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Liberté fondamentale

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Par   •  22 Novembre 2015  •  Fiche  •  34 556 Mots (139 Pages)  •  669 Vues

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Histoire de l'idée européenne

Introduction

 

        L'année 2010 est l'année des relations franco-russes, mais également l'année ou nous allons travailler sur la Turquie, car l'année est consacré au relation entre l'Europe et la Turquie. On a entre autre une exposition sur ce qu'est la Turquie depuis Byzance, Constantinople et Istanbul. Après on a également l'exposition de Valenciennes.

        La question qui va nous occuper pendant ce semestre. Il s'ait de faire l'histoire de l'idée européenne, de quelle façon les hommes ont envisagé de créer une Europe unie sur le plan politique, religieux… Ca été parfois de simple construction de l'esprit qui sont aboutis parfois à de véritable réalisation, de même de simple utopie ont abouti a des réalisations.

        Depuis les derniers élargissements, 2004 et 2007, la question de l'identité européenne et directement lié à la question des frontières, peut on vraiment de façon rationnelle de poser des frontières à l'Europe et où. La question va plus loin avec les hommes politiques européens, beaucoup considèrent qu'il ne faut pas aborder la question fâcheuse de l'identité européenne, il ne faut pas aborder une question qui pose des problèmes, perçue comme inutile et gênant la construction européenne.  

        Hubert Védrine nous dit que l'identité européenne est une réalité historique et culturelle, c'est une position politique loin d'être majoritaire. Geremek est un homme politique polonais et historien qui a travaillé sur l'identité européenne, il considère que l'Europe a plus que jamais besoin d'une identité. Pour ce dernier la citoyenneté européenne existe, car elle existe en droit, en revanche si la citoyenneté existe en droit elle n'existe pas en fait. Geremek "l'insistance que l'on met à chercher l'identité européenne prouve qu'on ne l'a pas encore trouvé".

        Comment légitimer cette citoyenneté européenne ? Le problème c'est qu'elle est transnationale, elle est censé comprendre toute les identités nationales de l'union européenne. Toutes ces identités de l'union européenne devrait se retrouver dans la définition de la citoyenneté européenne c'est loin d'être le cas. La peur qui paralyse les députés européens, c'est que la définition signifie qu'en posant des limites on peut oublier une part d'identité d'un peuple européen, on peut ne pas prendre suffisamment en compte certaine identité, on peut raviver des tentions. Cette peur qui paralyse les autorités européennes actuelles fait qu'il ne faut pas définir trop précisément cette identité. La construction européenne a été une construction économique et reste une construction économique, donc le but n'est pas tant de créer un marché économique cohérent, mais un marché le plus large possible, c'est-à-dire une économie ouverte. C'est a ce titre que la Maroc tape à la porte de l'Europe. Si la porte doit rester ouverte aucune définition n'est possible, ne serait ce que sur le plan géographique, car on pense intégrer le Maghreb.

        Par là, il est difficile de définir ce qu'est l'Europe, en même temps ca va plus loin si on regarde la définition de l'Europe dans les constitutions européenne, de grandes critiques consistaient à dire que ce n'était pas une définition précise, on ne retrouvait que des éléments qui étaient au fond des éléments universels. C'est-à-dire qu'on évoque la démocratie, le libéralisme politique, un ensemble d'éléments qui correspondent en effet a des grands principes comme la forme du régime parlementaire libéral, l'habeas corpus, les libertés communes (liberté de presse, d'expression…). Peur de raviver des tentions, peur de refermer la porte et peur de décourager de futur candidature explique le fait que l'Europe se refuse définir la citoyenneté européenne, ou même l'Europe sur le plan géographique.

        Sur la symbolique européenne on a un vide absolu qui correspond à la définition de l'Europe ainsi que la définition de la citoyenneté européenne.

        Puisqu'il est difficile de définir une citoyenneté européenne commençons par la géographie. Sur ce plan peut il y avoir une réponse facile à notre question sur la définition ? Paul Valériz définissait l'Europe comme une goute pendu au nez du continent eurasien, cela voudrait dire que c'est une extrémité du continent Eurasie, ce qui serait facile à définir. L'Europe, pour les géographes, est un ensemble sans signification politique qui présente un ensemble de paysage. Paul Valériz indique quelque chose d'exact sur le plan géographique, car l'Europe est une péninsule occidentale de l'Eurasie. Or généralement, on distingue nettement l'Europe et l'Asie, donc rien qu'en géographie nous avons déjà des critères politiques et historiques qui se dessine. Si on a toujours parlé d'un continent européen, c'est parce que lorsque la géographie est apparu, les géographes étaient des européens, ils n'envisageaient pas la notion de continent. En fait, lorsque plus tard on a fait le tour du continent on s'est aperçu que l'Europe n'existe pas, ce qui est existe est une masse contenant l'Europe et l'Asie. Dès le départ nous avons une ambigüité nette, on a un continent avec un statut particulier, nous avons un continent européen en continuité territoriale massive avec l'autre continent que serait le continent Asiatique, continuité territoriale qui ne pourrait poser que des problèmes de frontières. Le plus souvent la frontière sera établi pour des raisons politiques et historiques.  

        Commençons par l'Ouest, lorsqu'on tombe dans la mer on arrive à la fin de l'Europe qui est séparée du continent américain par l'atlantique. La Grande Bretagne fait elle partie du continent européen, d'un point de vu géologique ce n'est pas contestable. Mais l'Islande est elle européenne ou américaine (George Orwell) ? Historiquement elle a été rattaché à l'Europe parce que peuplé de scandinave, donc par là elle se rattache à l'histoire européenne, c'est un critère historique. Sur un atlas, l'Islande est proche du Groenland, mais lorsqu'on a découvert l'Islande on ne connaissait pas le continent américain, on l'a donc placer parmi les îles voisines de l'Europe. Mais ensuite il est apparu comme une évidence pour les géographes que l'Europe se termine au Nord-est avec les îles Fairways, le reste sont des terres arctiques séparées de nous par l'océan, le reste ce sont des appendices de l'Amérique du nord. Il est vrai que ce sont des pays peuplés par les normands jusqu'au 15ème siècle, ca était une colonie danoise, mais le plus souvent ce sont des terres arctiques peuplé par des Inuits qui les rattaches au continent américain. Pour des raisons stratégiques, on a décidé pour des raisons de géopolitiques que toutes les îles arctiques jusqu'au pole nord sont européennes, là nous sommes dans la volonté politique. A l'ouest, pour une idée de base qui parait simple, l'Europe s'arrête à la mer, ce n'est pas si simple que ca.

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