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Propre comportement sportif

Étude de cas : Propre comportement sportif. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Juillet 2016  •  Étude de cas  •  1 250 Mots (5 Pages)  •  890 Vues

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Réfléchissez à votre propre comportement sportif et expliquez dans quelle mesure vos croyances à propos de la santé et le contexte social sont des facteurs de contribution.  (3 pages)

De nos jours, on ne peut nier que les réseaux sociaux occupent une place importante dans nos vies et influencent grandement nos comportements. Notre environnement social est constitué d’un ensemble d’éléments qui influent sur notre intention de pratiquer ou non une activité physique et sur la concrétisation de cette intention. Ceci étant dit, dans quelle mesure les croyances à propos de la santé et le contexte social sont-ils des facteurs de contribution à l’adoption d’un comportement sportif? Dans le but de nous éclairer sur le sujet, cet ouvrage présentera les bénéfices de l’activité physique; les prédicteurs sociaux, politiques, individuels; l’impact du contexte social et des croyances de santé envers l’adoption d’un comportement sportif ainsi que l’application de ces notions à mon propre comportement sportif.

Il n’y a pas de doute que faire de l’activité physique engendre plusieurs bénéfices qu’ils soient physiques ou psychologiques. Du côté physique, la recherche de Paffenbarger et al. (1986) a démontré un lien entre un mode de vie actif et la longévité. L’exercice a pour effet de réduire la pression artérielle, la prise de poids, l’obésité et le diabète. Il permet de se protéger contre l’ostéoporose, une maladie qui réduit la masse osseuse et qui affecte surtout les femmes à la suite de leur ménopause. De plus, l’activité physique engendre une réduction des taux de mortalité et des infarctus (maladies coronariennes). Cette réduction serait due au fait que l’exercice augmente l’activité électrique du coeur, la résistance à la fibrillation ventriculaire et de ce fait devient un facteur de protection du système cardiovasculaire contre les risques d’infarctus et autres maladies potentielles. Du côté psychologique, l’activité physique réduit la dépression, l’anxiété et la réponse au stress d’un individu par le déclenchement d’endorphine, une hormone qui réduit la perception de la douleur et procure une sensation de bien-être. L’étude de King et al. (1992) a également démontrée que l’activité améliore l’estime de soi et la confiance par l’amélioration de l’apparence corporelle, en plus d’améliorer le sentiment d’accomplissement et d’auto-efficacité.

Malgré tous les bénéfices que procure un mode de vie actif, certains facteurs sociaux/politiques ou individuels peuvent jouer un rôle important afin qu’un individu s’engage à faire de l’activité physique. D’un point de vue politique, les gouvernements ont engendré plusieurs initiatives afin de promouvoir l’activité physique et un mode de vie sain que ce soit par l’entremise de programmes physiques individuels ou supervisés. L’étude menée par King et al. (1991) a révélé que les deux types de programme engendrent une amélioration de la santé cardiovasculaire. Néanmoins, les participants aux programmes non supervisés, c’est-à-dire les individus qui exécutent de l’exercice seul à leur domicile, ont présenté une plus grande fidélité au programme.

D’un point de vue individuel, les recherches ont établi que les facteurs de prédiction de l’activité physique peuvent être non modifiables ou modifiables. Selon Dishman (1982), les facteurs invariables sont « l’âge, l’éducation, le tabagisme, la facilité d’accès aux équipements, le rapport masse graisseuse/poids et la motivation personnelle[1] ». D’ordre général, les individus affichant une meilleure santé, de bonnes habitudes de vie (non-fumeur) et une motivation personnelle élevée ont plus de chance d’entreprendre un mode vie actif. Cependant, il est possible qu’un individu moins éduqué ou moins aisé monétairement soit tout de même actif. Dishman et al. (1985) ont également étudié les facteurs variables tels que l’activité pendant l’enfance, l’image de soi positive et le « pas de rôle pour la connaissance[2] ». Il a été suggéré que les individus ayant participé à des activités sportives durant leur enfance et qui ont confiance en leurs capacités ont plus de chance d’adopter un comportement sportif. Néanmoins, la recherche démontre que la connaissance des bénéfices de l’exercice ne permet pas de prédire ce comportement.

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