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Fiche d'arrêt Jacque Vabre

Commentaire d'arrêt : Fiche d'arrêt Jacque Vabre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Novembre 2019  •  Commentaire d'arrêt  •  330 Mots (2 Pages)  •  3 111 Vues

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Le 24 mai 1975, la chambre mixte de la Cour de cassation rend un arrêt de rejet concernant la primauté d’un traité international sur une loi organique postérieure.

La société café Jacques Vabre a importé des Pays-Bas du café soluble pour les mettre à la consommation en France. La société J. Weigel et C. a opérée le dédouanement de ce produit et effectuée le versement d’une certaine taxe à l’administration des douanes. Les deux sociétés prétendent avoir subi une imposition supérieure à celle qui était appliquée aux cafés fabriqués à partir de café vert en France et demandent donc restitution du montant des taxes et indemnisation.

Les sociétés Vabre et Weigel assignent l’administration des douanes. Leur demande est refusée par les juridictions de première instance. Insatisfaites par ce jugement, elles demandent à la Cour d’appel de rejuger l’affaire. Celle-ci change la décision, elles devraient obtenir une indemnisation totale. Cependant, insatisfaite de cette décision, l’administration des douanes forme un pourvoi en cassation.

La demanderesse au pourvoi considère : Qu’il y a eu dépassement des limites du contentieux douanier et de la compétence du juge civil. Que la taxe intérieure de consommation n’aurait pas dû être déclarée illégale. Qu’aucune preuve ne démontre la réciprocité de l’application du traité du 25 mars 1957 par les Pays-Bas. Mais aussi que l’arrêt attaqué ne justifie pas la similitude entre le café des Pays-Bas et le café soluble en vente en France utilisant du café vert. De plus que le juge du fond n’a pas donné de base légale à sa décision. Enfin, que la Cour d’appel n’a pas précisé si la taxe litigieuse était discriminatoire.

La question qui se pose est de savoir si une loi organique postérieure peut-elle primer sur un traité international ?

La Cour de cassation répond par l’affirmative, en rejetant le pourvoi. Elle affirme que le traité a une autorité supérieure à celle des lois, d’après l’article 55 de la Constitution. Ainsi la Cour de Cassation affirme son opinion sur la hiérarchie des normes.

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