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Texte de Descartes

Commentaire de texte : Texte de Descartes. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Janvier 2021  •  Commentaire de texte  •  1 378 Mots (6 Pages)  •  506 Vues

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        L’erreur est une faute commise en croyant vrai ce qui est faux ou faux ce qui est vrai. C’est un phénomène universel et humain, dont chacun peut prendre conscience par ses expériences propres. Et comme l’a dit Edouard Herriot, « L’erreur a créé beaucoup plus que la vérité ». Or nous pouvons nous demander ce qui engendre ces erreurs. En effet on se permet à affirmer que la cause de nos erreurs découle entièrement de notre jugement faussé par notre cœur ou nos considérations émotionnelles. En revanche ici, Descartes ne se limite pas à cette allégation mais affirme que l’erreur est usage de la liberté humaine ou libre arbitre en dehors des limites de la raison, soit usage qui n'est possible que parce que l'homme est un être imparfait. Ainsi soit il selon Descartes nous avons la volonté de se tromper, ce qui semble absurde car personne souhaite se tromper contrairement à la volonté de posséder la vérité.  Ainsi afin répondre à ce problème nous allons l’étudier en trois parties distinct, soit par comprendre le sens de cette notion puis par ses résolutions qui ne portent pas que sur l’attitude de volonté mais aussi le désir de la vérité pour contredire l’erreur.

 

        En premier lieu nous analyserons la position du problème avec l’étonnement initial puis la contradiction qui l’accompagne. Dans ce texte Descartes commence sa réflexion par l’affirmation de la compréhension que l’on puisse être étonné qu’il y ai de l’erreur dans nos jugement, « on s’étonnera […] l’erreur en nos jugements ». Pourtant, pourquoi être interloqué alors qu’on s’accorde à croire que nos sentiments ou notre intuition sont les causes de nos mauvais jugements. Or il nous insiste à croire que nos jugement sont corrompu car nous en avons la volonté, ainsi cette capacité à vouloir se tromper nous permet de décider de nos jugements. Par conséquent cette faculté c’est le choix de vouloir affirmer, démentir ou encore tergiverser un jugement. Par suite l’erreur est le fait d’un usage de notre libre arbitre qui, n’étant déterminé par rien d’autre que lui-même, peut juger comme il l’entend. Or il est possible que celui qui juge puisse se trompé en commettant une erreur. Ainsi « Il arrive que l’erreur se trompe » dit Georges Duhamel.

        Maintenant apparaît une contradiction « personne n’a la volonté de se tromper ». En effet on ne peux vouloir le faux car se serait souhaiter se mentir à sois même. Ainsi c’est impossible de vouloir se tromper sachant préalablement que l’on se trompe. Nonobstant il est possible que quelqu’un puisse se trompé par pur ignorance sans même le savoir, ainsi c’est une erreur involontaire. De plus la naïveté ou plus extrême encore l’ataraxie, peuvent être utilisé par un autre contre ce dernier afin de le tromper, ce qui la encore sont des causes plausibles pour la commission d’erreurs involontaires. Ainsi Descartes soutient la théorie selon laquelle celui qui se trompe le veut, sauf lorsque celui ci à lui même été trompé, « différence entre vouloir être trompé et vouloir donner son consentement à des opinions qui sont cause que nous nous trompons ». Pour ainsi dire la volonté de se trompé exprime le fait de se mentir sois même, relevant sans l’ombre d’un doute un comportement mensongé. C’est pourquoi l’étonnement permet l’élan de l’extrait.

        Après avoir analysé la position du problème il nous faut se pencher sur ses résolutions. Par la suite Descartes appui sur le fait que c’est une attitude déraisonnable ce qui est nul autre qu’une première manière de résoudre le problème de l’erreur. « Personne qui veuille se méprendre expressément », voila la première résolution qui permet de réfuter cette idée que l’on puisse vouloir se tromper sois même alors qu’on a pertinemment conscience des causes. L’erreur est un signe d’imperfection or l’erreur est humaine. Cependant quand on commet une erreur, c’est un acte de se tromper, d'adopter ou d'exposer une opinion non conforme à la vérité, de tenir pour vrai ce qui est faux. Pour ainsi dire commettre une erreur est une forme de faiblesse qui peut inspirer un autre à vouloir nous tromper. Néanmoins personne ne souhaite être trompé et donner une image avec des signes de faiblesses ou d’une naïveté d’esprit. De plus dans ce texte on comprend qu’en aucun cas quelqu’un souhaiterais se tromper. Ce qui en découle nous renvoie à tenter de comprendre quelle est la cause de l’erreur pour un mauvais usage de la volonté. Le jugement s’affine avec l’expérience.

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