Science ou sciences

L’histoire de la science a connu une évolution depuis l’Antiquité durant laquelle s’est formée une véritable pensée scientifique jusqu’à la naissance des « sciences modernes » à partir de la Renaissance. En effet, nous sommes passés d'une science qui exprimait une connaissance universelle à des sciences distinctes et spécifiques à un domaine : la physique, la chimie, biologie, astronomie... De plus, même dans ces branches des subdivisions existent, on peut ainsi considérer une classification des sciences. Ces différentes sciences permettent d’arriver à la connaissance grâce à une réflexion précise. C’est ainsi que l’on peut définir la science comme démarche scientifique fondée sur la raison et l’observation, en somme la science est une méthode expérimentale. Mais la science est aussi plus généralement vue comme l’ensemble des connaissances accumulées acquises par la réflexion, on parlera d’une science en appliquant cette définition à un domaine particulier. Ainsi, nous pouvons distinguer les sciences, c’est-a-dire chacune des disciplines de la connaissance, et la science comme l’ensemble des connaissances et la démarche expérimentale qu’elle implique. La science regroupe donc une multitude de sciences diverses, qu’on peut classer en plusieurs sortes : les sciences « formelles », « informelles », « humaines » et qu’on peut encore diviser en branches. La science ,en recouvrant un grand nombre de domaines, apparaît de cette façon comme plurielle et fragmentée. Est-il possible de parler d’une unicité de la science sans nier les caractéristiques propre aux différentes sciences ?

I. La science considérée comme universelle

• Volonté commune de produire des connaissanes

• Définition etymologie de « scire » la faculté mentale propre à la connaissance

• Unité de la méthode scientifique qui se veut rationnelle, universelle, méthodique, et dans une certaine mesure systématique.

II. La science ne s’applique pas de la même façon dans les différents domaines

• Sciences formelles, informelles, exactes… montrent la pluralité

• Remet en cause l’universalité d’une méthode scientifique : processus expérimental propre à chaque science

• Discontinuité des approches

III. Un consensus des différentes branches ?

• Les « sciences humaines » plusieurs disciplines et méthodes (psychologie, sociologie, histoire) peuvent permettre d’expliquer un même phénomène

• L’unification des phénomènes, l’application d’une loi à différents domaines

• L’interdépendance des branches : l’une peut contribuer à l’avancée de l’autre

L’appellation de science au singulier et au pluriel est légitime, chacune ne désignant pas la même chose.Alors que la science désigne la somme des savoirs acquis, les Sciences n’en sont que des fragments, des domaines particuliers. Les sciences, à partir des méthodes d’investigation rigoureuse, se cumulent et se complètent pour permettre accroître la connaissance scientifique

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