Situation de stage

Mon stage de cinq semaines se déroule dans une unité de médecine gériatrique. Ce service accueille des personnes âgées, hospitalisées pour diverses raisons (ex : chutes, poussées hypertensives, insuffisance rénale et/ou pulmonaire…).

J’ai rapidement fait la connaissance de l’équipe soignante, et j’ai notamment appris à faire équipe avec les aides-soignants et les infirmiers qui m’ont très bien encadrés, et ceux-ci m’ont permis de réaliser de multiples actions, que ce soit en matière d’hygiène ou des actes infirmiers. Ceux-ci m’ont notamment appris à prendre en charge un patient X. En effet, les infirmiers m’ont aidé à surveiller l’état de santé des patients (grâce à la surveillance des paramètres vitaux par exemple), ainsi qu’à comprendre les principales raisons de l’hospitalisation de ces personnes âgées.

Lors de ma deuxième semaine de stage, il y a une situation qui m’a beaucoup questionné. En effet, un patient, Monsieur X, a été hospitalisé dans l’unité. Lors de son accueil nous nous étions rendu compte qu’il n’était pas cohérent en permanence.

Au cours d’un repas, je lui apportai son repas, tout en lui lisant ce qu’il y a avait sur le plateau, j’ouvris les opercules et lui remplis son verre d’eau plate. Alors que je lui souhaitais un bon appétit et que je m’apprêtais à sortir de sa chambre il m’interpella. Me demandant d’enlever l’eau dans son verre et de lui donner de la limonade. Je me rapprocha à nouveau de lui et lui dit qu’on n’avait pas de limonade mais qu’on avait par contre du Perrier. Mes explications restaient veines il ne voulait pas entendre que je ne pouvais pas lui en donner car nous n’en avions pas dans le service. Je préviens alors le patient que je sortais de la chambre et que j’allais voir un membre de l’équipe (soit l’aide-soignante soit l’agent des services hospitaliers) qui servait avec moi les repas. Mais avant que je puisse trouver quelqu’un le monsieur se mit à crier et à « m’insulter ». J’expliquais rapidement la situation à l’aide-soignante et retourna dans la chambre du patient pour essayer de lui expliquer et le calmer. Ce qui était vain.

Quel était la réaction à adopter ? Comment aurais-je dû réagir ? Je ne pense pas avoir eu à un moment ou à un autre un comportement qui a pu l’énerver. J’ai essayé de lui expliquer calmement que c’était quelque chose que je ne pouvais pas lui donner non pas parce que je ne voulais pas mais parce qu’on en avait pas.

La réaction de l’équipe de fermer la porte plutôt que d’essayer de discuter était-elle la bonne ? Cette situation m’a apporté une multitude de questions, même une fois ma journée terminée. Je me sentais prise au dépourvue, je n’arrivais pas à comprendre une « simple » contrariété était arrivée à l’énerver.

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