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Mémoire de travail sur la psychologie cognitive

Mémoire : Mémoire de travail sur la psychologie cognitive. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Octobre 2017  •  Mémoire  •  7 377 Mots (30 Pages)  •  1 255 Vues

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TRAVAIL D’ÉTUDE ET DE RECHERCHE

Licence 3 de Psychologie

Option : Psychologie cognitive

Présenté par

Mélissa BENSAIM                -         10379849

Kévin JUSTO                        -         10397782

Rebecca LAIR                        -        10376542

Laura ANTONIOLI                -        10409491

Responsable du cours : Richard Palluel-Germain

Responsable du projet d’étude : Gabriel Jarjat

Projet réalisé au sein du Laboratoire de Psychologie et NeuroCognition 

Travail de recherche :

Mécanismes de maintien de l’information en mémoire de travail

Rendu du Travail d’Etude et de Recherche : 04/05/2017

Sommaire

  • Résumé…………….…………………………………………………………...3
  • Introduction…………………………………………………………...…….....3
  • Méthode…………………………….………………………………….……..13
  • Résultats...…………………………………………………………….………16
  • Bibliographie ...…………….………………….…………………………..……... 20

  • Annexes…………………………………………..………………….…….…..22

Résumé

Les mécanismes de maintien de l’information en mémoire de travail sont nombreux et permettent de garder une information en mémoire tout en étant capable de la traiter. Parmi ces mécanismes de maintien, la répétition articulatoire/subvocale améliore considérablement les performances de mémoire de travail chez les individus. L’objectif principal de cette étude est d’étudier l’effet de la suppression articulatoire en mémoire de travail pour mettre en avant un autre mécanisme de maintien d’information nommé rafraîchissement attentionnel. Les participants à l’expérience (n = 37) ont été recrutés et divisés aléatoirement en deux groupes (condition suppression articulatoire et condition sans suppression articulatoire). Tous les participants ont accompli des tâches de parité et de rétention de mémoire de travail à vitesse rapide et lente, nécessitant pour l’un des groupes un possible rafraîchissement attentionnel. En condition suppression articulatoire et vitesse rapide, on remarque une baisse de l’empan mnésique (par rapport à la condition sans suppression articulatoire et vitesse lente). De plus, la charge cognitive est plus importante lors de cette première condition. Cependant un rappel est toujours présent ce qui démontre l’existence d’un processus cognitif appelé le rafraîchissement attentionnel.

Introduction

La mémoire est une fonction cognitive qui permet de capter, coder, conserver et restituer les informations que nous percevons. Cela est comparable à un système complexe d’apprentissage (mémorisation), de stockage et de récupération (re-mémorisation) des informations, qui permet de connaître, de nous repérer et d’évoluer dans le monde qui nous entoure.

Erlich & Delafoy (1990) évoquent le fait que les modèles de mémoire sont à registre multiple. Un ancien modèle structural de la mémoire permet de définir différemment cette fonction cognitive : c’est le paradigme d’Atkinson & Shiffrin (1968). Selon ce modèle, notre mémoire comporte trois systèmes : le registre sensoriel, le système de stockage à court terme et le système de stockage à long terme. La mémoire selon ce modèle serait comparable à un ordinateur ; autrement dit, on considère que mémoriser c’est mettre quelque chose en mémoire. Selon les analogies d’Atkinson & Shiffrin (1968) le disque dur serait comparable à la mémoire à long terme (MLT) puisque l’on peut y mettre des informations de manière permanente jusqu’à ce qu’on les supprime. La RAM (Random Access Memory) est un type de mémoire plus restreinte que la MLT ; lorsque l’information est disponible en mémoire, il est  possible de travailler sur celle-ci : on l’appelle mémoire à court terme (MCT). Le second système ou MCT est supposé jouer un rôle central dans la réalisation de tâches cognitives, Atkinson et Shiffrin (1968) lui confèrent le statut de mémoire de travail (MdT).
Le processeur, qui gère l’ensemble des fonctions, est appelé contrôle exécutif. Les informations arrivent sous forme de stimuli qui sont encodés avant d’être intégrés dans la mémoire vive (RAM) sous le contrôle du processeur central, certaines parties sont encodées et d’autres non. Dans cette mémoire vive on a des codes, et le processeur central va pouvoir travailler sur ces codes pour produire des réponses à envoyer sur l’écran et l’imprimante. Le processeur central peut prendre certains des codes pour les stocker à long terme dans le disque dur et également retrouver des choses qui ont été stockées pour retravailler dessus. Ici nous allons plutôt parler du processus exécutif, de la mémoire à long terme et de la mémoire à court terme. Lorsque l’on stocke les choses en mémoire à long terme elles y restent, lorsque l’on utilise des informations elles sont dans la mémoire à court terme (ou mémoire de travail dans certains cas). La mémoire à long terme a une très grande capacité de codage, contrairement à la mémoire à court terme qui est supposément limitée, mais celle-ci est de manière évidente un passage obligatoire pour pouvoir accéder à la mémoire à long terme.

Ce qui va définir la mémoire à court-terme (MCT), c’est le premier niveau de codage. On suppose qu’en MCT les informations sont présentées sous forme de code et puisque l’on est à un niveau de codage, on suppose que la mémoire à court terme a une capacité limitée, il n’y a donc pas beaucoup de place pour stocker de nombreuses informations. Cette mémoire est un passage obligé pour aller dans la suite du système, on peut la caractériser comme une antichambre de la mémoire à long terme.

Baddeley & Hitch (1974) proposent un modèle (voir Figure 1) où ils affirment la présence d’une mémoire de travail (MdT) mais qui ne serait pas nécessairement un lieu de passage de l’information. Pour eux, la mémoire de travail est une structure à côté du système de MCT et de MLT qui permet de maintenir l’information et de travailler dessus. Le modèle de Baddeley & Hitch (1974) se découpe en trois composantes : l'exécutif central, la boucle phonologique et le calepin visuo-spatial. On peut faire une analogie entre le calepin visuo-spatial et une feuille de papier sur laquelle on pourrait noter des informations, soit à partir d’un concept verbal que l’on va activer qui éveille l’image associée ou soit directement après présentation visuelle d’une image. Par exemple, penser à un lion permet de mettre une image de cette animal sur le calepin, de même si on présente le mot lion. Une fois que l’information est mise sur le calepin, il existerait des processus qui permettent de la rafraîchir, en d’autres termes, quand l’image commence à s’estomper il est possible de le redessiner clairement. C’est donc un système qui permet de maintenir et de travailler sur l’information.

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