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Philosophie cas

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Par   •  16 Octobre 2016  •  Dissertation  •  1 157 Mots (5 Pages)  •  732 Vues

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L'homme relève à la fois de la nature et de la culture. L'étymologie du terme culture permet de donner une certaine unité à la notion.

« cultura »=colere (culte) : cultiver (une terre) ; prendre soins ; entretenir ; vénérer ; habiter.

La culture renvoie primitivement aux rapports de l'Homme avec la nature au sens d'entretenir la  nature en vue de la rendre habitable pour l'Homme.

Il y a l'idée que l'Homme par la culture se détache de son environnement culturel étant de s'élever jusqu'à sa plus haute perfection.

Pour l'Homme, il a différentes façons de rendre le monde habitable = différentes façons d'être humain : diversité culturelle. Au sens ethnique, on appelle culture, depuis la fin du XIXe, « un tout complexe qui inclut les connaissances, les croyances religieuses, l'art, la morale, le droit et toutes les autres capacités et habitudes que l'homme acquiert comme membre d'une société » (Taylor, 1871). Le mot allemand est Kultur, traduit par « civilisation » ou, de plus en plus de nos jours, par « culture ». L'adjectif correspondant est culturel (ex : anthropologie culturelle). Culture s'oppose alors à nature comme acquis à inné. L'ethnologie contemporaine, à travers l’œuvre de Claude Lévi-Strauss, recèle une critique de cette idée totalisante de la culture. Rejoignant le point de vue de Rousseau, elle considère que la culture n'est pas tant un processus qu'un état,  l'être humain ne pouvant exister que dans la culture. Le point d'articulation entre la culture et la nature est prohibition de l'inceste, interdit fondamental sur lequel s'édifient les systèmes de parenté : en désignant, de façon symbolique, les conjoints possibles ou interdits, les systèmes de parenté fondent la possibilité de l'échange entre les groupes humains. Comme le langage, les mythes, ils constituent des fomes arbitraires de mise en forme de la loi. De même, dans le domaine de la culture matérielle, il serait faux de croire qu'il existe des besoins absolus : la satisfaction des besoins est également soumise à l'arbitraire culturel.

Les différentes cultures résolvent à leur manière tous les problèmes de la vie : aucune ne peut être a priori considérée comme supérieure ; l'histoire universelle n'est qu'une illusion ethnocentrique et l'expression d'un rapport de force. On peut toutefois reprocher à cette vision des choses le relativisme auquel elle conduit. On peut aussi penser que c'est de la confrontation d'une pluralité de valeurs et de choix que peut sortir un enrichissement de la culture universelle. Dans un sens plus restreint, la culture désigne une norme d'éducation marquée par certaines exigences de moralité, de goût et de savoir acquises dans la fréquentation d'oeuvres dont la haute valeur spirituelle est généralement reconnue. La culture en ce dernier sens est formation de l'esprit et de la personnalité au contact de la diversité des productions culturelles et vise un idéal d'humanité qui dépasse les différences culturelles. La culture est alors participation aux œuvres les plus représentatives et les plus valorisées de la culture entendue au sens précedent.

La culture n'est plus seulement un état, c'est aussi une exigence de travail. En effet, la philosophie a été cultivé en Grèce par les hommes libres. La culture, dans ce sens, est donc fortement liée à la liberté. Elle est libératrice des contraintes biologiques. La culture est un processus historique au cours duquel l'homme à connaître et à dominer la réalité.

Dans un premier temps, nous verrons d'abord en quoi la culture libère l'homme mais également de quelle manière la culture nous emprisonne.

L'homme fait parti en même temps de la nature et de la culture :

-D'un côté, comme les animaux, les hommes sont des êtres vivants, ils naissent, ils croissent, ils meurent.

Vie biologique avec des besoins qui doivent être impérativement satisfaits sous peine de disparition de l'individu, par exemple, manger et boire mais également de l'espèce comme se reproduire.

-D'un autre côté, les hommes ne sont pas des animaux comme les autres.

A côté de leur vie biologique, ils ont une existence culturelle qui se manifeste par l'art, le langage… Ce sont là des institutions culturelles par lesquelles l'homme s'arrache à la nature, sa vie culturelle n'est pas déterminée par ses instincts.

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