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Notes Pour Une Anthologie Sur La Femme

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Par   •  3 Mai 2015  •  425 Mots (2 Pages)  •  897 Vues

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L’éternel féminin en poèsie

XVIe siècle :

- A l’éclair violent de ta face divine (Aubigné)

- Pour elle-même (Malherbe)

- Quand vous serez bien vieille (Ronsard)

XVIIIe siècle :

- Amitié de femme (Alphonse Lamartine)

XIXe siècle :

- Beauté des femmes (Verlaine)

- Aux femmes (Charles Cros)

- Le pardon (SULLY PRUDHOMME)

Le contenporain (XXe – XXIe siècle) :

- Déclaration (Alphonse Beauregard)

• Définition de la beauté

• Définition de la femme

• « Les ingénus » Paul Verlaine,

• Loin d’apporter un démenti à la réalité de cette image, la recherche que nous avons menée sur un corpus plutôt nourri de poètes parmi les moins connus de l’époque, nous a pourtant révélé l’existence d’un cadre plus complexe, un cadre où l’idéalisation côtoie costamment le dénigrement. D’ailleurs, si on se reporte aux Fleurs du Mal, cet ouvrage fondamental pour l’interprétation de l’imaginaire fin de siècle, on peut constater que pour Baudelaire la femme peut aussi bien dispenser les béatitudes du Ciel que les affres de l’Enfer. En effet, avant d’être bête ou instrument du Diable, la femme est d’abord Muse et Madone. Selon l’architecture interne des Fleurs, on peut estimer qu’elle représente une des tentatives mises en oeuvre par le poète pour se libérer des limites du monde, qui se trouve sous l’emprise du Spleen, et accéder ainsi à la condition de l’Absolu.

• Vingt-trois ans après la publication de la première édition du volume baudelairien, Théodore de Banville, l’auteur des Odes funambulesques, préface en ces termes le Jardin des Rêves de Laurent Tailhade :

« Aux époques semblables à celle-ci, où meurent les Idéals, les autres hommes se consolent avec le matérialisme, avec l’indifférence, avec l’oubli, avec la science et l’âpre recherche ; le poète, non. [...] il ne peut non plus se passer d’idéal, et il est condamné à en chercher un.

Il le cherche alors dans l’amour humain, exaspéré, grandi, devenu religion et culte, dans l’adoration de la Femme, divinisée par son infaillible instinct qui le guide avec certitude [...]. Cette adoration de la Femme est tout à fait particulière aux dernières heures de ce siècle; en d’autres âges elle existe à l’état de fiction, de thème poétique, de cadre littéraire ; aujourd’hui le poète l’a dans son cerveau, sa chair, dans chaque goutte du sang de ses veines, avec tout ce qui souffre et pense, et c’est pourquoi il représente exactement et fidèlement une race d’exilés, en quête d’une foi et d’une patrie.

Oui, c’est une génération entière qui par sa voix se plaint et admire, et glorieusement chante la Femme qui fut esclave, compagne, reine, victorieuse, triomphatrice, mais que nos derniers tourments subis ont seuls vraiment faite idéale et divine. »

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