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Cour d'introduction aux sciences politiques L1 Droit

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Par   •  12 Décembre 2023  •  Cours  •  7 235 Mots (29 Pages)  •  78 Vues

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                              Science Politique

Introduction aux sciences politiques : 

Examen QCM

La science politique c’est de la sociologie historique du politique. On veut cerner les champs politiques. Un champ politique est un espace spécialisé de la politique, professionnel et non. 

La sociologie c’est l’idée que pour comprendre les structures sociales, on ne s’intéresse pas uniquement à l’avisions des actions individuelles. Les pères fondateurs étant Durkheim et Weber (1860-1930). 

EXAMEN : Pour Durkheim, l’objet de la sociologie c’est le fait social et on s’intéressera a la politique comme un fait social. Un fait social est caractérisé par deux points : 

  • Fait collectif : on ne peut pas produire un fait social seul. 
  • Fait contraignant : le fait social est un fait sanctionné. Il s’impose à nous. On parle de sanction sociale. 

Les rapports sociaux sont des structures de division de l’espace social. Le capitalisme correspond a un rapport social ou la classe divise la société, et fait une stratification sociale. 

Faire la sociologie de la politique permet de comprendre ce qu’est le champs politique.

L’idée de champs permet de se dire qu’on a à faire à un espace spécialisé qui est autonome, qui se donne sa propre règle. 

L’enjeu du champ politique c’est de maitriser l’agenda politique. On s’intéresse aux processus de politisation, qu’est ce qui rend quelque chose politique. 

        Partie 1 : Les règles du jeu politique :

        Section 1 : Les normes de la démocratie : 

        

1. Des modèles historiques de démocratie :

La démocratie (démos cratos - peuple pouvoir) athénienne, entre le 6 et 5ème siècle avant JC, est la première organisation historique d’un système de pouvoir qui se donne le nom de démocratie, et qui tend à disparaitre au 4ème siècle avant JC. Le peuple exerçait réellement et concrètement le pouvoir (guerre, sexisme et esclavage). 

Demos cratos : peuple pouvoir

EXAMEN : Deux caractéristiques principales du gouvernement athénien : 

  • Isonomie : principe d’égalité des citoyens devant la loi et possibilité égale de participer au pouvoir. 
  • Iségoria : égalité de possibilité de prendre la parole devant les autres citoyens (ecclésia = assemblé des citoyens). 

Ces deux principes sont opérationnalisé par 3 mécanismes cohérent : 

  • Tirage au sort : on sélectionne les titulaires d’une charge politique (magistrat) en tirant au sort. Tout athénien, selon les probabilités, sera tiré au sort au moins une fois dans sa vie. Il faut être volontaire pour être tiré au sort.
  • Rotation des charges : on ne peut être tiré au sort qu’un nombre limité de fois.

  • Reddition de comptes : être comptable de ses actes. A tout moment, l’ecclésia peut demander des comptes au magistrat, si ils ne sont pas satisfait du travail, ils agissent et le sanctionnent

Il existe une logique, a Athènes on se méfie du pouvoir politique professionnel. La démocratie athénienne n’est pas fondé sur le principe de la compétence politique. La politique est le domaine de l’universel, tout le monde est compétent. La captation du pouvoir par une élite est considéré comme profondément anti-démocratique à Athènes. Rien ne limite le pouvoir de l’ecclésia. 

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A Athènes on est successivement gouvernant et gouverné. On exerce et on subit le pouvoir.

La seule expérience dont j’ai besoin c’est d’avoir déjà subit le joue du pouvoir, la politique c’est l’exercice même de la pleine liberté de citoyen.

Les garanties que ce système offrait contre les dysfonctionnements :

 volontariat, et réédition de compte cela protège le système, cela freine ceux qui sont pas apte à gouverner,

Il y a des limites : femme, étranger « mestèque », ceux qui ne parle pas le grecque, femmes, esclaves, et ceux qui n’ont pas de sang athénien.

Démocratie de l’exclusion basé sur une minorité de citoyens.

Les femmes, les esclaves et les étrangers n’étaient pas des citoyens. L’infrastructure économique et sociale gouverne le superstructure politique et idéologique. 

La démocratie athénienne est basé sur les belles paroles. Il vaut mieux que tout le monde gouverne plutôt que bien gouverné. 

Il y a 35k à 45k citoyens pour une population de 250k à 350k habitants. Environ 6 000 citoyens se réunissaient chaque semaine en moyenne une quarantaine de fois par an.

 Une assemblée de citoyens exerce directement son pouvoir sans le déléguer. 

Le demos cratos est un rapport d’identité. 

Les plus bon orateurs sont avantagé par rapport aux plus pauvre qui n’ont pas forcément les moyens de se payer de cours oratoires.

Le vote n’assure aucune valeur démocratique pour les athéniens c’est un instrument de production de l’élite, 

A Athènes on tire au sort, alors que dans nos systèmes contemporains on vote.

Selon eux Le vote est un instrument élitiste

Aliénation du pouvoir : transfert du droit à d’autre qui l’exerce à notre place. 

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