La peine de mort

La Peine de mort

La peine de mort est l’une des premières sanctions pénales, elle est présente dans les plus anciens textes de loi qui existe. Celle-ci représente la punition du groupe envers un individu qui ne respecte pas les règles de vie de sa communauté. Son rôle est essentiellement la dissuasion et la mise hors d’état de nuire.

   Elle a été une loi commune jusqu’au début du XIXe siècle, et encore aujourd’hui c’est une sanction universellement reconnu et appliqué dans certains pays. Elle a été présente depuis les premières civilisations, des traces ont été retrouvées dans des civilisations tel que : Mésopotamie, Grecs anciens, Romains et aussi dans certaines sociétés médiévales. Cependant, elle a commencée à être remise en cause à partir du    XIXe siècle, puis a finit par être abolie dans la majorité des pays du monde. Encore aujourd’hui elle perdure encore dans certains pays et reçoit beaucoup de soutiens.

  Pour les philosophes antiques, la peine de mort protège la société et répare le dommage causé. La peine de mort a inspiré le droit pénal occidental jusqu’au XVIIe siècle, époque où apparurent les premières réflexions sur l’abolition de la peine de mort, le mouvement abolitionniste a été crée en 1757 à Paris, il coïncide avec la publication de l’œuvre de Cesare Beccaria qui tend à contester l’efficacité de la peine de mort. Beccaria n’est pas le seul, mais il est le premier à exprimer clairement cette opinion. Voltaire, Philosophe des Lumières le soutenait.

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Avec l’abolition de la peine de mort, certaines méthodes d’exécution disparaissent complètement de la surface de la Terre. En 1974, en Espagne, Salvador Puig i Antich est la dernière personne exécutée par strangulation, à l’aide d’un garrot.

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En 1977, à Marseille, Hamida Djandoubi est la dernière personne décapitée à l’aide d’une guillotine.

Alors que les démocraties occidentales abolissent la peine de mort chacune à son tour, la Cour Suprême des Etats-Unis semble mettre la fédération dans la tendance, en déclarant par cinq voix contre quatre dans l’arrêt Fuman V. Georgia de 1972, que la peine de mort viole la constitution. Dans un autre arrêt, celui de Gregg V. Georgia de 1976,  la cour déclare cette fois-ci que la peine de mort est constitutionnelle mais doit respecter de nombreuses conditions (possibilité obligatoire de pouvoir prononcer une peine inférieure). Il n’y a pas eu d’exécution pendant dix ans dans tout le pays (de 1967 à 1977).

Il est cependant rare qu’elle soit rétablie dans les textes de loi après avoir été légalement abolie, bien que des tentatives aient parfois eu lieu.

Sauf dans quelques pays où son application est automatique (Iran, Singapour, Malaisie…). L’étape du procès est très importante car c’est celle qui détermine si l’accusé doit être condamné à mort ou non.

Dans trente états américains sur les 35 qui l’appliquent, la condamnation à mort ne peut être prononcée que sur un verdict d’un jury de 12 personnes. Dans la plupart de ces états, la perpétuité réelle est prononcée si le jury ne parvient pas à l’unanimité (c’est le cas du Texas et en Californie) et la peine de mort est donc exclue.

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