Suffrage au sort

INTRODUCTION

En 2016 ; cette année préélectorale, la France apparaît comme profondément divisée et anxieuse. Autant la droite, lors de la préparation à la primaire qu’elle va pour la première fois organisée en novembre, que la gauche, qui s’y prépare pour janvier 2017, ont montré des visions du monde et de la société largement contradictoire. Arnaud Montebourg homme politique et candidat à l'élection présidentielle de 2017 a proposé, durant cette année, que des citoyens tirés au sort contrôlent l’utilisation de l’argent public ou le respect des engagements politiques.

Anne Chemin ; journaliste au quotidien “le Monde” qui a fait ses études à l’institut des études politique à paris, connu pour ses écrits dans des domaines aussi divers que l’histoire, l’économie ou encore la politique. Elle saisit l’occasion des prochaines élections 2017 pour mettre en lumière un des plus anciens processus de la démocratie : le suffrage au sort, malgré son utilisation massive dans la Grèce antique, Ce processus est oublié au profit de la démocratie représentative.

Cet article qui intervient en effet à une époque où les pratiques institutionnelles Française, pourtant fondées à l’origine sur des concepts démocratiques, s’éloignent progressivement de la vraie démocratie tel que rêver les lumières comme Montesquieu.

En effet, Anne commence son argumentation en citant la fameuse illustration de Montesquieu qui considère que le sort est un concept démocratique, donc pour elle le suffrage au sort est un puissant outil au service de l’égalité des citoyens et du partage du pouvoir, ainsi au service de la vraie démocratie.

Cet extrait permet donc de s’interroger sur les défis au fonctionnement de la démocratie représentative moderne qui ont doublé ces dernières décennies. Certes, l’intention de Anne n’était pas d’établir la différence entre les deux modes de suffrage, mais de faire une comparaison entre les partisans du suffrage au sort qui soutiennent qu’il permet d’assurer l’égal accès des citoyens aux charges politiques et de ses détracteurs, qui considère son renouveau comme un mouvement populiste.

Selon l’auteur la question de tirage a fait parler politiquement pendant des décennies, grâce à de nombreuses expériences et réflexions sur les sciences sociales et la théorie politique. Elle a cité une série d’expériences à une échelle plus importante qui a été lancée au début du XXIe siècle.

Est-il vraiment possible de revenir à ce type de vote après que la réalité démocratique a prouvé l'érosion de la démocratie participative, alors, quels sont les avantages de ce type de vote et quels sont ses inconvénients ? Le tirage au sort est-il un juste moyen de sélection ?

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