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La connaissance n’emprunte pas nécessairement à la voie de la science : pour pénétrer les arcanes des conduites humaines, la lecture d’un grand roman peut se révéler plus éclairante que celle d’une étude sociologique

Dissertation : La connaissance n’emprunte pas nécessairement à la voie de la science : pour pénétrer les arcanes des conduites humaines, la lecture d’un grand roman peut se révéler plus éclairante que celle d’une étude sociologique. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  18 Mai 2012  •  Dissertation  •  707 Mots (3 Pages)  •  1 543 Vues

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Dissertation française

Sujet : « La connaissance n’emprunte pas nécessairement à la voie de la science : pour pénétrer les arcanes des conduites humaines, la lecture d’un grand roman peut se révéler plus éclairante que celle d’une étude sociologique. » Tzvetan Todorov.

L’Homme, depuis la nuit des temps, se veut construit sur base d’un mystère encore aujourd’hui non résolu. Les innombrables tunnels et autres conduites de la pensée humaine établissent un réseau si vaste en matière de recherche qu’il est encore impossible de définir de manière concise et complète la complexité du genre humain. En cela, nous nous retrouvons dans une perpétuelle situation de malaise vis-à-vis de nos connaissances. En effet, pourquoi nos gouvernements se chargeraient-ils de former des scientifiques, des psychiatres, des philosophes, si ce n’était pour répondre à ces questions qui sont sans réponses formelles depuis des millénaires : Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ?

Pour y remédier, notre société a mis en œuvre toute une série de moyens techniques. Des méthodes et inventions que les hommes se transmettent par écrit ou de manière orale de génération en génération.

Une première activité qui consiste à étudier et analyser les lois régissant des phénomènes est ainsi développée un peu plus chaque jour au profit de la connaissance du monde qui nous entoure. En effet, ce moyen d’accès au savoir est sans cesse travaillé par d’imminents chercheurs et autres scientifiques. Si bien que la science nous apparait comme étant LA référence en matière d’instruction. Il suffit d’observer nos réactions face à une question à laquelle nous ne sommes pas capables de répondre : l’internet, l’encyclopédie, le dictionnaire sont autant de moyens auxquels nous faisons appel pour nous sortir de notre ignorance.

Ainsi, nous nous permettons de décrire et définir tout et rien à la fois au travers de travaux scientifiques. De la morale à l’éthique en passant par les sentiments ou les perceptions, l’homme cherche une explication rationnelle à tout et aspire à tout connaitre par l’intermédiaire d’études détaillées et approfondies de chaque élément qui constitue notre univers. De cette manière, nous trouverons aisément la définition de l’amour dans le dictionnaire, une démonstration claire et symptomatique de la tristesse dans une revue scientifique ou encore une explicitation de la beauté dans un livre d’art.

Or, malgré ces outils, n’est-il pas difficile de savoir soi-même si l’on aime ou l’on n’aime pas ? Savoir à la simple vue d’un homme réservé et impassible son état de tristesse ou de joie ? N’est-il pas concevable de trouver chez une mouche une extraordinaire beauté ? Les sentiments, les sensations, la conscience, la poésie, représentent autant de parts de nous-mêmes que nous ne pouvons comprendre totalement sur simple base d’une recherche. De ce fait, la lecture d’un grand roman peut se révéler plus éclairante que celle d’une étude sociologique. En effet, n’est-ce pas plus parlant de décrire l’amour comme étant le doux parfum d’une rose rouge plutôt qu’un « sentiment très intense, attachement englobant la tendresse et l’attirance physique entre deux personnes.»(petit larousse 2005) ? De présenter la tristesse comme étant,

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