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Olivier Reboul - La philosophie de l'éducation, 2001

Commentaire de texte : Olivier Reboul - La philosophie de l'éducation, 2001. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Décembre 2016  •  Commentaire de texte  •  1 846 Mots (8 Pages)  •  2 444 Vues

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Année universitaire 2015-2016 Semestre 1[pic 1]


Fiche de lecture problématisée


Dossier présenté par  

BEAUPERE Léa

Dans le cadre du cours  

De philosophie de l'éducation


De

M. USCLAT


 

en vue de l’obtention de la Licence 1 Sciences de l’Éducation 



Dossier à l’attention de M. USCLAT







Partie 1 : Référence du texte



Livre : Le philosophie de l'éducation
Titre du chapitre : L'autorité  
Auteur : Olivier REBOUL

Source d'origine : livre, 9ème édition

Année de publication : 2001

Maison d'édition : Paris, Presse Universitaire de France



Partie 2 : Synopsis du texte

        Ce cinquième chapitre du livre d'Olivier Reboul «Philosophie de l'éducation» est consacré à l'autorité. D'après l'auteur, l'éducation se manifeste comme un rapport d'autorité entre le maître et l'élève. Il remarque néanmoins que l'autorité est de nos jours contestée et remise en question ; mais également le pouvoir, les institutions, les modèles... Il précise que la demande de libéralisme dans un premier temps à aboutit à un total refus de l'autorité par la suite.
Ainsi Olivier Reboul s'interroge sur la question de la légitimité et sur les multiples figures de l'autorité. Pour lui l'autorité est le pouvoir qu'à quelqu'un de faire faire ce qu'il veut à d'autres sans avoir recours à la violence. Celle-ci peut être liée à la position sociale, à des compétences ou à un ascendant. L'obéissance n'est donc pas purement une contrainte, on peut obéir de son plein gré.

L'auteur distingue six formes différentes d'autorité qu'il dispose de la plus rationnelle à la plus archaïque :
Nous avons d'abord l'autorité du contrat légitimée par le consentement des parties en présence. Lorsque celle-ci est enfreinte, on fait suite à une tricherie ou une fraude.  
La seconde est celle de l'expertise, on suit l'expert sans même prendre garde à ce qu'il nous dis. Enfreindre cette autorité n'est pas une fraude mais une imprudence.
La troisième est l'autorité de l'arbitre, elle tranche un conflit, celle-ci est légitimée par le fait qu'il vaut mieux une décision arbitraire qu'un conflit sans fin. Ici l'infraction signifie désobéissance.
La quatrième est l'autorité du modèle, elle figure durable. Entraînée par le prestige, l'admiration que l'on voue à la personne. L'infraction fait suivre à une inculture.
La cinquième et l'avant dernière est l'autorité du leader. Le leader a un prestige qui pousse les autres à l'admirer et donc à l'imiter ce qui peut se traduire par une volonté d'obéissance.
La dernière est le Roi-père,  c'est l'autorité la plus irrationnelle. Le Roi-père est un chef charismatique cependant il ne l'est pas de façon gratuite. C'est l'autorité de l'adulte sur l'enfant par exemple. L'infraction engendre un sacrilège.    
Olivier Reboul traite également le débat sur l'autorité en éducation. On peut remarquer que les Libertaires ou encore les Contestataires réduisent l'autorité à la seule figure du Roi-père. Cependant, il faut se rappeler qu'il existe plusieurs formes d'autorité, il ne faut donc pas se focaliser sur une seule forme. Par conséquent, un problème va se poser : « Laquelle est la plus apte à éduquer, c'est-à-dire à former la liberté ? ». Cette question va déboucher sur un débat entre les tenants de l'éducation classique et ceux de l'éducation nouvelle. L'éducation classique préconise elle l'éducation du modèle puisque c'est grâce à l'imitation et l'admiration d'un modèle qu'une personne parvient à être elle-même, à penser et à juger selon son opinion. Contrairement à l'autorité classique, la nouvelle prône l'autorité de l'expertise. C'est une autorité qui doit être basée sur les principes du contrat, seulement un problème va apparaître puisque d'autre modèle d'autorité peuvent apparaître à son insu. L'autorité du leader par exemple, dans une classe le maître peut devenir le chef charismatique.
Une autre question va alors se poser sur le contenant de l'éducation « Peut-on laisser choisir les élèves eux-mêmes du contenu de leur éducation ? ».
Kant va émettre une hypothèse répondant à ce problème : « On doit prouver à l’enfant qu’on exerce sur lui une contrainte qui le conduit à l’usage de sa propre liberté ». En fait ce qui est néfaste selon Olivier Reboul c'est l'autorité imposée par la contrainte. L'objectif de l'éducation étant d'apprendre par soi-même, chacun à son rythme puisque la vie entière nous permet d'apprendre. Par conséquent l'éducation nous permettrait de devenir adulte.

Le dernier objet d'étude de ce chapitre est l'éducation et la démocratie. Olivier Reboul commence par nous dire qu'il existerait un lien entre le régime politique d'une Société et la pédagogie qu'elle utilise. Mais attention cette relation est également valable à l'inverse, l'enseignement détermine également la société globale. De plus, l'auteur nous fait remarquer que le mot « démocratie » a un sens très incertain. Des personnes pensent que la démocratie est pédagogique avant tout alors que d'autres vont traduire le terme démocratie par le fait de rendre les élèves plus égaux devant l'enseignement. Cependant pour qu'une société soit réellement démocratique, il faut former des démocrates. Pour cela il faut se fonder sur l'autorité du contrat qui est la base de la société démocratique. Le contrat se présente comme la gestion des projets adoptés en commun. Néanmoins la démocratie impose l'auto-discipline, le sens de la coopération ainsi que le respect de chacun. Un deuxième principe est posé : faire durer le plus possible l'enseignement fondamental. Il faudrait que chaque individu reçoive une même culture de base, aussi long que possible pour permettre à chaque élève et non à une minorité de se cultiver plus longuement au lieu d'intégrer le monde du travail ou de la formation trop jeune. Mais contrairement à ce que l'on pourrait penser, donner le même enseignement à tous renforcerait les inégalités car chaque individu est différent et apprend avec un rythme et des manières qui ne sont pas les mêmes pour tous. L'éducation exige un troisième principe : l'enseignement démocratique doit être objectif. Sous ce terme objectif se cache le sens suivant : Le maître doit enseigner des valeurs et des savoirs qui sortent des sciences, des principes moraux ainsi que les opinions d'un consentement culturel mais en aucun cas ils ne doivent dépendre de sa subjectivité. Un dernier problème s'impose : l'endoctrinement. Ici le rôle de l’État est important puisqu'il doit contrôler l'enseignement afin d'éviter que l'endoctrinement nuise à l'enseignement démocratique.  


                                        
PARTIE 3 : Discuter avec le texte

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