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Analyse critique sur le manifeste du parti communiste

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Par   •  5 Novembre 2019  •  Analyse sectorielle  •  882 Mots (4 Pages)  •  686 Vues

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Le bourgeois peut être défini comme celui qui a à son actif les moyens de production ainsi que les ressources financières, mais n’assure pas l’exploitation de ces derniers. Ainsi le pour l’exploitation de ces moyens de productions, on fait appel au prolétaire. Les prolétaires sont ceux qui ne possèdent pas les moyens de production, les usines mais les utilisent en les louant et en versant ensuite la plus grande partie de leur bénéfice au bourgeois.

C’est dans cette logique que Karl Marx affirme que notre conception de nous-même est construite à partir d la culture à laquelle nous appartenons.

Comme pour dire que la société nous impose un mode de vie que l’on est supposé adopter pour pouvoir y vivre

Notre travail sera articulé autour de deux grands axes :

En quoi notre société nous contrôle-t-elle

Comment peut-on s’affranchir de cette conduite qui nous est dictée par notre culture

        Le caractère, la façon de vivre de l’homme en général dépend en grande partie de ce qui lui est imposé par son entourage.

D’abord, tout être vivant u sein de ses semblables se forge à l’image de ces derniers.

Dès qu'on se pose des questions sur les relations qui peuvent lier individu et société, on est amené à penser ces relations en termes de cause et d'effet et à voir dans l'individu et dans la société deux réalités séparées. Or une telle séparation est irrecevable, aussi bien au niveau du fait qu'au niveau du concept. Au niveau du fait, on peut dire qu’il n'y a pas d'individu dont l'individualité ne renverrait pas à la culture dans laquelle il s'inscrit. Aussi on voit mal ce que seraient les institutions sociales sans des individus pour les respecter. Il en est de même au niveau du concept, puisqu'un tel réalisme mènerait à une réflexion sans issue, celle du psychologisme : soit qu'on parte de la société et qu'on échoue à retrouver l'individu, reflet mécanique de la société et de ses institutions ; soit qu'on parte de l'individu et qu'on perde la réalité sociale, le milieu des comportements de l'individu. C’est à la lumière de cela que qu’on peut dire que les prolétaires sans même le faire exprès étaient condamnés à subir les mêmes châtiments que les parents et ceci se perpétuait sur plusieurs générations car c’était la société qui leur imposait ces règles.

Ainsi Marx dit : « Une idée devient une force lorsqu’elle s’empare des masses. ».

C’est-à-dire qu’une idée respectée par tout le monde prend des forces et s’impose comme règle sociale.

Enfin, la société est fortement liée à la généralisation d'un mode de vie, qui devient habituel à ses membres. Car pour qu'une organisation sociale soit possible, il faut qu'elle soit sous-tendue par un fonctionnement cohérent, et donc que les individus agissent selon des modes réguliers et semblables. En cela, la société porte en elle la menace du conformisme puisqu'elle conduit l'individu à calquer inconsciemment son mode de vie et de pensée sur celui des autres membres de la société dans laquelle il évolue.

Pourrait-on être libre de toute pression sociale et s’affranchir des règles et coutumes

« Être libre c'est faire tout ce qui me plaît » : cette idée reçue renvoie à une notion de liberté comme possibilité de tout faire sans limite ni contrainte. Or, n'être déterminé par rien, c'est n'avoir même pas un motif de préférer telle ou telle chose. Mais cette liberté d'indifférence ne permet pas l'action. La liberté comme sentiment immédiat de faire « tout ce qui me plaît », c'est-à-dire l'idée d'une volonté absolument indéterminée, s'éprouve dans l'expérience du choix. La possibilité d'agir sans aucune raison plutôt qu'une autre est à son paroxysme dans l'idée d'acte gratuit. Ainsi revendiquer sa liberté comme affranchissement par rapport à toute autorité, c'est vouloir poser sa liberté comme infinie et absolue. Le désir de se prouver sa liberté n'est-il pas déjà un premier motif à l'acte de barbarie. Le déterminisme est la doctrine métaphysique qui affirme que l'ensemble du réel est régi par des relations de cause à effet. Chaque phénomène serait déterminé par une cause, qu'elle soit physique, psychologique, sociale ou autre. Vouloir s'affranchir de toute autorité en résistant aux différents déterminismes serait alors pas envisageable sans la présence d’un facteur majeur pour le déclencher. Si la morale n'est pas nécessaire à la société, il apparaît alors légitime de s'en affranchir, car elle ne constituerait qu'un ensemble de principes n'agissant plus comme un tuteur, un étau qui se resserrerait autour de chaque individu, l'empêchant de s'exprimer pleinement. Mais si l'individu se détache de la morale collective et admise par tous, comment peut-il encore former et faire partie de la société ? C'est donc que la morale le pas le vrai et juste terme désignant le moteur capable de rassembler des individus en un groupe civilisé et humain. Il existerait donc une autre forme de morale, dérivée de la morale collective, qui permettrait à chaque membre de la société de se limiter lui-même

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