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Contrat social synthèse

Cours : Contrat social synthèse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Décembre 2019  •  Cours  •  858 Mots (4 Pages)  •  347 Vues

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Le mot société représente un contrat par lequel les individus mettent en commun des biens et des activités (societas en latin). Les philosophes cherchant un fondement du pouvoir se tournent alors vers le concept juridique d’accord contractuel. Les trois grands principes du contrat social sont l’état de nature, le contrat de société et le contrat de gouvernement. Quelles sont les approches de Locke, Hobbes et Rousseau par rapport au contrat social ?

I. Différentes théories

A) Hobbes

Le contrat social selon Hobbes est décrit dans Le Léviathan rédigé en 1650. Le Léviathan est un monstre biblique, et dans cet ouvrage une métaphore de l’État : il est dit qu’aucune puissance ne lui est comparable. Il est créé par l’Homme pour sa propre défense.

B) Locke

Locke est un des premiers philosophes à introduire la notion de libéralisme. Dans ses trois Essais sur le gouvernement civil, il met en avant une version nouvelle de la doctrine contractuelle de l’état. Locke et Hobbes ont deux préoccupations : garantir la sécurité et protéger la propriété

C) Rousseau

Rousseau est inspiré par la philosophie de Locke : ils ont les mêmes préoccupations et leurs théories du contrat social sont basées sur la même convention : l’harmonie naturelle des volontés et des intérêts des individus. Ce postulat est celui de l’individualisme libéral et de la démocratie. Cependant, ils divergent sur leur conception du contrat. Ils ont la même fin mais en y parvenant avec des moyens distincts.

II. État de nature

A) Rousseau

L’homme à l’état de nature est l’homme tel qu’il serait s’il n’était pas un être social. Il est qualifié de « bon » car il est dans l’impossibilité d’être méchant. Pour cela, il faudrait vouloir le mal d’autrui. Pour vouloir le mal d’autrui, il faudrait vivre en société. Or ce n’est point le cas de l’homme à l’état de nature, donc il ne peut vouloir ni bien ni mal. C’est l’état ou l’homme n’est pas encore perverti par la société.

B) Locke

L’état de nature selon lui est un état d’harmonie et de liberté raisonnable. L’homme à l’état naturel jouit de deux pouvoirs : assurer sa propre conservation, punir quiconque menace sa vie, et d’un droit fondamental qui est de la propriété limitée à ce qui est nécessaire à sa conservation.

III. État de société

A) Hobbes

L’insécurité de l’état de nature mène à l’état de société. Le contrat social est un contrat de soumission. Pour Hobbes, la seule façon de s’unir, c’est de se soumettre à un tiers : il ne distingue pas association et soumission

Deux caractéristiques du contrat selon Hobbes : soumission totale, le maitre lui-même ne doit pas être lié par ce contrat. Ces deux conditions amènent à un État de paix.

L’état c’est « l’homme Dieu pour l’homme ». L’autorité maintient l’État « sans le glaive (sword), les pactes ne sont que des mots (words) ». La discussion du pouvoir détruit l’état. Les citoyens ont pour

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