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Faux souvenirs et suggestibilité

TD : Faux souvenirs et suggestibilité. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Mars 2021  •  TD  •  1 133 Mots (5 Pages)  •  467 Vues

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UNE INFORMATION ERRONE INTRODUITE DANS UNE QUESTION
PEUT-ELLE MODIFIER LE SOUVENIR D’UNE PERSONNE ?
 

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HPS3U01

4/12/2020

GROUPE *

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  1. Introduction

Il nous est tous arrivé un jour de défendre un souvenir en étant absolument sûr que ce dernier soit fidèle à ce qu’il s’est vraiment passé, jusqu’à ce que plusieurs personnes nous prouvent le contraire. Tout comme il nous arrive à tous d’être dans une situation où notre mémoire nous fait défaut. Tout le monde est capable de comprendre qu’avec le temps les détails de nos souvenirs d’expériences passées disparaissent progressivement.

« Représentez-vous votre esprit comme une bassine pleine d’eau claire. Imaginez chaque souvenir comme une cuillerée de lait versée dans l’eau. Chaque esprit adulte contient des milliers de ces souvenirs mélangé. Qui parmi nous pourrait prétendre séparer l’eau du lait ? » Elisabeth LOFTUS.

Dans ce dossier, nous allons nous centrer sur les faux souvenirs dans des situations expérimentales. Il est essentiel de définir ce qu’est un faux souvenir. De manière générale, le faux souvenir se produit lorsqu’une personne se remémore un évènement qui n’a jamais eu lieu, ou lorsqu’un souvenir est altéré par une information donnée après exposition, ce qui est aussi appelé « effet de désinformation ». « Les faux souvenirs sont souvent composés par la combinaison de souvenirs réels et de suggestions des tiers » - Elizabeth Loftus

Dans notre dossier, nous allons nous demander si une informations erroné introduite dans une question peu modifier le souvenir d’un évènement.

Dans une première partie, nous allons synthétiser les données de la littérature scientifique portant sur cette thématique. Puis nous exposerons notre hypothèse ainsi que la méthodologie suivie afin de réaliser cette étude.

  1. Problématique
  1. Cadre Théorique

L’un des premiers chercheurs à s’être intéressé à l’effet de désinformation est Elizabeth LOFTUS (1974). L’une de ses premières études était celle sur la reconstitution d’un accident de voiture. Les sujets devaient visionnées une vidéo ou l’on voyait un accident de la circulation impliquant quelques véhicules. Elle avait formé trois groupes. Après le visionnage de la vidéo, on demandait au premier groupe « A quelle vitesse roulaient les voitures lorsqu’elles se sont heurtées ? », puis au seconde groupe « A quelle vitesse roulaient les voitures lorsqu’elles se sont heurtées ? », aucune question n’était posée au troisième groupe. Une semaine plus tard, une question dissimulée parmi d’autre était posée à l’ensemble des participants « Avez-vous vu des bris de verre suite à l’impact après l’accident ? ». Aucun bris de verre n’était présent dans la vidéo. Les résultats montrent que lorsque la question suggère un impact « violent », un tiers des sujets se souviennent avoir vu les bris de verre.

Une deuxième étude portant sur les faux souvenirs est celle de Combrag (1996). Son étude montre qu’ « il est relativement facile, dans une situation réelle, de faire croire à des adultes qu’ils ont été témoins de quelque chose qu’ils n’ont pas vu eux-mêmes ». En octobre 1992, à Amsterdam, un avion de ligne s’écrasait sur un immeuble, et fut beaucoup de victimes. Les expérimentateurs demandaient aux sujets s’ils se rappelaient les images diffusait à la télévision montrant l’avion qui s’écrasait sur l’immeuble. Plus de la moitié des sujets répondaient avoir vu les images alors qu’elles n’ont jamais était diffusait puisqu’inexistantes.

  1. Hypothèse théorique

En observant ces résultats, nous remarquons qu’ « il suffit parfois de poser des questions sur des faits inexistants pour susciter leur visualisation mentale et leur souvenir ». Avec l’appui de la littérature scientifique nous pouvons faire l’hypothèse qu’une simple question contenant une information erronée peut modifier le souvenir d’un évènement.

  1. Hypothèse opérationnelle

Nous formerons deux groupes indépendants. Chaque groupe devra regarder une vidéo différente puis devrons répondre à une question. Il leur sera demandé de revenir dans quelques semaines et une autre question leur sera posé. Cette expérience nous permettra de mesurer l’effet de désinformation, de savoir si la simple suggestion verbale à un effet sur la mémoire, notamment sur la création de faux souvenirs. Nous pouvons distinguer une variable indépendante et deux variables dépendantes.

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