Les est indéniable que l’homme vit aujourd’hui dans une sorte de fourmilière, mais est-ce là sa vraie nature ?

Il est indéniable que l’homme vit aujourd’hui dans une sorte de fourmilière, mais est-ce là sa vraie nature ?

L’innovation, le développement, l’accroissement des populations pousse l’homme à se rassembler dans les lieux de plus en plus proches et étroit. Les mesures de politique de la ville se sont superposées comme les couches d'un mille-feuille, sans grande cohérence. Les immeubles qui sont de plus en plus nombreux son fait pour accueillir un plus grand nombre de personne.

Par ailleurs, les hommes se rassemblent mais ne se mélangent pas. Les pauvres restent avec les pauvres et les riches avec les riches. La mixité sociale est de plus en plus utopique.

Ce manque de mélange entre les différentes classes sociales nous montre une forte insuffisance de solidarité. Les classes moyennes ont adopté des stratégies d’évitement des classes

populaires à l’école et dans les quartiers. Les classes aisées ont fait de même vis-à-vis des classes moyennes.

Les villes riches ont refusé la solidarité avec les villes pauvres… Le chômage, les difficultés économique qui devrait pousser les hommes à s’entraider, les mènent au contraire à s’éloigner et à exclure certaines personnes. En conséquence, les « quartiers sensibles » et leur population se marginalisent de plus en plus. Le

chômage met à mal la solidarité familiale. Les jeunes les moins encadrés par la famille échouent à

l’école et n’arrivent pas à trouver un emploi car ils sont discriminés pour leur appartenance ethnique et

stigmatisés par le lieu où ils habitent.

Cela les poussent à se déshumaniser. On constate une forte hausse des violences urbaines. Les jeunes entassés dans les cités savent que leur avenir n’est pas joyeux, c’est pourquoi ils utilisent la violence comme forme de vengeance .Le lieux où les hommes nés détermines leur vie future . L’entassement des hommes dans les villes déshumanise totalement notre espèce ; nous ne sommes pas fait pour vivre ainsi.

Il est évident que l’homme n’est au départ pas fait pour vivre en ville, mais il n’est pas non plus fait pour vivre seul…

L’homme a besoin des autres pour avancer, sans les autres il ne peut apprendre , il ne peut avancer , il est obligé de compter sur quelqu'un pour évoluer. Le fait de se regrouper est un phénomène ainsi dit normal. Si l’homme ne vivait plus en société cela signifierait un retour à la sauvagerie et au désordre. L’homme a besoin de cohabiter avec d’autres hommes, il a besoin de règles et d’une culture pour être dans le droit chemin.

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