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Apprendre oui mais comment ... Philippe Meirieu

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Par   •  31 Octobre 2012  •  Fiche de lecture  •  442 Mots (2 Pages)  •  1 650 Vues

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Apprendre oui mais comment … Philippe Meirieu

Edition ESF

1ère partie : penser l’apprentissage

• P35 - Importance pour le maître qui veut faire apprendre quelque chose de se détacher de la notion qu’il veut faire passer « sentiment de dépossession ».

En cherchant à enseigner, chercher à faire « découvrir » pour échapper à « la force de la transmission »

Dans transmettre, idée que tu ne laisses pas à l’autre la possibilité de tirer ton énergie d’ailleurs, d’exister par lui-même ;

Définition transmettre dico : faire passer d’une personne à une autre

• P36 : idée de la « boîte noire » : nous ne pouvons pas mesurer exactement la portée de notre action sur les apprenants, il est important d’en être conscient.

« il y a une opacité incontournable de la conscience d’autrui … »

« il faut que je reconnaisse à la boîte noire le droit à l’absolue existence »

• P38 « apprendre, c’est comprendre, c’est-à-dire prendre avec moi des parcelles de ce monde extérieur, les intégrer à mon univers et construire ainsi des systèmes de représentation de plus en plus performants, c’est-à-dire qui m’offrent de plus en plus de possibilités d’action sur ce monde. »

• P41 parallèle entre la relation pédagogique et le processus d’apprentissage

Faire apprendre c’est prendre totalement en compte des deux parties et bricoler une histoire dans cet espace.

Dans la relation péda c’est entre 2 individus, dans le processus d’apprentissage c’est la rencontre entre l’existant et le nouveau.

« ce que nous observons ici dans la relation pédagogique, nous pouvons le voir également à l’œuvre dans le processus d’apprentissage tel que le décrit J Piaget : celui-ci récuse aussi bien l’innéité des structures cognitives que leur émergence contingente ; il refuse l’idée que notre intelligence soit déjà donnée comme celle selon laquelle elle nous serait totalement imposée de l’extérieur ; il ne nie pourtant pas l’existence d’un donné, ni celle d’un acquis, mais il montre que c’est dans le dialogue permanent entre le donné et l’acquis que s’opère la connaissance. Grâce à ce que je suis et par ce que je suis, je peux acquérir, assimiler de nouveaux phénomènes, enrichir, modifier ainsi ce que je suis ; de nouvelles structures sont alors mises en place et cette équilibration me permet elle-même d’accéder à un nouvel acquis. »

P42 : idée du point d’appui qui permet de déclencher une motivation qui peut être une situation complètement extérieure à l’école (dans la famille, l’environnement …)

« donnez-moi un point d’appui et je soulèverai le monde .. ; »

Cette notion de point d’appui amène à des exigences précises pour le maître qui doit maîtriser dans un premier temps la connaissances puis prendre suffisamment de recul par rapport à ses connaissances.

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