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Le Québec, son rôle dans l'international

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Par   •  6 Novembre 2018  •  Étude de cas  •  1 775 Mots (8 Pages)  •  437 Vues

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Introduction :

Dans notre espace international, un phénomène appelé « mondialisation » transforme les acteurs et entités participants. A l’origine, les relations internationales s’établissaient lorsque deux états ou plus nouaient des contacts et s’engageaient mutuellement dans des échanges internationaux. Cependant, depuis le XXème siècle, les acteurs qui jouent un rôle sur la scène internationale se diversifient. Désormais, ces relations peuvent s’appliquer à la fois à des entités étatiques que non étatiques. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le Canada doit vivre avec des nouveaux enjeux et acteurs nationaux. En effet, le pays possède 10 provinces et 3 territoires étrangers, où tous souhaitent jouer un rôle sur la scène internationale. Pour cela, les états fédérés peuvent, à travers la para diplomatie, participer aux relations internationales parallèlement au gouvernement fédéral. C’est le cas notamment du Québec, qui, depuis les années 1960 et même avant, joue un rôle prépondérant sur la scène mondiale. L’état Québécois ne possédant pas de souveraineté étatique doit donc utiliser la para diplomatie pour jouer un rôle international. Cependant, toutes les provinces ont recours à cette diplomatie parallèle, alors « Pourquoi le Québec est-il aussi actif sur la scène internationale ? ». Pour répondre à cette question nous développerons 3 arguments expliquant pourquoi le Québec est la province la plus active. Premièrement, le Québec, souhaite intensifier son commerce et son économie avec les autres pays du monde pour affronter la mondialisation et se protéger de l’économie de l’état fédéral. Deuxièmement, l’état du Québec possède une identité distincte des autres provinces, qui, bénéficiant d’un flou constitutionnel, doivent être préservées. Pour finir, Le Québec possède une culture et une langue qu’il veut protéger.

Le Québec actif à l’international pour renforcer ses liens économiques et commerciaux à l’extérieur de ses frontières.

Les questions économiques qui gagnent en importance dans notre contexte actuel de mondialisation, poussent les acteurs sub-étatiques à contrôler leurs politiques économiques. Afin de lutter contre la mondialisation, le gouvernement Québécois doit atteindre une autonomie économique et commerciale résultant du contrôle de la politique extérieure. C’est pour cela que la majorité des activités internationales de la province sont liées au développement économique et à la promotion des exportations québécoises à l’étranger. Toutefois, ceci est également le cas pour d’autres états fédérés présents sur la scène internationale. En effet, les transformations mondiales sur le plan économique entrainent une nouvelle division du travail, la concurrence entre état souverains est remplacée par une concurrence nationale entre des états sub-étatiques. Leurs  besoins «  de développement et de croissance économique » expliquent donc la projection internationale de ces acteurs. Pour le Québec, cette volonté de développement économique accouplée à son aspect identitaire particulier lui permet de se différencier des autres provinces car les deux fonctionnent par paires[1]. En tant qu’Etat développé possédant des ressources naturelles et une main d’œuvre qualifiée, le Québec participe pleinement à la « troisième révolution industrielle et sa croissance économique dépend de sa capacité de faire face aux défis des marchés extérieurs ». L’économie du Québec dépend du développement de ses échanges internationaux et les exportations influencent considérablement l’emploi de la province. C’est pour ces raisons que le gouvernement souhaite permettre aux entrepreneurs québécois d’accéder plus facilement au marché internationaux et ainsi de soutenir la concurrence. Les désirs d’ouverture du Québec sur le monde et de démarcation des « politiques de l’union nationale » sont très présents dans les mentalités politiques depuis plusieurs années. A partir de 1960 est apparu un néonationalisme québécois cherchant à rompre le nationalisme traditionnel. Pour attirer un maximum d’investissements étrangers, le gouvernement crée alors, des institutions financières, telles que la caisse de dépôt et placement du Québec. 7 ans plus tard, après des voyages en France et ailleurs, la province devient la principale demandeuse de capitaux étrangers. Le gouvernement Québécois, sous l’évolution du processus de mondialisation, accorde en 1982 une importance singulière à la promotion des exportations de marchandises et des importations d’investissements étrangers. Ces politiques d’exportations se dirigent vers des partenaires commerciaux fiables et indispensables pour l’économie québécoise. Les Etats-Unis, en tant que partenaire commercial et économique majeur du Canada, devient rapidement le principal correspondant du Québec. La province, en s’intégrant de plus en plus dans l’économie américaine, suit une stratégie internationale qui vise à établir des relations Nord-est plutôt que des relations trans-nationales. Apres une situation de carence économique, l’augmentation des exportations vers les Etats-Unis conduisent en 1993, à une situation de surplus commercial. Cependant, le Québec va rapidement rechercher à diversifier ses échanges vers d’autres pays du monde à travers de nombreuses missions commerciales à l’étranger. En septembre 1991, le ministère des affaires internationales du Québec publie son « livre blanc », portant sur la stratégie économique du Québec pour s’adapter à la concurrence internationale.  Suite à cela, le gouvernement renforce la compétitivité de la province en « misant sur ses avantages comparatifs ». Il favorise ainsi l’attraction d’investissement étrangers sur le territoire et cible des industries de télécommunication, de pharmaceutique, d’aéronautique et de génie-conseil, pour accroitre la concurrence Québécoise. Encore aujourd’hui, le gouvernement encourage l’internationalisation de l’économie provinciale qui voient des entreprises et des sociétés publiques s’implanter en Amérique et en Europe. C’est l’exemple de sociétés d’état et multinationales, tels que Bombardier, Hydro-Québec, power corporation et La caisse de dépôt et placement du Québec, qui se développent dans les continents. Montréal est la capitale de la promotion économique Québécoise et de l’accueil d’organisations international et d’investissements étrangers à travers le programme « Montréal international » créé en 1996. De nos jours, « 60 organisations internationales et 85 consulats généraux » sont présents à Montréal.

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