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Sommes-nous les artisans de notre bonheur?

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Par   •  14 Mai 2016  •  Dissertation  •  803 Mots (4 Pages)  •  4 942 Vues

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dissertation: sommes-nous les artisans de notre bonheur

Les Anciens avaient déjà de leur temps défini le bonheur : pour Platon il s’agissait de l’assouvissement des désirs présents en nous par le biais d’une vie de raison et de tempérance ; cela nous apporterait une sensation de satisfaction, de plénitude totale. De manière générale on estime qu’il y a « bonheur » quand tous les désirs (passion) de l’individu sont comblés, et cela de manière continue dans le temps. C’est ainsi que l’on distingue « être heureux », qui n’est que furtif, du « bonheur » qui sous entend une continuité dans le temps. Il y a indéniablement quelque chose de personnel dans le bonheur : il s’agit presque de « vie privée » tant il touche à notre « Moi » profond. Il apparaît effectivement que le bonheur n’est qu’une illusion : il représente un idéal, un modèle qui répondrait à la satisfaction de tous les désirs dans le temps, une sorte « d’utopie » (au sens large) du genre humain. Néanmoins, notons que dans sa poursuite effrénée du bonheur, l’homme peut atteindre un stade de « bien être », un bonheur momentané ; autrement dit, même sans atteindre le bonheur, on peut être heureux. L’homme s’approche alors au plus près du bonheur sans y accéder : c’est ce qui motive l’homme dans sa quête du bonheur ; il le frôle sans jamais l’atteindre. Mais aussi, par son étymologie, le bonheur (bon-heur) renvoie au hasard. Serait heureux celui qui a de la chance. Et, en effet, si être heureux signifie voir tous ses désirs satisfaits, ne devons-nous pas admettre que cela relève plus du hasard que de notre volonté ?

Tout d’abord, le bonheur dépend de la santé. Quant on est en bonne santé, on est de toute façon plus heureux que si on était malade. La santé semble donc être un domaine dans lequel la volonté ne suffit pas à nous prémunir contre les coups du sort. Alors, nous sommes impuissants face au hasard de la vie. Par exemple, un homme qui ne boit pas, ne fume pas peut malheureusement avoir le cancer des poumons ou du foie et un homme qui boit et qui fume, ne pas l’avoir. C’est le hasard, la destiné de chacun.  

Ensuite, le bonheur est relié à l’amour. Une personne qui est amoureuse  , est forcément heureuse. Mais l’amour est parallèle au hasard. J’en suis le bonne exemple. Je suis une personne qui pense que à notre âge, on a pas besoin de copine, on doit s’amuser le plus possible et attraper de l’expérience. Mais comme par hasard, sans chercher, je suis tombé sur une fille. Une histoire un peu longue a expliquer mais je n’ai rien cherché pour « être en couple ». Maintenant, ça va faire 1an avec elle, et je suis heureux. Donc par conséquent, le hasard fait bien les choses, il fait le bonheur.

Enfin, être heureux signifie ne manquer de rien. Or, un tel état de satisfaction totale semble difficile, impossible à atteindre. A peine avons-nous satisfait un désir qu’un autre apparaît. Le désir ne semble pas être quelque chose que l’on puisse maîtriser mais une force qui nous domine. Pire encore, le bonheur suppose une satisfaction durable, continue. Le plaisir, cette décharge ponctuelle éprouvée lorsqu’un désir est satisfait ne suffit pas à faire notre bonheur, qui lui est durable. Là encore, il semble ne pas dépendre de nous d’accéder à un tel état. Si nous pouvons mettre en œuvre nos forces pour satisfaire ponctuellement un désir, comment nous assurer que cela durera ?

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