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Se Connaitre Soi même

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Par   •  19 Décembre 2013  •  2 966 Mots (12 Pages)  •  863 Vues

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Nous connaissons tous de notre grand Socrate (470-399 av. JC) philosophe de la Grèce antique considéré comme l’un des inventeurs de la philosophie morale et politique, son très celebre « Connais-toi toi-même » .. !

En fait, cette formule invitait les hommes à se reconnaître faibles face aux dieux.

Socrate en a changé le sens.

Son célébre « Connais-toi toi-même » signifie pour lui : sache que tu n’es qu’un homme qui a des opinions, des désirs et des préjugés. Se connaître apparaît comme le but vers lequel nous devons tendre.

Alors, on peut même se demander s’il ne s’agit pas de la connaissance la plus essentielle, conditionnant toute autre forme de connaissance.

Dans le domaine de la pensée, par exemple, le scientifique ne doit pas se perdre dans ses raisonnements et agir sans conscience ; dans le domaine du sentiment, nous ne devons pas nous laisser guider aveuglément par nos envies, nos rancœurs ou nos haines ; dans le domaine de l’action, nous devons être capables de nous juger et de ne pas nous laisser emporter. Savoir être sage réside avant tout dans un rapport à soi.

Tout d’abord, il faut analyser la question :

Le *peut-on* ? > qui implique la question de la possibilité et du droit

Le *soi-même* > qui correspond à ce qui en soi reste le même.

Au sens philosophique, on doit donc se demander ce qu’est l’essence, ce qu’est le moi (pour Pascal), ce qu’est la substance.

Connaître : Il est nécessaire de parler de la connaissance.

La prétention du sens commun :

Il faut montrer que l’opinion commune qui pense que l’on se connaît est très critiquable. On se dit donc que l’homme a une prétention de la connaissance de soi.

Cette prétention correspond à la conscience de soi.

En effet, l’homme possède, à la différence de l’animal qui n’a qu’une conscience immédiate, une conscience réfléchie. L’animal est capable d’avoir des sensations de ce qu’il fait, cependant, tout cela vaut pour l’espèce tout entière, c’est ce que l’on appelle un instinct. (c’est à opposer au reflex qui n’élabore pas une conduite).

L’homme ne semble pas avoir d’instinct car il peut les repousser, les contrôler. Un instinct que l’on peut contrôler n’est plus un instinct. Ainsi, l’animal a l’instinct de survie, alors que l’homme, si on ne lui apprend pas à survivre dans la nature, il en est incapable. Cet instinct n’est plus présent. L’homme a donc aussi l’impression d’être libre car il a l’impression de ne plus être aussi dépendant qu’un animal…

La pensée commune se présente donc comme un rapport d’immédiateté avec soi. Elle implique que l’one est un « je ».

On doit donc se demander si « je peux me connaître moi-même ? ».

Ce « je » est donc tout à fait particulier, il ne représente plus l’universel de la question du départ, cependant, on étudie le « je » pour pouvoir penser des rapports plus généraux et essayer d’en déduire des lois.

Cependant, à partir du moment où l’on prend un exemple, on est plus en parfaite adéquation avec l’universel. Ainsi, le « je » et le « on » ne sont plus identiques.

Ainsi, si on demande à qqn de se présenter, il cite ses qualités les plus banales… et ça ne correspond pas au « on » général.

Cependant, même en admettant que l’on ne se connaît pas, il est également très facile de comprendre que l’on semble être les mieux placé pour se connaître. On a donc conscience de nous même, mais pas du tout de la connaissance que les autre puisse avoir de nous. Le problème, c’est que l’on a l’intuition de nous même, et on base la connaissance sur cette intuition.

En fait, on base donc notre soi disant connaissance sur une tautologie : Moi, je suis moi !

La pensée immédiate implique une adhésion à soi même, à ce que nous sommes, à notre caractère ontologique (partie de la métaphysique qui étudie l’être). Ce que nous sommes est pleinement donné par notre conscience. On va même jusque dire que l’on est un individu (qui vient d’atome en grec, c'est-à-dire ce qu’on ne peut couper sans en changer la nature), c'est-à-dire un être indivisible. On prétend donc être une totalité, être un.

Ainsi, en résumé, pour l’opinion commune, se connaître, c’est se référer à cette conscience immédiate que nous avons d’être.

Il est nécessaire de critiquer cette vision. En effet, cette soi disant connaissance, reste à l’état de simple perception. Ça n’est pas connaître !

Déjà, connaître

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