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Psychologie Générale

Étude de cas : Psychologie Générale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Juillet 2021  •  Étude de cas  •  1 260 Mots (6 Pages)  •  355 Vues

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1. Après avoir défini l’introspection, vous exposerez son principal inconvénient.

L’introspection est une théorie d’analyse psychologique en la première personne. Depuis les premiers philosophes, tel Socrate et son disciple Platon, le postulat de base développe l’idée qu’il est nécessaire de se connaître (« Connais-toi toi-même) pour parvenir à un état de conscience avancée qui permettra de chasser les mauvaises pensées et acquérir un équilibre dans son existence. Cette conception détient d’ailleurs avant tout une signification morale, plus que psychologique. Elle sera reprise entre autres par les préceptes chrétiens à travers tout l’occident. En pratique, elle joue beaucoup sur le recueillement et l’exploration intérieure, via les souvenirs, les images, les pensées, parfois les rêves.

Cependant, l’introspection présente certains inconvénients qu’on ne peut nier. Au XIXe siècle, Henri Bergson, philosophe français, fut le premier à apporter une critique justifiée de cette pratique pourtant répandue depuis les débuts de la psychologie. Selon lui, on ne peut observer et être observé.  Ainsi, lors d’une introspection, l’individu ne peut être entièrement disponible à l’étude, car ses propres émotions altèrent son esprit. Pour exemple, une personne très triste n’aura pas le loisir d’analyser son émotion, trop affairée à son propre émoi. Il met également en avant le journal intime comme un élément évident de cette limite à l’introspection. En effet, à l’écriture de ces pages très personnelles, le journaliste intime renonce à toute spontanéité, il joue un personnage qui n’est pas lui.

Appuyé par les études de Auguste Comte, contemporain, H. Bergson étoffera sa théorie d’arguments supplémentaires, jugeant qu’il est trop complexe de faire la part des choses. Il y a effectivement une grande différence entre un regard objectif sur son véritable « moi intérieur », et  celui qu’on aimerait être ou celui que l’on s’accuse d’être.

2. Définissez la conjecture :

La conjecture est une théorie se fondant sur les apparences et les probabilités. Aussi, au XVIe siècle, Montaigne émettait l’idée qu’on est seul maître de l’analyse que l’on peut porter sur soi (« Il n’y a que vous qui sachiez si vous êtes lâche ou cruel ».

Il reconnait ainsi que cette étude comporte beaucoup d’incertitudes, quant à la fidélité d’une analyse selon ces préceptes. En effet, chaque personne demeure un individu unique, qu’on ne peut résoudre sur un simple coup d’oeil. L’expression « L’habit ne fait pas le moine » prend ici toute sa valeur.

3. Pourquoi dit-on que le souvenir est à la fois plus pauvre et plus riche que ce qui a été vécu ? :

Le souvenir a la capacité de s’étioler dans le temps. Aussi, il s’altère au gré de ses remémorations. D’un certain point de vue, il s’appauvrit, par la perte du soucis de réalisme. Les précisions s’effacent peu à peu, il entre dans un schéma stigmatisé. Parfois incomplet, il se déforme au gré de ce qu’on souhaite en garder.

Cependant, il a une certaine richesse. Il devient une expérience sur laquelle on peut fixer son attention pour les actions du présent. Il a cette capacité à modifier son sens, mais on peut s’y référer à notre guise.

Le souvenir appartient totalement au processus de rétrospection. Il permet à l’individu de dissocier le sujet de l’émotion ou l’objet, de prendre du recul entre l’observateur de l’observé. Aussi, il apporte une valeur plus complète dans l’analyse en la première personne, davantage que l’introspection. Sans estimer son efficacité totale, elle se fonde sur le vécu, un regard sur l’existence, modifiée certes mais plus réfléchie.  

4. Après avoir défini l’analogie, expliquez, en donnant des exemples concrets, la méthode analogique de la psychologie en deuxième personne.

L’analogie se repose sur une analyse de la psychologie en la deuxième personne. Elle part du principe que l’on peut connaître autrui sur la base de ses propres ressentis et émotions. De manière assez simpliste, on se fonde sur notre propre expérience pour expliquer le comportement de l’autre.

Pour illustrer cela, on peut aisément prendre des exemples concrets. Lorsque je suis invitée chez des amis, je veux faire plaisir en offrant un bouquet de fleurs car c’est une attention à laquelle je suis très sensible lorsque je reçois des invités, et qui me comble de joie.

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