PSYCHOLOGIE DE L'ENTREPRISE

Q1 :

L’introspection est une manière de « regarder » à l’intérieur de soi. Il s’agit d’une observation intérieure par soi même via ses propres états de conscience. Il s’agit d’une observation par la conscience et fait par soi-même, c’est-à-dire une observation intérieure de moi par moi à travers ma conscience.

La principale critique de l’introspection est celle d’Henri Bergson qui informe que cette méthode ne permet pas une bonne observation car le sujet qui observe l’objet observé ne sont pas distincts. Il apparait difficile de « se regarder vivre ».

Q2 :

La conjecture est une idée qui se fonde sur les apparences ou les probabilités. On dit souvent « il est probable que Martin soit fâché avec sa femme » ou bien « en apparence il a l’air heureux ». En psychologie il faut éviter ce phénomène de conjecture car il n’est pas possible de définir et de connaitre une personne en se basant sur les seules apparences, chaque personne étant unique et fonctionnant différemment.

Q3 :

Il est dit que le souvenir est plus pauvre que ce qui a été vécu parce qu’il perd en qualité, il perd de sa précision, de sa couleur et de sa vivacité. Il va schématiser un instant remémoré mais ce moment peut être déformé ou faussé et de fait la certitude n’est plus garanti.

Le souvenir peut aussi être considéré comme plus riche que ce qui a été vécu parce qu’on peut se le remémorer sans cesse, revivre cet instant à de nombreuses reprises et s’y référer pour vivre le présent.

Q4 :

L’analogie est le fait de connaitre autrui par rapport à soi-même. On va déchiffrer l’attitude des autres par rapport à notre propre expérience ou nos propres ressentis. Si mon compagnon est distant je saurais (ou supposerais) qu’il n’est pas à l’aise et qu’il a quelque chose sur le cœur car je suis distante lorsque j’ai une chose qui me pèse, c’est ce en quoi consiste la méthode analogique de la psychologie en deuxième personne. De même lorsque mon compagnon fait des gestes brusques en y associant des cris je comprends qu’il est en colère. Ces gestes chez moi traduisent la colère donc si on utilise la psychologie en première personne par le biais d’un raisonnement analogique on obtient ces résultats.  

Q5 :

Pour Max Sheler la vraie pitié, la sympathie authentique c’est la capacité de reconnaitre un sentiment chez l’autre que moi-même à l’instant T je n’éprouve pas. Je reconnais, je comprends mais je n’éprouve pas. Pour lui, si je suis dans la même souffrance alors je deviens l’objet de pitié moi-même.

Q6 :

De premier abord je dirais ne pas être d’accord avec Sheler puisque j’assimiles la pitié à la compassion envers l’autre. Si je compatis donc je souffre avec l’autre et je comprends sa souffrance. En vivant le même sentiment, que l’objet de pitié alors on mesure mieux l’état dans lequel il se trouve on le vit dans une intensité proche de la sienne pour mieux la partager.

Cependant le fait d’être dans la même souffrance et le même état que l’objet de pitié n’est pas forcément bénéfique pour lui apporter de l’aide. Si nous sommes dans la vraie pitié nous serons plus à même de reconnaitre la problématique ou le sentiment et de mieux le comprendre. Avec une certaine prise de recul il apparait plus facile de comprendre et d’aider l’objet de la pitié sans ressentir.

Q7 :

Pour Watson le comportement des êtes humains est mécaniques. Il informe que les stimulis déclenchent les réponses de manière automatique dans le même fonctionnement qu’une machine. Le psychologue est ainsi associé à un mécanicien. La vision de Watson repose sur une pure activité corporelle : stimuli, réflexes et habitudes.

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