Le suffrage
Cours : Le suffrage. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar dissertation • 17 Février 2013 • Cours • 495 Mots (2 Pages) • 1 232 Vues
Ce que l’on appelle le suffrage c’est simplement le droit d’élire et le
droit d’être élu, on dit de ce droit qu’il a deux faces.
S’agissant des modes de suffrage il y a 3 choix principaux :
- Suffrage universel/restreint : le suffrage est dit universel
lorsqu’il est ouvert à tous et dans le cas français on considère
que le suffrage tel qu’il s’applique aujourd’hui est universelle
puisqu’il est ouvert à tous les citoyens qui remplissent quelques
conditions minimales (nationalité, majorité, et jouissant des droits
civils et politiques). A l’inverse le suffrage est dit restreint
lorsqu’il n’est ouvert qu’à certaines catégories de citoyens,
longtemps les femmes n’ont pas eu le droit de vote, le critère
d’exclusion a tout d’abord été celui du sexe. Le second critère
d’exclusion classique est celui de l’argent et en France notamment
a été l’exclusion du droit de suffrage et le suffrage censitaire CAD
suffrage réservé à ceux qui payaient le cens CAD un impôt particulier
qui nécessite un haut revenu. Les militaires ont parfois été exclus
du droit de vit. Aujourd’hui ces exclusions en France ont cessé,
le suffrage est universel mais certain soutiennent que le suffrage
n’est pas complètement universel car les étrangers en sont exclus et
ceux qui soutiennent cette position font remarquer qu’une première
brèche a été ouverte depuis le traité de Maastricht au profit des
ressortissants des Etats membres de l’UE. Le citoyen européen peut
dans n’importe quel Etat membre de l’UE être candidat et voter pour
les élections européennes mais aussi pour les élections locales. En
France il n’y a qu’une limite c’est qu’un ressortissant européen
ne peut pas exercer les fonctions de maire ou de maire adjoint. La
raison est que les maires ou maires adjoints font partis du collège
électoral qui désigne les sénateurs. Or les sénateurs assument une
part de la souveraineté nationale par conséquent on ne peut pas
rompre le lien entre citoyenneté et souveraineté nationale. Sous
cette réserve de la souveraineté nationale il n’y a pas d’obstacle
juridique, constitutionnel insurmontable qui interdisent d’accorder
aux étrangers le droit de vote aux élections locales
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