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Philosophie : Criton

Fiche : Philosophie : Criton. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Septembre 2018  •  Fiche  •  6 004 Mots (25 Pages)  •  985 Vues

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Philosophie :

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  1. Résumer en détails le texte page 7 à 37 :

        Criton, est un dialogue philosophique composé de 5 parties évidentes, le Préambule, l’Argumentaire de Criton, la Réponse de Socrate, l’Examen Dialectique Direct, et la Prosopopée des lois c’est-à-dire l’examen dialectique par réfutation.

        Lors de la lecture du Préambule, nous constatons que cela correspond à une introduction de l’œuvre, Criton rend une visite de bon matin à son ami le philosophe, Socrate, peu avant son exécution lui apportant une triste nouvelle. En effet la date de son exécution n’est pas fixée mais elle ne tardera malheureusement pas. Et par la suite Socrate, lui raconte un rêve étrange qu’il fit. Dans ce rêve une femme lui dit « Socrate, au troisième jour, tu arriveras dans une Phtie fertile ». Criton interprète ce rêve d’une façon triviale, comme étant la mort imminente de son ami, Socrate lui a une interprétation plus profonde et philosophique, il comprend que son âme va enfin être délivrée de son corps.

        C’est alors qu’une nouvelle partie commence, l’Argumentaire de Criton. Ce dernier dans un premier temps expose les malheurs qui l’accableront suite à la mort de Socrate, déjà il perdra une ami irremplaçable, Socrate étant son ami d’enfance, puis il s’attache et insiste énormément sur la ruine de sa réputation puisqu’il s’occupe beaucoup de l’opinion des gens, selon Socrate cela est une erreur, seul l’opinion des gens sensés est intéressant parce que les autres agissent aux hasard.

        Suite à cela, Criton tente de lever les craintes de Socrate. Il lui explique que ses amis sont prêt à prendre de gros risques pour lui y compris en dépensant une grosse somme pour soudoyer les juges et gardiens ce qu’il a déjà fait. De plus il essaye aussi de lever les craintes que Socrate aurait pour lui même, que beaucoup serait prêt à l’aider dans son exil. Cependant Criton ne cerne pas le véritable problème et les véritables craintes de Socrate.

        Et c’est enfin que Criton veut dissuader Socrate de répandre la honte sur lui-même par sa conduite injuste, sur sa famille et surtout sur l’abandon de ses fils qu’il ne pourra élever et éduquer s’il meurt, cela serait de la lâcheté pour Criton. Mais aussi sans oublier la honte qu’il répandrait sur ses amis suite à son immobilisme, Criton a peur que les gens autour disent de lui qu’il n’a pas réussi à sauver son ami, ou qu’il n’a pas mis tous les moyens en œuvre pour. C’est alors qu’il en conclut que Socrate doit faire un choix maintenant sous l’émotion et qu’il ne doit pas réfléchir, mais Socrate va patiemment reformuler le problème.

        Viens alors la deuxième partie qui est la Réponse de Socrate face aux arguments de Criton. Tout d’abord, Socrate oppose ce qu’il appelle l’examen à l’empressement de Criton. Il veut réexaminer la question et être convaincu par de bons et raisonnables arguments et non avoir sa conduite dictée par des craintes, c’est pourquoi il pense que la valeur d’un principe ne dépend pas des circonstances.

        C’est pourquoi Socrate développe sa pensée du fait que tous les jugements ne se valent pas et qu’il ne faut pas se fier au jugement des gens sensés.  En effet, il développe une idée selon laquelle le jugement d’autrui n’est pas important si cela vient d’une personne quelconque, se laissant porter par le hasard et les émotions.

        Après, il illustre son idée par une analogie avec le corps et l’âme. Petit à petit et par étapes il avance dans son développement, disant qu’un homme qui désobéit en souffrira un jour ou l’autre aussi bien sur le corps que sur l’âme. C’est pour cela qu’il est préférable d’écouter ceux qui s’y connaissent plutôt que l’opinion publique, contrairement à ce que fait Criton, Socrate lui ne se fie donc pas au grand nombre.

        Enfin, nous en venons à la véritable question à se poser, « est-ce juste ou non ? ».  En effet il démontre habilement que les arguments de Criton ne son pas valables parce qu’il faut raisonner à partir de prémisses communes. C’est alors qu’il pose un ultimatum, si cela est juste ils s’enfuiront sinon il restera à sa place de condamner. Criton tombe d’accord.

        L’examen Dialectique direct commence, ils le mènent ensemble à l’aide de réels arguments en quête de la vérité.

        Socrate conduit cet examen, et commence par rappeler un principe commun du quel on ne doit jamais être injuste, même quand on subit une injustice, on ne doit donc jamais faire du mal à autrui même quand celui-ci nous a fait du mal, ou en cas de vengeance. Ce n’est pas une opinion partagée mais c’est alors celle de Socrate et Criton qui est d’accord. Socrate avance donc, et dit que fuir serait un acte injuste parce qu’il ferait du mal à des gens, mais Criton ne comprenant pas, Socrate opte pour un changement de méthode.

        C’est ce que l’on appelle un Examen Dialectique par Réfutation, il fait l’hypothèse de la fuite et discute avec les lois, c’est aussi une prosopopée de ces dernières. Il décompose cela en deux parties, le premier mouvement est alors que l’individu n’a pas  à s’opposer aux lois. En effet, désobéir aux lois, c’est les détruire. A quoi servent des lois si personne ne les respecte ? Elles n’ont alors plus aucun pouvoir pour défendre ses citoyens.

        De plus, l’individu n’est pas sur le même plan que les lois, nous constatons qu’il s’est déjà engagé à obéir et aussi qu’il doit sa naissance et son éducation aux lois. Que peut-il leurs reprocher alors que Socrate leurs doit tellement de choses ? Il ne peut pas les trahir pour entre autre ses trois raisons.

        C’est pourquoi nous pouvons admettre que désobéir serait triplement injuste. Premièrement, parce que l’individu n’obéit pas aux lois, elles qui l’ont nourrit, parce qu’il était d’accord pour leurs obéir, l’individu a donc menti s’il désobéit, et enfin parce qu’il ne les convainc même pas de son innocence. Et Socrate en tant que citoyens Athéniens et concerné par cela.

        Le deuxième mouvement lui, étudie le cas de Socrate plus précisément. C’est alors que nous verrons que ce raisonnement s’applique à Socrate plus qu’à un autre, parce qu’il a montré un fort attachement à sa cité en ne partant jamais, en se battant pour sa patrie, en y fondant sa famille, en disant préférer la mort à l’exil. Tous ses engagements il ne peut par conséquent pas les trahir. Mais en plus d’être attaché à sa cité, il est attaché aux lois puisqu’il s’engage librement à leur obéir, et en préférant aucune autres législations même bonnes. Donc Socrate est plus que tout autre citoyen d’Athènes et doit respecter les lois présentes.

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