans une autre chambre. Ayant été accompagné toute la semaine sur les surveillances des patients en post- opératoire je me sens capable de l’effectuer seule,  sachant qu’aucun soins technique n’est à faire. L’infirmière accepte et me dit qu’elle «  me rejoindra dès qu’elle en aura fini et que je peux commencer ». Je me dirige donc vers la chambre de la patiente qui se trouve à l’autre bout du service.  Je toque à la porte de la chambre et lui dit bonjour, puis je lui demande comment elle se sent et si elle à mal, elle me répond qu’elle se sent bien et que pour l’instant elle ne ressent aucune douleur, de plus elle à l’air plutôt réveillée. Je prends alors ses paramètres vitaux (Pression artérielle et température) qui sont correctes et les reportes sur le dossier au niveau des surveillances post opératoire. Cette dame est âgée d’une quarantaine d’année et est admise en chirurgie ambulatoire pour une arthroscopie du genou, je n’ai jamais fait de surveillances post opératoires suite à cette intervention. Je regarde les indications inscrites par le chirurgien, rien n’est spécifié à part «  appui immédiat autorisé ». J’approche donc au plus près le brancard du lit, indique à la patiente que l’on va retourner dans celui- ci et qu’il faut se mettre pour cela au bord du brancard. Je l’aide donc à se mettre en position assise, et j’attends quelques minutes afin qu’elle n’ait pas trop de vertiges. Je l’aide ensuite à se mettre debout et c’est alors qu’elle se met à rire et à me dire qu’elle «  ne sent pas sa jambe, comme un poids mort », j’éprouve donc beaucoup de peine à l’assoir sur le lit d’en face et je me rends compte que je n’avais pas vérifié si sa jambe était réveillé ou encore anesthésié. L’anesthésie n’avait pas encore fini de faire effet et elle ne tenait que sur une jambe appuyant son poids sur moi, ce qui m’a beaucoup mis en difficulté. Une fois installée après beaucoup de mal elle me remercie et je m’excuse pour ce moment quelque peu difficile. Je sors de la chambre sans rien montrer de mon émotion et lorsque j’ai fermé la porte je me sens pas bien, je ressens un sentiment de peur, je culpabilise imaginant ce qui aurait pu se passer même si la distance brancard – lit était minime, j’aurais pu provoquer la chute de la personne et ainsi compliquer les suites opératoires. Je vais donc en parler à ma tutrices qui me rassure et me demande de la suivre pour le retour d’une autre arthroscopie de genou afin que je puisse observer la manière dont déplacer la personne qu’elle soit anesthésié ou non.

  • Eléments d’interpellation

Je peux donc relever différents éléments d’interpellation, en effet, je ne m’étais pas rendu compte que j’avais oublié de vérifier un élément important qui à mis la sécurité du patient en danger puisque je n’avais pas pensé à vérifier si la jambe était encore endormie ou non. J’aurais pu provoquer sa chute et ainsi aggraver son état et compliquer les suites opératoires.

J’ai été étonné d’oublier de demander si l’anesthésie agissait encore et si elle arrivait à bouger ses doigts de pieds car c’est une question qui est souvent posé lors des retours de bloc et que j’avais déjà posé à plusieurs reprises lors des retours d’interventions du canal carpien par exemple lorsque le bras est encore endormi. C’est grâce  à la remarque de la patiente que je me suis rendue compte de mon erreur. J’ai donc choisis ce sujet pour analyse de pratique car la sécurité du patient est une notion très importante dans le futur métier que je veux exercer.

Je peux donc à ce moment me poser une question qui est : «  En quoi dans ma pratique professionnelle je trouve qu’il est important de respecter la notion de sécurité afin de réaliser des soins de qualité ? »

  • Analyse

Tout d’abord, qu’est-ce que la sécurité ? Selon le dictionnaire le petit Larousse, la sécurité est : « une situation dans laquelle quelqu’un, quelque chose n’est exposé à aucun danger, à aucun risque d’agression physique, d’accident, de vol, de détérioration »

Je peux donc dire que dans la situation exposée je n’ai pas respecté cette notion de sécurité car le patient à été exposé à un danger : la chute.

Il existe différentes valeurs fondamentales dans le métier d’infirmière, en effet, celle-ci doit exercer sa profession dans le respect de la vie et le respect du patient en tant que personne humaine et doit lui garantir sécurité durant son hospitalisation.

La sécurité dans les soins  est une exigence légitime de tous les patients et de tous les usagers de la santé mais aussi un objectif prioritaire pour l’ensemble des acteurs de la santé. Aujourd’hui, un patient hospitalisé sur 10 est encore victime d’un événement indésirable grave. Les infirmiers et les infirmières jouent un rôle pivot indispensable dans ce domaine en collaboration avec les médecins et leur éthique professionnelle les engagent à prodiguer des soins de qualité et des soins sécuritaires.

Afin de sensibiliser la population sur ce sujet, une semaine de la sécurité des patients à été mise en place du 21 au 25 Novembre 2011. De plus, Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, a lancé un programme pluriannuel de  2013 à 2017 dans ce même domaine. De l’hygiène des mains jusqu’à la sécurité des procédures en général en passant par la sécurisation des traitements, des  médicaments, des piqures et des interventions chirurgicales, des déplacements des patients et du brancardage, la sécurité du patient requiert une vigilance en continue.  Elle constitue l’élément central de la qualité des soins et nécessite une approche individuelle et collective en impliquant toute une série de responsabilités. C’est cette notion de responsabilité qui m’as fait très peur par la suite car je me suis imaginé si la patiente était tombé ce qui se serait passé et quel conséquences cela aurait-il provoqué par ma faute.

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