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Suis Je Le Mieux Placé Pour Savoir Ce Que Je Suis ?

Dissertation : Suis Je Le Mieux Placé Pour Savoir Ce Que Je Suis ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Février 2013  •  6 910 Mots (28 Pages)  •  1 340 Vues

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Pourquoi la conscience de soi s’achève-t-elle dans les rapports avec l’autre ?

a) Afin de répondre à cette nouvelle question, demandons-nous d’abord ce qu’il faut comprendre par l’idée d’Autrui puis ce que révèle les rapports avec l’autre.

1. L’idée d’Autrui renvoie d’abord à un alter ego. La notion est complexe car Autrui est à la fin un autre que moi et un autre moi. Autrui m’apparait à la fois comme un « être en soi », étant un objet de mon extériorité, et comme un « être pour soi », étant lui-même un sujet doté d’une conscience, je dois ainsi le « distinguer de moi-même, donc le situer dans le monde des objets, et le penser comme conscience » (Maurice Merleau-Ponty, Phénoménologie de la Perception) . J’identifie autrui immédiatement par la perception de son corps, un transfert s’opère alors quand je saisis la ressemblance entre mon corps et le corps de l’Autre ce qui me permet de comprendre que je suis en présence « d’un autre moi ». Autrui est un visage que je rencontre, il est d’abord une présence qui s’impose à moi de façon transcendante par le regard qu’il pose sur moi.

2. L’idée des rapports avec l’Autre se situe dans une des caractéristiques fondamentales de l’homme qui est sa sociabilité. Ainsi peut-on comprendre la position d’Aristote pour lequel l’Homme est « un animal politique par nature ». En d’autre terme c’est dans l’essence de l’homme de vivre en cité. Il est une « créature sociale » qui éprouve le « nécessité de vivre avec ceux de son espèce » (John Locke, Essai philosophique concernant l’entendement humain). Le « mitsein » heideggérien suggère également la coexistence permanente avec Autrui. Il y a une intersubjectivité Le dialogue constitue une forme essentielle du rapport à Autrui qui me permet un échange de savoirs et d’idées mais également qui me permet pour moi d’apprendre à connaitre cet « autre moi » et inversement.

Réponse à a) En somme si l’idée de la conscience de soi s’achève dans les rapports avec l’autre, c’est dans la mesure où par l’intermédiaire d’Autrui, je peux apprendre à me connaitre.

B) En tout état de cause, Autrui est nécessaire à la conscience de soi car il permet par sa présence par le regard qu’il porte sur moi de construire mon identité . est celui par lequel je gagne mon « objectité ». Ainsi et par exemple, Autrui est une condition au sentiment de honte, car la honte est d’abord « honte devant quelqu’un ». Lorsque je fais un geste déplacé, seul, je ne prendrais pas compte de mon acte, c’est uniquement grâce a la présence d’Autrui que « (…) je suis en mesure de porter un jugement sur moi-même comme sur un objet car c’est comme objet que j’apparais à Autrui » (Sartre, L’Etre et le Néant). En d’autres termes, la présence d’Autrui me permet de prendre acte de mon comportement et de le juger de façon objective, je me représente ainsi tel que j’apparais dans la perception d’autrui

De plus, comment ne pas reconnaitre une certaine opacité de notre âme ? Il semble évident que je ne connais pas toujours la raison d’être, « (…) la nature de ma pensée, de ma volonté, de mes sentiments, de mes passions, de ma douleur, ni les rapports que toutes ces choses ont entre elles » (Nicolas Malebranche, Entretien sur la métaphysique et la religion). La nécessité de la méthode cathartique ou encore de la psychanalyse freudienne trouve son fondement dans cette opacité de notre âme. La présence du psychanalyste peut me permettre de donner des explications à mes rêves, à mes lapsus, ou à de nombreux autre trouble et ainsi elle permettra de mieux me connaitre moi-même.

c)En résumé si la conscience de soi s’achève dans les rapports avec l’autre, c’est parce que l’autre m’observe de façon objective et en ce sens sa perception de moi-même permet de compléter la mienne qui elle est subjective.

d) Au total et dans tous les cas, si la conscience de soi est une expérience personnelle , il reste que Autrui a un rôle dans la prise de conscience de soi.

Pourquoi la conscience de soi s’achève-t-elle dans les rapports avec l’autre ?

a) Afin de répondre à cette nouvelle question, demandons-nous d’abord ce qu’il faut comprendre par l’idée d’Autrui puis ce que révèle les rapports avec l’autre.

1. L’idée d’Autrui renvoie d’abord à un alter ego. La notion est complexe car Autrui est à la fin un autre que moi et un autre moi. Autrui m’apparait à la fois comme un « être en soi », étant un objet de mon extériorité, et comme un « être pour soi », étant lui-même un sujet doté d’une conscience, je dois ainsi le « distinguer de moi-même, donc le situer dans le monde des objets, et le penser comme conscience » (Maurice Merleau-Ponty, Phénoménologie de la Perception) . J’identifie autrui immédiatement par la perception de son corps, un transfert s’opère alors quand je saisis la ressemblance entre mon corps et le corps de l’Autre ce qui me permet de comprendre que je suis en présence « d’un autre moi ». Autrui est un visage que je rencontre, il est d’abord une présence qui s’impose à moi de façon transcendante par le regard qu’il pose sur moi.

2. L’idée des rapports avec l’Autre se situe dans une des caractéristiques fondamentales de l’homme qui est sa sociabilité. Ainsi peut-on comprendre la position d’Aristote pour lequel l’Homme est « un animal politique par nature ». En d’autre terme c’est dans l’essence de l’homme de vivre en cité. Il est une « créature sociale » qui éprouve le « nécessité de vivre avec ceux de son espèce » (John Locke, Essai philosophique concernant l’entendement humain). Le « mitsein » heideggérien suggère également la coexistence permanente avec Autrui. Il y a une intersubjectivité Le dialogue constitue une forme essentielle du rapport à Autrui qui me permet un échange de savoirs et d’idées mais également qui me permet pour moi d’apprendre à connaitre cet « autre moi » et inversement.

Réponse à a) En somme si l’idée de la conscience de soi s’achève dans les rapports avec l’autre, c’est dans la mesure où par l’intermédiaire d’Autrui, je peux apprendre à me connaitre.

B) En tout état de cause, Autrui est nécessaire à la conscience de soi car il permet par sa présence par le regard qu’il porte sur moi de construire mon identité . est celui par lequel je gagne mon « objectité ». Ainsi et par exemple, Autrui est une condition au sentiment de honte, car la honte est d’abord « honte devant quelqu’un ». Lorsque je fais un geste déplacé, seul, je ne prendrais pas compte de

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