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Habilités cognitives

Dissertation : Habilités cognitives. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Janvier 2017  •  Dissertation  •  1 258 Mots (6 Pages)  •  847 Vues

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Journal 4

1/ Le cours d’initiation à la gestion m’a énormément appris car non seulement l’intégralité de son contenu était totalement nouveau pour moi mais aussi car il a été intensément instructif et très utile tant au niveau académique qu’au niveau personnel. D’ailleurs je pense que ce cours devrait être enseigné avant, dès le collège ou le lycée, car certains outils et méthodes sont des bases fondamentales à un bon apprentissage (gestion du temps, du stress, de la motivation). J’aurais aimé apprendre tout cela bien avant car cela m’aurait permis d’être plus efficace et surtout plus efficiente au cours de mes études précédentes. Toujours est-il qu’HEC Montréal m’a permis de découvrir ce cours et ainsi d’accroitre mes habiletés techniques et développer mes compétences cognitives, même si cette évolution positive peut s’avérer difficile à mettre en œuvre.

Avant tout, la pédagogie inversée, complètement nouvelle pour moi, m’a amenée à prendre de nouvelles résolutions dans tous les aspects de ma vie car elle a exigé un changement qui a révolutionné mes habitudes académiques. Certaines méthodes de connaissance de soi enseignées en Initiation à la gestion ont facilité ce changement car j’ai appris à être plus autonome en revoyant l’intégralité de mon organisation et adoptant un nouveau rythme de vie. Je sais à présent par exemple minimiser la procrastination grâce à l’agenda hebdomadaire qui était à réaliser pour la séance 6. Cet outil m’a rendue très habile dans la gestion de mon temps car il est devenu une habitude routinière, ce qui n’était pas le cas auparavant. A l’aide de ce planning systématique, j’ai su anticiper le travail qui nous était demandé pour l’ensemble de la session d’Initiation à al gestion.

Par ailleurs, la gestion du stress m’a été primordiale personnellement. En effet à mon arrivée au Québec, j’étais très stressée mais j’ai appris à gérer ce stress et à vivre avec car il est impossible de l’abolir totalement [1]. J’ai appris à cerner mes réactions physiques à ce stress (me ronger les ongles et me gratter sans arrêt), à identifier les causes de mon stress grâce à La pyramide des besoins de Maslow[2] (mes contraintes de temps et mes nouvelles responsabilités financières) et à le réduire grâce aux méthodes apprises en cours (agenda hebdomadaire pour gérer mon temps et programme informatique Excel pour gérer mes finances personnelles). Parallèlement les sessions sur la gestion du stress et des conditions d’études m’ont permis d’instaurer un mode de vie plus sain en restant zen et en prenant du recul (exercices de respiration et sport au CEPSUM avant les examens et activités variées lors de mon temps libre). Plus particulièrement grâce au cours sur la préparation aux examens, j’ai appris à regagner confiance en moi pour minimiser mon stress (en commençant par les questions ou je suis le plus à l’aise, poser mon stylo, boire de l’eau et souffler un bon coup entre les questions de manière à me changer les idées et refaire le point sur ce que j’ai fait). En amont, de manière à bien me préparer nous avons appris à faire des cartes conceptuelle synthétisant plus facilement le contenu du cours grâce au programme informatique Cmap Tools. Néanmoins, lors des derniers examens finaux et malgré mes stratégies abordées et mon travail fourni, mon stress a été incontrôlable, j’avais beaucoup de mal à me concentrer pendant mes révisions et durant l’examen, j’ai souvent fini par perdre mes moyens. Cela s’est ressenti dans mes notes ! A posteriori, je pense que je n’ai pas assez appliqué mes stratégies de gestion du stress avant les examens par manque de temps (pas de pause pendant mes révisions, ni activités autres que travailler). Il m’est arrivée un jour de travailler les mathématiques à la bibliothèque d’HEC puis à celle de Concordia pendant 12 heures d’affilée jusqu’à 1 heure du matin ! J’éprouvais alors un sentiment de culpabilité à l’idée de faire autre chose que de travailler. Au manque de temps s’ajoute à mon avis une perte de motivation alors que j’étais très motivée au départ. En effet, je ne manque pas de courage et ai une grande capacité de travail mais pas je ne suis pas suffisamment efficiente car mes résultats ne suivent pas. Je me suis sentie submergée par la quantité de travail, j’avais l’impression que je n’y arriverai pas donc ça m’a démotivé ponctuellement. Ainsi je n’ai pas su faire preuve de recul pour à ce moment revoir mes stratégies de travail. Et je me rends compte que le stress, le manque de motivation, le manque de temps sont liés comme un serpent qui se mord la queue. Il me faudra revoir tout cela afin de mieux apprendre.

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