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Note de lecture: Le manifeste du parti communiste de Karl Marx

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Par   •  20 Octobre 2014  •  1 507 Mots (7 Pages)  •  2 091 Vues

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Note de lecture

Le manifeste du parti communiste, Karl Marx

« L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de luttes de classes. »

Cette phrase lisible sur la quatrième de couverture résume à elle seule le manifeste. Cependant je vais tout de même essayer de faire un bref découpage analytique du bouquin.

Partie 1 : Bourgeois et prolétaires

Depuis l’antiquité, les hommes sont régis par une hiérarchie qui selon Marx se schématise de la manière suivante : des dirigeants, des dirigés. Mais pour Marx c’est bien plus fort que cela: des oppresseurs, des opprimés.

Au sortir du Moyen-Age, la classe Bourgeoise est la grande gagnante du conflit de la lutte des classes. Les bourgeois se sont libérés du carcan féodal qui entravait le bon développement de ce nouvel ordre, basé sur la propriété, afin d’accéder au sommet. En tant que classe sociale ayant fait main-basse sur un grand pouvoir (la domination du capital et des moyens de production), elle est devenue le pilier du changement radical de l’ordre social que nous connaissons aujourd’hui.

Même si le schéma de domination existe toujours –Bourgeois et Prolétaires-, la bourgeoisie a sût se maintenir au sommet. Comment ? En concentrant les moyens de productions dans les villes, en vidant les campagnes, en élargissant son marché par la colonisation, en créant ce nouvel ordre qu’est la mondialisation, instaurant ainsi une domination économique et politique. Ce phénomène ressemblerait à un régime totalitaire des temps modernes.

Cependant il y a un revers de la médaille : concentration massive de richesses, n’engendre que la crise et la destruction de richesses ainsi que des masses productives

En outre, la division du travail affaiblit le prolétaire ouvrier. Comment ? Via la perte d’autonomie nous précise Marx car l’ouvrier devient esclave de la machine plus que du bourgeois ; le poids de la bourgeoisie sur le prolétaire est la première pierre du combat de la lutte des classes.

S’accumule à cela, des salaires bas, qui s’ajuste de manière quasi-égalitaire vu que les machines effacent les gomment les différences entre les travailleurs (entre les hommes entre-eux, les hommes et les femmes, et même les enfants).

La bourgeoisie néglige un aspect primordial de sa survie et se fragilise toute seule. Ce facteur est l’augmentation du capital car plus ce-dernier grandit plus la masse d’ouvriers aussi. Et Marx et Engels nous disent que le prolétariat n’attend qu’un rassemblement d’ouvriers pour se soulever.

Seulement la bourgeoisie est déjà en lutte avec l’aristocratie et les bourgeois de tous les pays étrangers. Dès lors, la classe dominante demande le soutient voir l’assistance des prolétaires creusant ainsi des failles dans la muraille de position dominante notamment en éduquant le prolétaire.

Sans compter sur un détachement d’une partie de bourgeois en faveur du prolétaire. Leur idéologie se traduit par la lutte afin d’aspirer à un avenir meilleur et non pour ses biens actuels. Ils y voient dans le mouvement réactionnaire la société de demain.

Un conseil de Marx, chaque masse prolétaire doit en finir avec sa bourgeoisie. (Cela paraît logique encore fallait-il y penser)

Aussi puissante soit elle, la classe bourgeoise est la classe oppressive de l’histoire la plus médiocre car elle n’assure pas le maintien de la classe nourricière qui ne fait que déchoir. Nous nous trouvons donc dans une situation antagonique où le bourgeois au lieu de faire bombance nourrit le prolétaire affamé. De ce fait, Marx ne voit qu’une issue, inévitable selon lui, à cette situation : la fin du règne de la bourgeoisie.

Partie 2: Prolétaires et communistes

Les communistes défendent les mêmes intérêts, objectifs que le prolétariat : rassembler les prolétaires en masse suffisante afin de renverser la bourgeoisie.

Quelles sont les caractéristiques du communisme ? Je m’attendais à autre chose, peut-être quelque chose de plus poussé, or, il n’y a pas d’idées nouvelles, juste une revendication plus construite de l’aspiration prolétaire pour déboucher sur l’abolition de la propriété bourgeoise.

A la suite de cela, Marx et Engels, poursuivent leur démonstration en répondant aux griefs des capitalistes.

- Commençons par la propriété personnelle gagnée par le travail. Les communistes assurent qu’ils ne mettent pas à mal la propriété de l’individu mais que leur lutte consiste à démunir les bourgeois de la propriété industrielle. D’ailleurs la propriété personnelle des travailleurs n’existe déjà plus selon eux, alors à quoi bon vouloir retirer aux individus (incluant le prolétariat) ce qu’ils ne possèdent pas : c’est un raisonnement par l’absurde très habile ici.

Autres objections du capitalisme envers le communisme :

- si l’on supprime les bourgeois, la société se

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