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Etude du contrat social de J.-J Rousseau

Dissertation : Etude du contrat social de J.-J Rousseau. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  11 Février 2017  •  Dissertation  •  1 340 Mots (6 Pages)  •  2 191 Vues

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ETUDE DU CONTRAT SOCIAL DE J.-J. ROUSSEAU

PRESENTATION DE L’AUTEUR ET DE L’ŒUVRE

Jean-Jacques ROUSSEAU est un philosophe-écrivain genevois de langue française. Il est né le 28 Juin 1712 et mort le 2 Juillet 1778. Il a connu une existence du point de vue social marginale. Sa mère est décédée en 1712 et son père s’est exilé en 1722 à la suite d’une querelle (bagarre). La réflexion politique Rousseau débute par le constat que : « Tout tenait radicalement à la politique » . Comme l’homme est dépravé par la société, il est nécessaire de l’éduquer pour qu’il puisse vivre dans un Etat de liberté. La première tâche de la politique, art d’administrer la société, est de former de bons citoyens. Le Du contrat social n’est pas son premier ouvrage politique. Mais l’originalité de cet ouvrage réside dans le fait qu’il propose un remède au désordre social. Dans ce fameux ouvrage, Rousseau cherche les principes de légitimité du pouvoir politique. Pour cela, il fait recours à la notion de contrat.

ETUDE DU CONTRAT SOCIAL OU PRINCIPE DU DROIT POLITIQUE

Dans cet ouvrage condamné à Paris et à Genève, ROUSSEAU cherche à découvrir et établir les conditions de possibilité d’une autorité légitime. Le Du contrat social est un traité de philosophie politique qui montre comment l’homme, de l’état de nature à l’état civil, a institué un ordre social juste. Dès le préambule du Livre I, il énonce explicitement son projet : « Je veux chercher si dans l’ordre civil il peut y avoir quelque règle d’administration légitime et sûre, en prenant les hommes tels qu’ils sont, et les lois telles qu’elles peuvent être ».

Mais quel est le fondement de l’autorité politique ? Qui détient la souveraineté ? Qu’est-ce que la volonté générale ? La liberté est-elle possible ? Comment concilier obéissance et liberté ? Qu’est-ce que la loi ?

Le Du contrat social est composé de quatre livres. Les deux premiers livres s’intéressent à l’autorité politique et les deux derniers montrent la mise en pratique de l’autorité politique.

Le livre I : le contrat ou pacte social. Il s’agit ici de voir le fondement de l’autorité politique. Pour cela, Rousseau, dans les chapitres II, III et IV, fait une critique acerbe des conceptions qui soutiennent que l’autorité politique est fondée soit sur l’autorité paternelle soit sur le droit du plus fort. Pour lui, le fondement légitime de l’autorité politique est le contrat social (Chap. 5). Celui-ci est un engagement mutuel de chacun envers tous et de tous envers chacun, bref un consentement unanime. En réalité, explique Rousseau : « Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale, et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout ». Chacun est non seulement libre mais participe à la volonté générale. Par conséquent, le souverain ne peut être que le peuple. Par le contrat social, « l’homme perd sa liberté naturelle et un droit illimité à tout ce qu’il le tente et qu’il peut atteindre ; ce qu’il gagne, c’est la liberté civile et la propriété de tout qu’il possède ». C’est ce qui fait dire à ROUSSEAU que « l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté ». Le renoncement à la liberté est compatible avec la nature humaine. La fondation de la société a deux origines : psychologique (l’utilité commune est ce qui rend possible l’union) et juridique (contrat social est ce qui cette union légitime).

Le livre II : la souveraineté. La souveraineté en tant qu’exercice de la volonté générale, est inaliénable, indivisible et absolue. La Volonté générale a pour objet le bien et l’intérêt commun ; elle s’exprime par un vote auquel prennent part tous les citoyens. Elle est différente de la somme de toutes les volontés particulières qui ne visent que l’intérêt privé. Il faut souligner que même si le pouvoir du souverain est absolu, il ne se limite qu’aux conventions générales, au caractère de la volonté générale. Le souverain dispose donc du droit de vie et de mort sur ses sujets et la peine de mort est légitime.

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