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Suis-je le mieux placer pour savoir qui je suis ?

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Par   •  2 Octobre 2017  •  Dissertation  •  1 949 Mots (8 Pages)  •  1 298 Vues

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La biographie et l’autobiographie sont deux genres littéraires relativement proche mais avec une différence notable : une biographie étant le récit de la vie de quelqu’un d’autre, et l’autobiographie le récit de sa vie a soi, l’auteur étant l’acteur, le personnage principal de son livre. S’il fallait choisir entre le biographie et l’autobiographie de quelqu’un, et donc déterminer qui a la meilleure place pour savoir qui est cette personne, il parait évident de privilégier le second choix, car qui de mieux que la personne concerner pour raconter, connaitre, savoir comment j’ai vécu ma vie, et par extension, qui je suis vraiment. La position semble en effet parfaite, évidente au premier abord, il suffit que je me pose une question pour que je me réponde, a moi-même. Je suis le mieux placer pour savoir qui je suis car je suis le plus proche du mois je me connais mieux que personne et depuis plus longtemps que quiconque. Je suis le seul à avoir pleinement accès a ma conscience, a mon intériorité et donc savoir ce qui me différencie des autres, ce qui fais de moi un être a part entière. Cependant être le plus proche ne veut pas forcément dire avoir le meilleur point de vue. En effet, je n’ai parfois pas conscience de mes actes, et ne me reconnais pas dans certaines de mes actions et paroles dont je suis le premiers surpris et qu’autrui m’aide à expliquer. Je manque aussi parfois de discernement, et d’objectivité envers le « moi » par fierté ou par peur par exemple. On peut alors se demander si cette proximité avec moi est un avantage ou un inconvénient pour savoir qui je suis, si je ne suis pas trop proche de moi-même ? Si autrui m’aide parfois à me définir, à me comprendre, qui de moi ou de l’autre me connais le mieux ? Y a-t-il des partis de moi, de ma conscience que je ne connais même pas ? Nous verrons tout d’abord que certes, je suis le mieux placer pour savoir qui je suis, mais qu’il existe des limites à se savoir, fixer par les autres ou par moi-même.

Tout d’abord, il parait évident que je suis le mieux placer pour savoir qui je suis, car personne ne peut renter en moi pour savoir ce qui s’y passe, on peut connaitre les actes, les paroles mais pas l’intérieur d’un sujet. Personne ne put connaitre mon histoire, mon passé aussi bien que je le connais et savoir comment je suis au moment précis ou il me décrit.

En effet, mon histoire et mon passe définisse ce que je suis aujourd’hui, ils définissent mon caractère, mes comportements, mes qualités, mes défauts… et qui de mieux que moi pour connaitre cette histoire car c’est mon vécu, c’est mon ressenti, c’est moi qui conserve tous ces faits dans ma mémoire. Mon identité d’aujourd’hui est donc liée à mon histoire et a la mémoire que j’en garde mais aussi à mon futur, mes projets de vie, mon avenir. Pour Bergson, la conscience qu’un sujet a de lui-même est le temps car l’instant n’existe pas, « la conscience est un trait d’unions entre ce qui a été et ce qui sera, un pont jeter entre le passer et l’avenir » d’où l’importance de la mémoire du sujet et de ses envies futures. De plus, pour le philosophe, la conscience est mouvante est change perpétuellement, notre conscience actuelle est différée de celle du passe et le sera encore dans le future, donc comment l’autre peut nous connaitre, savoir qui nous somme si nous changeons perpétuellement ? Quand autrui comprend et décrit un sujet, son état de conscience n’est déjà plus le même, autrui réalise donc un portrait de moi-même, peut être réel dans le passe mais qui n’est plus la vérité dans le présent.

Le fait que je change perpétuellement ne permet pas à autrui de connaitre le sujet mieux que lui-même, car le temps qu’il le comprenne, il n’est déjà plus le même. De plus, même si le sujet décide de se dévoiler, de se confier entièrement a quelqu’un sans mensonge ni artifice, il reste encore une barrière, celle du langage, car il est impossible de communique de conscience a conscience.

En effet, le langage ne permet pas d’exprimer des êtas de conscience, des sentiment personnelle profond qui nous tourment car il est composé de mot dans leur définition « commun », pratique pour se faire comprendre mais qui ne permet pas de parler de la conscience, elle bien singulière a chacun. Comment signifier quelque chose d’unique avec des mots « étiquette » ? Me connaitre et savoir qui je suis par analogie ou avec le langage est donc impossible, partager ce que je ressens n’est pas comme le ressentir. En ce sens, Simone de Beauvoir explique que les consciences sont hermétiquement clause, qu’on ne peut réaliser pleinement qu’autrui « se sente du dedans comme on se sent soi-même » on ne parle que d’image a image, donc comment l’autre peut me connaitre mieux que moi, s’il ne se rend même pas compte que j’ai une conscience.

IL y a donc un isolement radical du « je », il impossible de communique pleinement et totalement de conscience a conscience et donc impossible que qqu d’autre que ce « je » sache mieux qui il est. Donc si je ne peux transmettre les états de conscience à autrui, je ne peux rien lui t’émettre de moi.

En effet, la conscience est le fondement de tout le reste, de toutes les connaissances que j’ai de moi-même, c’est le point de départ de tout raisonnement, de tout désir, de toutes idée. C’est ce qui me définit moi personnellement, sans aucune influence extérieure car personne n’y a accès a part moi. Même si je ne peux pas l’exprimer, la faite que je ressente un sentiment ou pense à une idée me constitue, définie qui je suis et moi seul le perçois. C’est ce que Descartes défend avec le cogito. Il avance et démontre que l’on peut douter de tout, sauf de soi-même, et plus pressement de l’existence de sa propre pensée, non influencer par un élément extérieur, car celui-ci est non indubitable. Descartes grâce à son doute méthodique et hyperbolique de toute chose a réussi à montrer que la conscience, égale des axiomes mathématiques, est le point de départ de toutes choses.

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