Psychologie générale

1. Après avoir défini l'introspection, vous exposerez son principal inconvénient.

- L'introspection est l'étude de la conscience par elle-même. Également appelée psychologie en première personne, il s'agit de cette capacité que l'être humain a d'étudier son monde intérieur, fait d'images, de souvenirs, de pensées et de rêves, de ses propres états de conscience. L'introspection c'est donc la connaissance de soi par soi-même. (Ou comme le disait Socrate : « Connais-toi toi même »)

- Le principal inconvénient de l'introspection est qu'il est difficile de s'analyser, de s'observer, car pour une observation exacte sur soi-même, il faudrait que l'objet qui observe et l'objet à observer soient bien distincts. De plus, l'exercice même de cette opération mobilise la pensée, qui dès lors n'est plus disponible pour le travail intellectuel de l'observation.

Pour s'observer, il faudrait donc sortir de son corps, s'observer et en tirer des conclusions, ce qui n'est physiquement pas possible.

2. Définissez la conjecture.

« L'habit ne fait pas le moine », voilà une citation qui colle parfaitement à la conjecture puisqu'elle (la conjecture) se définit comme une opinion fondée sur des apparences, sur des probabilités.

En effet, comme le dit si bien Montaigne : « Les autres ne vous voient point, ils vous devinent par conjectures incertaines ». Ce qui veut dire qu'il est difficile, voire impossible, d'avoir une appréciation exacte d'autrui basée sur des suppositions. Tout jugement sur autrui par nous-même sera basé sur son apparence, sur notre intuition mais aussi sur notre expérience et notre perception.

Montaigne rajoute : « Il n'y a que vous, qui sachiez si vous êtes lâche ou cruel. »  

En d'autres termes, nous nous connaissons mieux que quiconque et toute opinion émise par quelqu'un d'autre que nous même sera hasardeuse, voire erronée car établie sur des suppositions, des hypothèses.  

Une autre citation qui définit la conjecture et qui me plaît beaucoup : «  Si derrière toute barbe il y avait de la sagesse, les chèvres seraient toutes prophètes. »

3. Pourquoi dit-on que le souvenir est à la fois plus pauvre et plus riche que ce qui a été vécu ?

Contrairement à l'introspection, la rétrospection, qui est l'action de regarder dans le passé, nous autorise une distinction entre l'observateur et l'observé. Ainsi, dans nos souvenirs, nous pouvons nous étudier par rapport à un fait car l'attitude d'observation ne peut plus modifier, voire empêcher le fait mental à observer puisqu'il s'agit d'un fait accompli.

Cependant, « Tout souvenir, même immédiat, peut être déformé; le sentiment de certitude qui peut l'accompagner n'est pas une garantie de sa fidélité.»   

Par conséquent, le souvenir peut être considéré comme plus riche car ce qui est vécu  ultérieurement se projette sur le passé et en modifie le sens. En d'autres termes ce qui est vécu à la suite d'un souvenir précis peut venir alimenter ce même souvenir du passé et il n'aura plus le même sens.

Le souvenir peut également être considéré comme plus pauvre car il se schématise, perd toujours un peu la précision et la couleur du présent. Autrement dit, on peut oublier certains détails tout en gardant les gros traits de ce souvenir mais là encore il n'aura plus forcément le même sens.

4. Après avoir défini l'analogie, expliquez, en donnant des exemples concrets, la méthode analogique de la psychologie en deuxième personne.

En psychologie, l'analogie correspond au fait de connaître l'attitude ou le comportement d'une personne par rapport à soi-même, à ses propres expériences.

Utilisée en psychologie « en deuxième personne », la méthode analogique permettrait donc purement et simplement de se rapprocher de la psychologie « en première personne » par le biais d'un raisonnement analogique.

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