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Le lac de Lamartime

Mémoire : Le lac de Lamartime. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Septembre 2020  •  Mémoire  •  916 Mots (4 Pages)  •  772 Vues

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Le thème principal de ce poème est la fuite du temps

Le champ lexical du temps est très présent dans le poème, avec des indicateurs de moment ("nuit", " jour"…) et de durée ("heures", "année"…).

Ici, le temps est représenté par la métaphore de l'eau qui est filée tout au long du poème:

- "Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges / Jeter l'ancre un seul jour ?" -> Lamartine indique sous la forme d'une question rhétorique qu'il n'est pas possible de jeter l'ancre => on ne peut arrêter le temps.

- "vous, heures propices ! / Suspendez votre cours"

- "le temps n'a point de rive / Il coule"

Le temps est assimilé à l'eau -> idée de l'eau qui coule comme le temps qui s'écoule.

Lamartine s'adresse directement au temps →personnification du temps: "Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !"

Les enjambements nombreux notamment en fin de strophe montrent le temps qui passe trop vite.

On remarque également les expressions "heure fugitive", "rapides délices" ou la phrase "le temps m'échappe et fuit" qui évoquent l'écoulement rapide du temps.

Utilisation du champ lexical de la vitesse : "rapides", "vitesse".

L'antithèse "ce temps qui les donna, ce temps qui les efface" suggère également la durée trop rapide des moments de bonheur. L'usage de la première personne du pluriel permet ainsi au lecteur de se reconnaître. Tout le poème semble ainsi évoquer la fuite du temps.

Les participes passés, la voix passive (strophe 1) soulignent la passivité et l'impuissance de l'homme face au temps: il est soumis au mouvement du temps: "poussés", "emportés sans retour".

"Mais je demande en vain quelques moments encore" → en vain montre que le temps ne peut être ralenti.

La métaphore du navigateur (vers 3, 4, 35) renforce le sentiment d'impuissance: l'homme est un marin qui navigue sur l'océan et voudrait arrêter le temps mais ils subit.

"Ô temps ! suspends ton vol", est un impératif adressé au temps comme à un oiseau pour suspendre son vol et se reposer. Au vers 37 où l'adjectif "jaloux" renforce la personnification.

À partir du vers 20, présence d'apostrophes et de l'impératif présent (exemple : "Sois plus lente"). Les interro-négatives des vers 41 et 44 soulignent la douleur du poète.

Lamartine invite donc à profiter du temps présent (carpe diem) : "Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive, / Hâtons-nous, jouissons !". Deux structures binaires pour souligner les mots importants : répétition de "Aimons donc" et "Hâtons-nous, jouissons" 3 syllabes + 3 syllabes, avec diérèse sur le i de jouissons, comme pour insister sur ce mot.

Utilisation du registre lyrique.

Dans ce poème Le Lac, Lamartine montre que l'homme est impuissant face à la fuite du temps. Pourtant, la nature, elle, n'est pas sensible à cette fuite du temps.

II. Le pouvoir de la nature

1. La nature omniprésente dans le poème

Le titre du poème, le lac, évoque

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