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Sommes-nous Libres De Nos Opinions ?

Note de Recherches : Sommes-nous Libres De Nos Opinions ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Octobre 2012  •  1 412 Mots (6 Pages)  •  2 606 Vues

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Sujet : « Sommes-nous libres de nos opinions ? »

Principaux sens du sujet :

1er sens : avons-nous les opinions que nous voulons ? est-ce bien nous qui

choisissons nos opinions ?

2è sens : ne sommes-nous pas dépendants ou prisonniers de nos opinions ?

3è sens : peut-on avoir l’opinion que l’on veut ? i.e. penser n’importe quoi ?

Confusion fréquente :

« libre de nos opinions » Þ la liberté d’opinion Þ la liberté d’expression.

On peut peut-être assimiler liberté d’opinion et liberté d’expression

mais à condition que l’opinion désigne l’opinion publique !

Or dans le sujet proposé, il s’agit de « nos » opinions et non pas de l’opinion

publique.

1ère Remarque :

De plus, la question de savoir si l’opinion publique est libre c’est-à-dire si elle

jouit de la liberté d’expression donne lieu à un faux problème théorique.

C’est un problème politique mais pas un vrai problème philosophique.

Il est évident que dans certains pays la liberté de l’opinion publique est brimée.

2è Remarque :

Un plan en deux parties n’est pas philosophique. Dans le meilleur des cas, il se

contente de constater le problème : en l’occurence, une partie qui indique que

nous sommes libres de nos opinions et une deuxième partie qui indique que

nous ne sommes pas libres. Mais il manque une confrontation entre ces deux

parties.

On ne peut pas dire une chose et son contraire simultanément et sous le même

rapport. Il faut montrer comment on peut penser les deux ensembles i.e.

comment les articuler...que ce soit pour réfuter une position ou concilier les

deux positions. D’où la nécessité d’une troisième partie.

Analyse des termes du sujet :

« être libre » : 1) ne pas être dépendant ou entravé ; 2) être autonome

« opinion » : pensée personnelle, subjective qui n’est pas rigoureusement

fondée en raison

Analyse du sujet ou les 3 problématiques possibles :

A partir du 1er sens : « est-ce bien nous qui choisissons nos opinions ? »

Si l’opinion est une pensée personnelle comment pourrions-nous ne pas être

pleinement les auteurs de nos opinions c’est-à-dire libre de nos opinions ?

A partir du 2e sens : « ne sommes-nous pas dépendants ou prisonniers de nos

opinions ? »

L’opinion nous est personnelle i.e. dépend de notre arbitre ou arbitraire dans la

mesure où elle n’est pas fondée en raison, comment dès lors pourrait-on être

prisonnier de ce que « nous » pensons ?

A partir du 3è sens : « peut-on avoir l’opinion que l’on veut ? i.e. penser

n’importe quoi ? »

Peut-on penser n’importe quoi ou encore n’importe comment ?

N’y a-t-il pas une incompatibilité entre l’arbitraire de ma subjectivité (i.e. ma

liberté) et la pensée qui est à l’oeuvre dans l’opinion ?

La pensée échappe-t-elle à toute règle ou toute nécessité ?

Plusieurs plans possibles :

Question : faut-il choisir l’un des sens ? utiliser les trois sens ? ou deux ?

Pour répondre à cette question, il faut se demander si ces sens ne se recoupent

pas, autrement dit, si l’on ne s’expose pas à des répétitions.

Examen de 1ère problématique : Si l’opinion est une pensée personnelle

comment pourrions-nous ne pas être pleinement les auteurs de nos opinions ?

Mais est-il si sûr que nos choix et notre pensée relèvent entièrement de notre

personnalité ? Bien plus, si notre personnalité ne dépend pas de nous, ne

risquons-nous pas d’être déterminés dans nos opinions ? A quelle condition

nos opinions pourraient-elles être libres ?

Examen de 2ème problématique : « ne sommes-nous pas dépendants ou

prisonniers de nos opinions ? »

Dans la mesure où l’opinion est personnelle i.e. dépendante de notre arbitre,

on peut penser d’abord qu’on n’est pas prisonnier de ce que « nous » pensons.

Par définition, nous pouvons changer d’opinion au gré de nos humeurs ;

l’opinion n’est pas définitive. [Mais la possibilité d’en changer induit-elle la

liberté pour autant ? (cf. 1ère problématique)]. L’opinion (préjugé) ne nous

maintient-elle pas pluôt dans un état d’aliénation : de dépendance ou

d’hétéronomie ?

Enfin, laisser libre cours à notre arbitraire est-il facteur de libération ? n’estce pas au contraire conférer davantage d’ascendant à nos passions, à la partie

tumultueuse de notre âme ?

Examen de 3ème problématique : « peut-on avoir l’opinion que l’on veut ? i.e.

penser n’importe

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