Psychologie cognitive

Psychologie cognitive :

La psychologie :

« La psychologie est la science qui étudie comment l’individu, sujet et acteur, perçoit, ressent, apprend, pense, aime, désir, communique et agit. Et en tant que pratique, elle inclut un ensemble de méthodes par lesquelles les connaissances scientifiques qu’elle développe sont mises en œuvre » Eric Raufaste

Dès l’antiquité de nombreux philosophes ont cherché à rendre compte du fonctionnement mental humain.

C’est une science empire = explore le monde sensible, en s’appuyant sur l’expérimentation est l’observation.[pic 1]

On peut prédire une partie importante des comportements d’un humain si l’on connait ses besoins physiologiques (la faim, la soif, amour, le besoin sexuel, etc…) (chercheur SPITZ).

Hospitalisme = enfants invoquaient dans les orphelinats. (LORENZ : éthologue 🡪 attachement à la première chose que le bébé voit).

Lorsqu’on étudie le comportement d’un humain la culture et la société dans laquelle il grandi sont des déterminants majeurs de ses comportements. Ils vont orienter ses buts de sorte que son comportement sera orienté par ses intentions et par son interprétation des intentions des autres autour de lui.

Apprentissage :

La psychologie savante n’est rien d’autre qu’une tentative pour rendre plus rigoureuse ou plus systématique la compréhension des phéno mentaux.

2 sortes d’apprentissages :

• Massé = sans pause
• Distribué = avec pause

Le distribué est plus efficace que le massé.

Le psychologue :

Code de déontologie :

• Chercheur
• Produire des connaissances valables (méthodes avec consensus)
• Aider l’homme dans les différentes circonstances de la vie
• Se tenir informé l’évolution des recherches et de les développer.

Le psychanalyste :

• Travail imbriqué dans le vécu, l’histoire, le ressenti du sujet,
• Expérience unique et singulière (qu’aucun texte, ni loi ne peut prédire par avance)

Loi Accoyer 2010 : Pour demander le titre il faut être psychologue, psychanalyste, membrane d’une asso reconnue ou médecin.

Deux titres sont garantis d’une formation par l’état : psychologue, et psychiatre. Il y a deux psychologies :

• Implicite : qui est un « art », une expérience de vie : pratiqué par tout animal ou être humain.

C’est ce que nous exprimons lorsque, désirant qualifier quelqu’un dont les conduites vis-à-vis des tiers paraissent bien adaptées on dit : il est psychologue.

• Explicite : qui est une « science », cad une connaissance : corps de science car corps de connaissance comme les maths, la physique, la bio.

Quelles méthodes, techniques et outils, pour l’étude de la psychologie ?

En psycho, on cherche à construire des connaissances en mettant en place des moyens permettant de rendre compte d’une certaine objectivité.

Discours scientifiques doit avoir une portée plus générale qu’un point de vue individuel. Il faut donc des méthodes.

On cherche à recueillir des infos fiables et pertinentes pour prouver ce que l’on avance. Pour organiser et expliquer les relations entre les données recueillies, on construit des théories : cad des explications du fonctionnement mental permettant de prédire des comportements futurs ;

Les méthodes que l’on va mettre en œuvre pour étudier l’activité mental et le comportement dépendent de 4 objectifs :

• Description : qui est un compte rendu systématique des caractéristiques des comportements étudiés ;
• La prédiction : qui permet de connaitre à l’avance le fait que certains comportements vont se produire.
• L’explication : qui permet de connaitre la cause du comportement et les conditions dans lesquelles ce comportement se produira immanquablement ;
• La vérification : qui permet de provoquer des changements de comportements en testant les effets de conditions spécifiques sur ce comportement.

Pour décrire ces comportements on utilise la méthode d’observation : observer et relever. Dans une situation, il faut avoir des objectifs précis et se focaliser sur certains aspects qui nous intéressent puisque nous ne pouvons pas tout observer.[pic 2]

Pour observer une manière scientifique, il faut que l’observation soit indépendante de l’observateur. Pour permettre une généralisation, il faut également multiplier les observations.[pic 3]

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