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Analyse situation relationnelle

Étude de cas : Analyse situation relationnelle. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Décembre 2018  •  Étude de cas  •  1 313 Mots (6 Pages)  •  2 977 Vues

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  1. Introduction ………………………………………………………………………………………........ 1
  1. Description de la situation relationnelle …………………………………………….. 2 et 3
  1. Analyse de la situation   …………………………………………………………………………..2-4
  1. Conclusion    ……………………………………………………………………………………………….4
  1. Bibliographie. …………………………………………………………………………………………….5
  1. Introduction

Les soins infirmiers sont définis par l’article R. 4311-2 comme « Les soins infirmiers, préventifs, curatifs ou palliatifs, intègrent qualité technique et qualité des relations avec le malade. »

Les soins infirmiers intègrent une dimension de « qualité technique » mais aussi une dimension de « qualité des relations avec le malade ». Ce décret théorise que les soins infirmiers se portent autant sur la technique que sur le relationnel.

La qualité relationnelle est ce qui enveloppe les soins et ainsi confère un caractère humain. Elle est donc essentielle pour une prise en charge globale du patient.

Au cours de sa formation et son expérience professionnel, l’infirmier acquière des compétences de savoirs, savoir-faire et savoir-être.

  1. Description de la situation

Le choix de ma situation porte sur un stage en service de réanimation polyvalente.

La population accueillie dans ce service présente ou sont susceptibles de présenter une ou plusieurs défaillances viscérales mettant en jeu à court terme le pronostic vital et impliquant le recours plus ou moins prolongé des méthodes de suppléances artificielles.

Le patient concerné par cette situation avait subi un accident de voiture ayant de lourdes conséquences ; multiples fractures (cervicale, main, côtes, visage), traumatisme crânien nécessitant une pose de capteur de pression intracrânienne, instable sur le plan hémodynamique donc sous noradrénaline.

Celui-ci était de ce fait, intubé et ventilé par un respirateur ainsi que sédaté et analgésié par un hypnotique et un analgésique. Il était en sédation profonde afin d’être adapté à sa situation clinique.

Nous utilisions des échelles (RASS – BPS) afin d’adapter la sédation et l’analgésie selon notre prescription.

Ce patient était âgé de 23 ans.

Il s’agissait de mes débuts dans le service de réanimation.

Face à un patient qui semble « endormi », j’avais des difficultés à me présenter et à dire bonjour lorsque je rentrais dans sa chambre. De plus de par notre âge quasi en commun sa prise en charge était difficile à mes yeux.

Cependant lors des soins auprès de lui tel que la toilette, le change ou des pansements je le prévenais systématiquement de l’acte que l’équipe et/ou moi allions faire.

Lorsqu’on le mobilisait, je le prévenais et comptais jusqu’à 3. Je décrivais également les soins et mes actes avant de les effectuer.

Je ne savais pas s’il m’entendait ou s’il ressentait le toucher, les mobilisations ou même de la douleur lors de notre prise en charge mais cela m’a semblé essentiel.

Lors de certains soins il m’arrivait d’apercevoir une larme coulée.

  1. Analyse de la situation

Cette situation est complexe car elle relate une situation relationnelle face à un patient en incapacité de communiquer.

Selon le dictionnaire LAROUSSE, la définition du verbe communiquer est : « faire passer quelque chose, le transmettre à quelque chose d’autre ; faire partager à quelqu’un un sentiment, un état »

La communication ressort comme une action de partage, de transmission d’information ou de connaissances à une personne dans une relation d’échange.

Mais peut-on parler de communication dans une situation où il n’y a pas de retour de l’échange ?

On dénote deux types de communication : verbale et non verbale

Selon le modèle de Shannon et Wiener, la communication verbale nécessite un émetteur et un récepteur. Il inclue également un message. Cet échange ne peut se faire que si le récepteur, dans notre cas du patient, agit en interaction avec l’émetteur, ici le soignant par le biais du feed-back.

Mais dans ma situation le feed back est impossible, le patient est sédaté et ses réponses motrices ou verbales semblent inaccessibles.

Concernant les larmes lors de certains soins pouvant être « désagréables » voir « douloureux », je me suis demandée s’il s’agissait d’une manifestation végétative ou d’une tentative de communication. Cette communication de la part de patient serait alors perçue comme le feed back.  

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