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Psychologie générale

Dissertation : Psychologie générale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Mai 2022  •  Dissertation  •  1 077 Mots (5 Pages)  •  319 Vues

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1- Après avoir défini l’introspection, vous exposerez son principal inconvénient.

L’introspection se définit comme l’étude de la conscience par elle-même. Autrement dit, il s’agit d’une observation intérieure de moi par moi-même, au travers de ma propre conscience.

Cependant, cette méthode reste critiquée dans le sens où, selon certains, Bergson par exemple, l’introspection ne peut représenter une observation exacte puisque le sujet, c'est-à-dire celui qui observe et l’objet, c'est-à-dire ce qui est observé ne sont pas distincts mais forment une seule et même personne. On ne peut être à la fois actif et passif, on ne peut se dédoubler.

2- Définissez la conjecture.

La conjecture se définit comme une opinion fondée sur des probabilités, des apparences. On pourrait en conclure, tout comme Montaigne, que cette opinion est incertaine.

En effet, comme le dit la célèbre expression « l’habit ne fait pas le moine » on ne peut pas connaître quelqu’un de façon profonde uniquement en se basant sur des apparences et encore moins sur des probabilités puisque nous sommes tous des êtres uniques.

3- Pourquoi dit-on que le souvenir est à la fois pauvre et plus riche que ce qui a été vécu ?

On pourrait dire un peu paradoxalement que le souvenir est à la fois plus pauvre et plus riche que ce qui a été vécu. Plus pauvre parce qu’il se schématise, perd toujours un peu la précision et la couleur du présent ; plus riche, parce que ce qui est vécu ultérieurement se projette sur le passé et en modifie le sens

4- Après avoir défini l’analogie, expliquez, en donnant des exemples concrets, la méthode analogique de la psychologie en deuxième personne.

Je connais autrui par analogie : c’est-à-dire que j’établi un rapport, une ressemblance d’une chose avec une autre.  Ce serait notre propre expérience qui nous permettrait de déchiffrer l’attitude des autres. De la même façon, je peux comprendre et interpréter le langage de l’autre. J’ai moi-même appris que certains sons et certains gestes correspondent à des états de conscience que j’ai pu expérimenter.

Par exemple :

  • Si autrui se touche l’épaule en faisant une grimace, par ce geste je vais supposer que cette personne a une douleur à cet endroit car par expérience lorsque j’ai mal, je fais une grimace.
  • Si autrui rit en lisant un livre, par ce geste je vais supposer que ce livre est marrant, que la personne est heureuse car par expérience lorsque je lis un livre marrant, je rigole.
  • Si autrui se met à bailler, par expérience je vais supposer que cette personne est fatiguée car je baille lorsque je suis fatiguée.

5- Quelle est la conception de Scheler sur la vraie pitié ?

Max Scheler a montré que la vraie pitié était tout autre chose que ce que pensait Nietzsche. Il pensait que la pitié n’était pas une contagion mentale comme le disait Nietzsche. Pour lui, c’est d’avoir conscience du ressenti d’un individu sans pour autant le ressentir. C’est une conscience compatissante. Si j’ai pitié c’est parce que je ne suis pas malheureuse moi-même, parce que je n’éprouve pas sa misère. C’est un acte d’une personne qui vise la joie ou la souffrance, d’une autre personne qui s’ouvre à elle, qui les reconnait bien plus qu’elle ne les éprouve.

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