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Psychologie générale

Dissertation : Psychologie générale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Février 2021  •  Dissertation  •  2 326 Mots (10 Pages)  •  825 Vues

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PEYRE ANGÉLIQUE

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DEVOIR N°3

PSYCHOLOGIE GÉNÉRALE

1- Après avoir défini l’introspection, vous exposerez son principal inconvénient.

L’introspection du latin : introspectus, désigne l’action de « regarder à l’intérieur ». Il s’agit de la psychologie à la première personne qui permettrait de se connaître soi même en observant ses propres états de conscience (nos perceptions, nos émotions, nos souvenirs). Autrement dit, il s’agit d’une observation intérieur de moi même, par moi même, au travers de ma propre conscience.

Mais l’introspection a un inconvénient, car comme le cite le philosophe Bergson :

« On ne peut se regarder vivre »

Il est difficile de pouvoir s’observer, s’analyser, se connaître soi même en étant tout à fait neutre et transparent. C’est pourquoi Bergson l’a critiquée dans le sens où, l’introspection ne peut représenter une observation exacte puisque le sujet, c’est à dire celui qui observe et l’objet, c’est à dire ce qui est observé ne sont pas distincts mais forment une seule et même personne. Nous devenons donc « Juge et Partie ».

La conscience de soi par soi peut elle être objective ? La perception que nous avons de nous même est totalement subjective : nous nous voyons comme nous avons envie de nous voir ou de ne pas nous voir.

Malgré la controverse et les différentes théories sur la connaissance de soi, l’introspection reste le fil conducteur de toutes démarches psychologiques. En ayant plus ou moins conscience nous exerçons sur nous même une introspection irréfléchie. Tout en ayant conscience de sa limite à cause de la subjectivité,on peut parfois laisser la raison s’appliquer et réussir a garder un esprit critique de soi et se détacher de certains préjugés. La difficulté étant de faire preuve de sincérité, d’humilité et de compassion vis-à-vis de soi.

L’introspection peut être guidée par une personne extérieur (thérapeute, coach, etc.). Cette personne extérieur est plus objective et permet de prendre du recul sur soi. Elle aide à identifier et combattre nos défenses.

2 – Définissez la conjecture :

Montaigne, écrivain du 16éme siècle évoque ce mot dans cette citation :

« Il n’y a que vous qui sachiez qui vous êtes lâche ou cruel. Les autres ne vous voient point, ils vous devinent par conjectures incertaines »

La conjecture se définit comme une opinion fondée sur les probabilités, des apparences. On pourrait en conclure que cette opinion est incertaine.

Comme le dit la célèbre expression

« l’habit ne fait pas le moine »

On ne peut pas connaître quelqu’un d’une façon profonde uniquement en se basant sur des apparences et encore moins sur des probabilités puisque nous sommes tous des êtres uniques.

La connaissance de l’autre, du moins ce que nous estimons connaissance, passe par l’empathie. En nous mettant à la place de l’autre nous supposons connaître celui-ci, l’avoir compris. Or, cette connaissance n’est que conjecture. On ne peut pas réellement ressentir les états ou émotions de l’autre, nous sommes dans la perception. Sans occulter le faite que chaque être humain est unique et que nos ressentis ne sont pas les ressentis des autres.

3 – Pourquoi dit on que le souvenir est à la fois plus pauvre et plus riche que ce qui a été vécu ?

Le souvenir est plus pauvre que ce qui a été vécu dans le sens où il perd en qualité, en intensité, en précision puisque tout souvenir peut être déformé, incomplet, faussé et ainsi la certitude, qui en découle n’est plus garantie.

Paradoxalement, il est aussi plus riche que ce qui a été vécu puisqu’on peut s’y reporter sans cesse dans ce que nous vivons ensuite. Par rapport aux expériences qui se sont déroulées après, le sens du souvenir en sera modifié.

La richesse des souvenirs réside dans le fait qu’ils sont la référence historique personnelle de chacun. Ils sont nos repères et nos guides. Ils peuvent être un frein comme un moteur dans nos choix. Des émotions présentes nous renvoient à des émotions passées.

Au même titre que des émotions peuvent avoir un effet dans la création et l’évocation des souvenirs. Les émotions, lorsque nous évoquons un souvenir peuvent remodeler ces derniers, les imprégnant de notre état émotionnel actuel bien que le souvenir original n’ait aucune trace de cet émoi. C’est tout le contraire d’essayer de se remonter le moral en se remémorant d’agréables moments passés.Des souvenirs de réactions émotives intenses ne signifient pas nécessairement qu’ils soient exacts, mais plutôt seulement qu’il est vraisemblable que nous percevons comme vrais.

Ils sont plus pauvres car par définition le souvenir est un événement passé, et le temps réduit le souvenir (on oublie, on déforme). Notre cerveau n’est pas un disque dur sur lequel on enregistre nos souvenirs et que l’on peut faire ressurgir en détail avec une parfaite retranscription. Les souvenirs sont malléables, ils peuvent être modifiés, mélangés, créés, altérés et perdus.

Lorsque nous nous rappelons un souvenir nous nous focalisons sur certains aspects et ignorons d’autres. Avec le temps, cela peut modifier le souvenir en question parce que ses aspects les plus négligés se sont affaiblis ou sont perdus.

4 – Après avoir défini l’analogie, expliquez en donnant des exemples concrets, la méthode analogique de la psychologie en deuxième personne :

L’analogie est de connaître autrui par rapport à soi-même. C’est de connaître l’attitude des autres par le biais de nos propres expériences. Elle se définie par le rapport, la ressemblance d’une chose avec une autre. On l’utilise en psychologie en deuxième personne. L’analogie est un processus organiseur de pensées qui permet de réaliser des comparaisons, on va connaître autrui en le comparant à soi-même. En connaissant mes propres états de conscience

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