Fiche De Lecture - Le Contrat Social de Rousseau

Du Contrat Social

Ou Principes du droit politique

de Jean-Jacques Rousseau

Livre Premier :

- Chercher dans l’ordre civil, des règles d’administration légitime et sure

o En fonction de ce que « le droit permet avec ce que l’intérêt prescrit »

Chapitre 1 : Sujet de ce premier livre

- « L’homme est né libre et partout il est dans les fers »

- « L’ordre social est un droit sacrée qui sert de base à tous les autres »

o Mais ne vient pas de la nature

o Donc fondé sur des conventions

- But : chercher les conventions qui fondent l’ordre social

Chapitre 2 : Des premières sociétés

- La famille = la plus ancienne de toutes les sociétés

o Rapport enfant/père : Poursuivent lien naturel volontairement

o La famille se maintient donc par convention

- Liberté commune est une conséquence de la nature de l’homme :

o « Sa première loi est de veiller à sa propre conservation »

- Famille est donc le 1er modèle des sociétés politiques

o Chef = père // Peuple = enfants

o Tous nés libres et égaux, « n’aliènent leur liberté que pour leur utilité »

o Mais différence : l’amour familiale ≠ plaisir de commander (Etat)

- Grotus : pouvoir humain pas en faveur de ceux qui sont gouvernés

o Etablir le droit par le fait (ex : esclavage)

o « Genre humain appartient à une centaine d’homme »

- Caligula :

o Pâtre > troupeau, comme le chef > peuple

o Analogie : roi = dieu ou peuple = bêtes

- Aristote :

o Homme pas égaux : Naissent pour esclavage ou pour domination

o Aristote prenait l’effet pour une cause

o « La force a fait les premiers esclaves, leur lâcheté les a perpétués »

Chapitre 3 : Du droit du plus fort

- Nécessité de transformer la force en droit et l’obéissance en devoir

o Force = puissance physique : aucune morale ne peut en résulter

o Force = acte de nécessité ou prudence, ne peut être un devoir

- « ce mot de droit n’ajoute rien à la force ; il ne signifie ici rien du tout »

- Obéissez aux puissances = précepte bon, mais superflu

o Ne sera jamais violé sous menaces

o Mais quand on enlève la menace, on n’est plus obligé de s’y soustraire

- Donc « force ne fait pas droit » et « on n’est obligé d’obéir qu’aux puissances légitimes »

Chapitre 4 : De l’esclavage

- On a vu :

o « aucun homme n’a une autorité naturelle sur son semblable »

o « la force ne produit aucun droit »

Donc il reste juste convention comme base de toute autorité légitime

- Grotius :

o Si un homme peut aliéner sa liberté, un peuple peut le faire aussi

o Mais Rousseau : aliéner = donner ou vendre

• Un esclave se vend au minimum pour sa subsistance

• « mais un peuple, pourquoi se vend-il ? » : un roi ne fournit pas subsistance, il la prend du peuple

• Donc peuple se donne à condition qu’on prenne leur bien ? impossible

- Despote assure à ses sujets la tranquillité civile

o Mais le despote peut aussi attirer des guerres par son ambition

o « Qu’y gagnent-ils, si cette tranquillité même est une de leur misère ? » : on vit aussi tranquille en cachot …

- « Dire qu’un homme se donne gratuitement, c’est une chose absurde et inconcevable […]. Dire la même chose de tout un peuple, c’est supposer un peuple de fous »

- Un homme peut s’aliéner, mais il ne pas aliéner ses enfants

o Chaque génération doit donc pouvoir choisir et légitimer le gouvernement

- « Renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’homme »

o Chose absurde : il n’y a pas de contrat puisqu’ « on est engagé à rien envers celui dont on a droit de tout exiger »

- Grotius : guerre origine du droit d’esclavage

o Vainqueur : droit de tuer le vaincu, qui peut racheter sa vie contre sa liberté

- Mais : « Ce prétendu droit de tuer ne résulte en aucune manière de l’état de guerre »

o « C’est le rapport des choses et non des hommes qui constitue la guerre »

o « La guerre privé ou d’homme à homme ne peut exister »

• Ni dans état de nature : il n’y a pas de propriété constante

• Ni dans état de droit : tout est sous l’autorité des lois

- La guerre :

o Pas une relation d’homme à homme

• De soldat à soldat

o Mais relation d’état à état

• Un état ne peut avoir comme ennemis des hommes

- Déclaration

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