LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Manifeste du partie communiste chapitre 1

Commentaire de texte : Manifeste du partie communiste chapitre 1. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Novembre 2020  •  Commentaire de texte  •  2 504 Mots (11 Pages)  •  1 277 Vues

Page 1 sur 11

 K. Marx, manifeste du parti communiste, chapitre 1

         Dans la société du 19 eme en Europe, la Révolution industrielle va bouleverser le paysage social ; l’apparition d’une catégorie nouvelle le « prolétariat » sera proné par les contemporains comme un phénomène majeur de cette époque, comme en témoigne le Rapport Villermé en France, par exemple. Ce rapport publié en 1840 évoque la condition misérable des ouvriers du textile et du travail des enfants. Le libéralisme laisse face à face les salariés et les employeurs ce qui génère des conditions de travail effroyables et des conflits sanglants et souvent violemment réprimés comme le montre les différentes révolutions menés en Europe à l'époque. Cela provoque la montée importante d'une idéologie d'un nouveau genre, à savoir le communisme et afin de légitimer celui-ci, Karl Marx écrit le manifeste du parti communiste. Depuis la situation a bien évoluer mais on peut se demander puique nous naissons toujours dans une société qui dans ses structures et ses institutions est bien présente avant nous et le sera très souvent meme après, sommes nous donc contraint à un certain déterminisme de notre personne sociale et politique, puisque nous ne connaisons pas d'autre « point de vue »d'institution ? Mais alors pouvons nous fonder et faire progresser des institutions sur une perception éronnées de celle ci. Ainsi, Peut-on appréhender par les différentes sociétés passées, le developpement de sociétés actuelles et futures, permettant ainsi de mieux comprendre les natures des differents changements politiques ? Du meme coup, on peut se demander Comment l' histoire des sociétés humaines se structurent t-elle ? Suivent-elles une logique positive, c'est à dire une évolution dans le bons sens ou restent-elles perpetuellement les memes, cachées sous de nouvelles catégorisations, de nouveaux termes pour les désigner ?

        Pour tenter de répondre à ses multiple questions, Karl Marx élabore une pensée qui met le conflit au centre du changement social à travers les contradictions internes du capitalisme et surtout le rôle centrale donné à la lutte des classes. Le manifeste a une grande importance car il pose l’analyse de l’histoire dont découlent les thèses communistes. Il explique et critique la division entre prolétaires et bourgeois. Le but de ce texte est de définir les classes existantes, contemporaines au manifeste, en expliquant (dans le but de démontrer) leur naissance et leur réalité. Dans cet extrait du début du manifeste, en ayant exprimé La première phrase et qui sera toute au long de celui-ci sa thèse à savoir que « l’histoire de la société humaine jusqu’à nos jours est l’histoire de luttes de classes » ligne 1, Marx nous explique que la société du 19 eme se comportent de la meme manière que les précédentes et pour finir, nous donne les traits de son historicité.

        C'est par cette phrase que s'ouvre le manifeste :« l’histoire de la société humaine jusqu’à nos jours est l’histoire de luttes de classes » ligne 1. La classe ici désigne un ensemble d'individu, souvent de meme catégories professionnelles, ayant un salaire similaire et surtout des intérêts communs. L’histoire de la société humaine renvoie a toute les formes de structures sociales, étatiques, économiques mais également spirituelles etc. On remarque qu'elle révèle deux points essentiels : Premièrement, des classes sociales différentes se dessinent et s’opposent à travers l’histoire. Ainsi, il propose de réinterpréter l'histoire selon l'opposition entre classes sociales. C'est ce qu'on appelle le matérialisme historique. Cela veut dire que les événements historiques sont influencés par les rapports sociaux. Reste à savoir comment naissent ces rapports sociaux ? C'est ce qui est expliqué plus précisément dans son œuvre majeure le Capital.

 Pour résumer, ce sont les modes de production de la vie matérielle qui détermine le processus de vie sociale, intellectuelle et politique. En un mot, l'aspect matériel de la vie prime. On peut comprendre par cela que L'analyse des rapports de production permet de déterminer les évolutions historiques.

Marx donne ici des exemples de rapports de production à plusieurs époques historiques bien déterminées. Le première exemple se trouve dans l'Antiquité grecque avec "homme libre et esclave" ligne2 , l'homme libre étant le citoyen qui ne travaille pas alors que l'esclave est celui qui travaille pour assurer sa propre subsistance et celle de son maître . Le second dans la Rome antique avec "patricien et plébéien"ligne2, les patriciens appartennant à la classe supérieure dirigeante et s'opposant à la masse du peuple nommée la Plèbe ; s'en suit le Moyen Age avec "serf et baron" ligne 2, le servage consiste à vivre et à travailler sur une terre appartenant à une autre personne contre certains services et sans pouvoir changer de condition ; puis dans l'Ancien régime avec "maître de jurande et compagnon" ligne 2, la jurande étant la charge et la fonction de ceux qui veillaient aux intérêts des corporations, les compagnons n'étant que des ouvriers qualifiés.

        Ainsi, Marx affirme que l’histoire possède un sens et que dans sa perspective matérialiste, toute l’histoire humaine n’est que celle d’êtres humains vivants, réels dans une certaine forme d'économie, qui se définie ainsi comme le véritable moteur de l’histoire. Disqualifiant aussi au passage l’histoire conventionnelle comme étant de l’idéologie, comme le fait Hegel par exemple.

        Mais attention, il faut bien remarquer qu'elle ne signifie pas que les luttes de classes ont été le principal phénomène qu'on puisse observer dans l'Histoire ; ni même que les luttes de classes sont la cause profonde, plus ou moins directe, des phénomènes historiques. Cela signifie simplement que les phénomènes historiques, qui sont la seule réalité de l'histoire, ne sont pas autre chose que des formes (diverses, complexes) de la lutte des classes. La précision apportée par Marx : « jusqu'à ce jour » ligne 1, qu'on peut répéter aujourd'hui encore sans modification, ne signifie donc pas que la définition est partielle, inexacte, si l'on prenait en considération par exemple des sociétés sans classes comme les inouites, ou tribues indiennes qui ont précédé ou qui suivront l'histoire des sociétés de classes. Ainsi pour lui, Les sociétés sans classes ne révèlent pas et ne révéleront pas une réalité sociale plus profonde, plus générale que la lutte des classes, ou lui échappant puisqu'elles ne peuvent être que le résultat de la transformation de la lutte des classes sous l'effet de cette même lutte de classes.

...

Télécharger au format  txt (14.8 Kb)   pdf (92.4 Kb)   docx (13 Kb)  
Voir 10 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com