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Apprendre sans stress

Mémoire : Apprendre sans stress. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Décembre 2018  •  Mémoire  •  8 585 Mots (35 Pages)  •  811 Vues

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Apprendre sans stress

Table des Matières

I. Introduction p. 3

II. Le stress, d'où vient-il et qui est-il? p. 5

III.La méthode Resseguier p. 7

IV. Le zen et la pleine conscience

a) La pratique p. 13

b) Pourquoi pratiquer p. 16

V. Comment intégrer ces notions dans la pratique d'un art? p. 18

VI. Et les enfants? p. 24

VII.Conclusion p. 25

VIII.Annexe: Questionnaire envoyé aux professeurs p. 26

X. Bibliographie p. 28

I. Introduction

Le sujet de ce mémoire est: « l'apprentissage sans stress ». Il ne faut pas

comprendre « sans stress » en deux mots: d'abord le stress, puis on l'enlève. J'aime bien

l'idée d'utiliser le concept de « sans stress » comme un tout, comme un seul mot, qui

voudrait dire « calme », « sérénité », « éveil », « concentration » et plus encore. Tout à la

fois.

Bien sûr, on s'apercevra au long de ce travail que créer une méthode d'apprentissage

musical qui crée une non-existence du stress permanente est quelque peu utopique. Par

contre, on s'apercevra que le meilleur moyen de ne pas connaître le stress est d'emprunter

un chemin dans lequel il n'a pas d'importance. Ce chemin, c'est celui de l'écoute attentive

intérieure et extérieure. C'est considérer avec une curiosité détachée ce qui nous entoure et

ce qui nous arrive comme un tout. Le stress en fait partie, mais il n'a pas plus d'importance

que le reste. Et il n'est pas le centre de notre attention.

J'ai cependant choisi de garder cette formulation pour mon sujet, car elle me

permettra de reproduire dans ce travail le chemin que j'ai fait, à travers mes expériences,

ou celles de ceux qui ont bien voulu partager les leurs avec moi et je les en remercie, mes

lectures et mes rencontres. En effet, étant moi-même sujette au stress, je me suis souvent

demandé pourquoi ce stress existait: d'où venait-il? et que faire pour m'en débarrasser?

Puis après diverses tentatives, j'ai finis par entrevoir des solutions grâce à la pratique de la

méthode Resseguier, qui m'a été enseignée pas Yves C*** et Rose-Marie B***. Cette

méthode permet d'accéder à un état dit « de pleine conscience » dont je parlerai plus loin.

Elle se compose entre autres d'exercices proches de la méditation (pour ce que j'ai pu

pratiquer moi-même): questionnement sur le ressenti en soi sur le moment, d'exercices de

respiration, de consolidation de son centre, hara, tantien, à pratiquer régulièrement,

accompagné par un « enseignant », un autre praticien ou soi-même. Lorsque que j'ai

compris qu'il existait des solutions, je me suis alors demandé: pourquoi seulement

maintenant? Qu'est-ce qui a manqué au cours de mon apprentissage? Et finalement:

comment faire pour intégrer les notions que j'ai apprise grâce à la méthode susmentionnée

dans l'enseignement musical, auquel je me destine? Comment donner aux

enfants déjà ces outils?

Je ne prétends pas apporter de solution ou de réponse universelle, mais je vais,

comme je l'ai déjà dit, partager mon expérience et mes découvertes, en invitant quiconque

le désire à s'engager sur son propre chemin. Je m'appuie, pour affirmer ceci, d'une part sur

la parole de Saint-Augustin: « Je ne peux rien faire d'autre pour l'autre, que d'éveiller en

lui ce feu qui brûle en moi. »1, d'autre part sur le fait qu'il est important de ressentir et de

vivre ces expériences, car le fait d'en parler ou de lire ne suffit pas. La musique, comme

tout Art, ainsi que la méditation, sont des pratiques. Il s'agit donc d'un exercice régulier

dont on ne peut se rendre compte que par le vécu et l'expérience personnelle, l'écrit n'étant

qu'une indication du chemin à prendre, ou du chemin parcouru par d'autre, et non pas le

chemin lui-même, l'expérience sensible des odeurs, des bruits, de la vue, de la fatigue ou de

la joie que l'on ressent en le parcourant, comme l'explique si bien E. Herrigel dans son livre

Le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc:

J'étais découragé, déçu, de n'avoir pu trouver ce que je cherchais dans

l'abondante littérature mystique, ce qui me confirma que seul celui qui s'est

réellement détaché, comprend le détachement, que seul l'homme libre qui s'est

échappé et débarrassé totalement de son moi, est près à se fondre dans le « Dieu

plus que Dieu ». Tout ce qu'on pourrait en dire, tant que ces prémices sont absentes,

ne serait que vain bavardage, car il n'y a et ne peut y avoir d'autre voie d'accès à la

vie mystique que celle des épreuves et des expériences personnelles.2

Le travail qui suit sera donc constitué ainsi: je vais d'abords parler du stress, de ses

causes et effets. Puis je vais présenter ce qui m'a permis de travailler et jouer sans que je

sois paralysée par le stress, ce qui était le cas jusqu'alors: la méthode Resseguier. Je vais

ensuite mettre mes expériences en parallèle avec d'autres pratiques: la méditation pleine

conscience et le zen à travers l'enseignement du tir à l'arc. Je m'interrogerai ensuite sur ce

que cela peut apporter à l'Art en général et plus particulièrement à la musique. Enfin, je

ferai une recherche pour proposer des exercices que je pourrais intégrer à mon

enseignement, ainsi qu'à un état d'être propice à l'apprentissage, de la part de l'enseignant

et de l'apprenant.

1 Citation régulièrement citée par Yves Cortvint

2 HERRIGEL Eugen, Le zen dans l'art chevaleresque du tir à l'arc, France, Dervy, 1998, pp. 29-30

II. Le stress, d'où vient-il et qui est-il?

Le stress est une réaction due à un danger ressenti. Cette réaction est « encodée »

...

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