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Analyse de situation stage EIDE

Étude de cas : Analyse de situation stage EIDE. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Décembre 2020  •  Étude de cas  •  1 670 Mots (7 Pages)  •  842 Vues

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Analyse de situation Stage 1 :

  1. Présentation contexte

Etudiante infirmière en stage dans un Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendante (EHPAD). Le prix mensuel est à partir de 1971,60 euros/mois. L’EHPAD s’adresse à des personnes âgées de plus de 60 ans qui ont besoin d’aide et de soins au quotidien, il y a une capacité d’accueil de 40 places avec une unité Alzheimer de 14 places. Il a pour mission d’accompagner les personnes fragiles et vulnérables et de préserver leur autonomie par une prise en charge globale comprenant l’hébergement, la restauration, l’animation et le soin. L’EHPAD comprend une équipe composée : de médecins, cadre de santé, d’infirmiers, d’aides-soignants, kinésithérapeute et ergothérapeute, assistantes sociale, psychologue, d’agents de services hospitaliers, personnel administratif, technique et logistique. Tous les lits sont occupés à ce jour, pas d’entrée ni de sortie prévue. L’EHPAD utilise des dossiers informatiques, avec le logiciel « OSIRIS » et un logiciel intranet « APTA » sur lequel on peut retrouver tous les protocoles.

  1. Présentation de la situation

La situation dont je vais parler concerne le refus de soin d’une résidente de l’EHPAD dont j’ai été témoin.

  1. Description de la situation

Mme D est une femme de 85 ans, elle se présente comme une personne de petit gabarit, elle est entrée à l’EHPAD le 20/01/2020 et depuis ne se déplace plus seule. Elle a comme antécédents : une démence sévère de la maladie d’Alzheimer, de l’hypertension artérielle, de l’agressivité, des idées délirantes et de l’agitation.  

Mme D est régulièrement opposante aux soins, tant au niveau des soins de nursing qu’aux soins infirmiers.

Une après-midi vers 16h30/17h lors de mon service Mme D devait se faire poser une perfusion sous cutanée de Nacl 0,9 (sur prescription médicale), pour sa déshydratation.

Mme D se trouvant dans la salle à manger l’IDE me demande d’aller la chercher pour qu’on l’amène dans sa chambre afin de pouvoir la changer, la mettre en chemise de nuit puis la coucher pour pouvoir la perfuser.

Je vais donc chercher Mme D qui est dans son fauteuil roulant à table, je lui explique que je vais l’emmener dans sa chambre car on doit lui poser sa perfusion pour sa déshydratation. Mme D me dit qu’elle ne veut pas y aller qu’elle veut rester ici, je me baisse à sa hauteur pour lui expliquer qu’il faut que je l’amené car c’est important qu’on lui pose cette perfusion, car elle est déshydratée vu qu’elle ne boit pas assez. Mme D est toujours dans l’opposition, je vois qu’elle n’a pas fini son café au lait de 15h, je lui propose alors de le prendre avec elle dans sa chambre pour qu’elle puisse le finir tranquillement après le soin, elle accepte mais reste sceptique.

Une fois dans la chambre avec l’infirmière nous procédons au changement de vêtements, mais arrivée au transfert du fauteuil au lit, la résidente devient agressive, alors l’infirmière essaye de la calmer en lui montrant qu’il n’y a pas de raison de s’énerver, puis lui pose des questions pour essayer de comprendre pourquoi Mme D s’énerve. Mme D nous dit alors qu’elle ne veut pas se coucher car il fait encore jour dehors et qu’elle ne veut pas dormir. C’est à lors que je comprends mieux, la résidente associe le fait de se mettre dans son lit à dormir immédiatement. L’infirmière lui fait comprendre que ce n’est pas parce qu’on la met dans son lit qu’elle est obligée de dormir, qu’on peut lui mettre la télévision et qu’on ne va pas tarder non plus à servir le repas.

Une fois la résidente dans son lit, avec l’infirmière nous faisons le change du soir, puis une fois bien installée je lui réexplique que je vais lui poser une perfusion sous cutanée pour l’hydrater. Je prépare tout le matériel pour procéder au soin, une fois que tout est prêt j’applique le protocole antiseptique en 4 temps, pour la première étape (la bétadine scrub) je préviens Mme D que je commence par désinfecter la zone ou je vais poser le cathéter long et que ça risque d’être un peu froid. Mais à peine posé la compresse sur sa peau Mme D se montre à nouveau très agressive et dans le refus. L’IDE lui explique à nouveau en quoi ce soin consiste et qu’il est nécessaire, mais la résidente ne veut pas et continue à être agressive, on appelle donc les aides-soignantes en renfort qui essayent aussi de lui explique gentiment et calmement.

 Après un long moment et de longues explications Mme D se calme et accepte le soin.

  1. Questions

  • Peut-on obliger quelqu’un à le soigner contre son gré d’autant plus s’il s’agit de personne souffrant de démences ou de troubles cognitifs ?

D'après la loi du 4 Mars 2002 : Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne.

D’après cet article de loi, nous pouvons donc affirmer qu’un soin ne peut être réalisé que si le résident a donné son accord au préalable. C’est-à-dire que tous les malades ont le droit de refuser un soin.

Ce pendant la maladie d'Alzheimer est une maladie neuro-dégénérative qui détruit peu à peu les cellules nerveuses ce qui entraîne une altération des facultés cognitives : mémoire, langage, raisonnement, etc.

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