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Le travail est-il encore une valeur ?

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Par   •  5 Janvier 2021  •  Lettre type  •  766 Mots (4 Pages)  •  362 Vues

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Le travail est-il encore une valeur ?

Confucius : « choisis un métier qui te plaît et tu n’auras plus à travailler »

Henri Matisse : « le travail guérit de tout » 

La Fontaine « le laboureur et ses enfants », Fables ; « Mais le père fut sage / de leur montrer avant sa mort / que le travail est un trésor. »

Problématique : « le travail, une valeur quotidienne et sociale » un aspect étranger qui me frôle mes dévores, une approche de la vie incohérente avec certain sujet qui, ma foi ne témoigne d’un milieu social sans amertume. Qui peut sous-entendre que le travail n’est pas source de valeur engageante remplit d’avantages et de chance qui permettent d’illuminer la vie d’un simple citoyen.

Comment un objet de souffrance peut-il devenir une qualité/vertu morale ?

Au vu de la conjoncture actuelle le travail peut apparaitre comme un bien précieux pourtant cette vision du travail est contradictoire avec son étymologie en effet ce terme trouve ses racines dans le latin tripalium trois pieux ; qui été un instrument de torture à 3 pieds c’est aussi « l’état pénible d’une personne qui souffre ou encore au sens plus moderne « il s’agit de l’ensemble des activités humaines coordonnées en vu de produire quelque chose ». Sous ces divers éclairage le concept de travail est donc ambivalent ce qui nous amène à nous demander si le travail est encore une valeur. On entend dans valeur plusieurs exceptions « c’est le caractère d’un bien mesurable en tant que susceptible d’être échanger ou désirer », « caractère de ce qui répond aux normes idéales de son type qui a de la qualité ». Dans le premier sens on peut dire que le travail à une valeur puisqu’il permet d’échanger une force de travail contre une rétribution. Dans la seconde exception le travail deviendrait une vertu or comment un objet de souffrance peut-il être érigé au rang de qualité morale ?

Nous verrons dans un premier mouvement que le travail est un élément par lequel l’homme se réalise. Toutefois nous devons constater que le travail est aussi étroitement lié à l’aliénation dans l’histoire.

  1. Le travail comme élément socialisant
  1. De la Constitution à la vertu.

Le travail est une activité purement humaine car elle suppose « une production de bien et de service et l’ensemble des conditions d’exercices de cette activité. » Margaret Maruani. Il y a dans ce sens une volonté de transformation de l’environnement qui rend l’homme maitre de ses actions et indépendant de la prodigalité de la nature. Par exemple l’agriculture permet maintenant d’avoir des ressources alimentaires. L’emploi dans notre société permet à l’individu de s’affranchir à plusieurs niveaux il s’intègre dans un microcosme (petite structure) à savoir l’entreprise dans laquelle il est employé mais aussi dans un macrocosme (grande structure) il sert à la nation.

        La raison est simple le travail est un droit dans notre République, notre Constitution. Il est devenu une valeur morale à partir de la révolution Française et à partir du siècle des lumières, exemple : Voltaire à dit dans Candide « le travail éloigne de nous trois maux : l’ennui, le vice et le besoin ». Le travail rendrait donc l’Homme plus vertueux et ainsi lui permettrait de vivre plus facilement avec autrui. Aussi par le travail l’Homme pourrait-il se rendre libre égal à son semblable en tout cas en France. Le salarié français se sent donc investit d’une mission sociale et individuelle par le biais de son travail. Il doit permettre aux travailleurs de s’épanouir. En ce sens Confucius, ce qui souligne que cette activité est bien choisie, elle participe à l’épanouissement du salarié.

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