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Anthologie Sur la femme

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Par   •  25 Juin 2012  •  1 369 Mots (6 Pages)  •  1 797 Vues

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La Bête humaine, Emile Zola

Description de Séverine :

« Dans l’éclat de ses vingt-cinq ans, elle semblait grande, mince et très souple, grasse pourtant avec de petits os. Elle n’était point jolie d’abord, la face longue, la bouche forte, éclairée de dents admirables. Mais, à la regarder, elle séduisait par le charme, l’étrangeté de ses larges yeux bleus, sous son épaisse chevelure noire. »

Boule de Suif, Guy de Maupassant

Description de Boule de Suif :

« La femme, une de celle appelées galantes, était célèbre par son embonpoint précoce qui lui avait valu le surnom de Boule de Suif. Petite, ronde de partout, grasse à lard, avec des doigts bouffis, étranglés aux phalanges, pareils à des chapelets de courtes saucisses, avec une peau luisante et tendue, une gorge énorme qui saillait sous sa robe, elle restait cependant appétissante et courue, tant sa fraîcheur faisait plaisir à voir. Sa figure était une pomme rouge, un bouton de pivoine prêt à fleurir, et là-dedans s’ouvraient, en haut, deux yeux noirs magnifiques, ombragés de grands cils épais qui mettaient une ombre dedans ; en bas, une bouche charmante, étroite, humide pour le baiser, meublée de quenottes luisantes et microscopiques. »

Les Misérables, Victor Hugo

Description de Madame Thénardier :

« Thénardier venait de dépasser ses cinquante ans ; madame Thénardier touchait à la quarantaine, qui est la cinquantaine de la femme ; de façon qu’il y ait un équilibre d’âge entre la femme et le mari.

Les lecteurs ont peut être, dès sa première apparition, conservé quelques souvenirs de cette Thénardier grande, blonde, rouge, grasse, charnue, carrée, énorme et agile ; elle tenait, nous l’avons dit, de la race de ces sauvagesses colosses qui se cambrent dans les foires avec des pavés pendus à leur chevelure. Elle faisait tout dans le logis, les lits, les chambres, la lessive, la cuisine, la pluie, le beau temps, le diable. Elle avait pour tout domestique Cosette ; une souris au service d’un éléphant. Tout tremblait au son de sa voix, les vitres, les meubles et les gens. Son large visage, criblé de taches de rousseur, avait l’aspect d’une écumoire. Elle avait de la barbe. [...] »

Les Misérables, Victor Hugo :

Description de Cosette :

« Cosette était laide. Heureuse, elle eût peut avoir été jolie. Nous avons déjà esquissé cette petite figure sombre. Cosette était maigre et blême. Elle avait près de huit ans, on lui en eût donné à peine six. Ses grands yeux enfoncés dans une sorte d’ombre profonde étaient presque éteints à force d’avoir pleuré. Les coins de sa bouche avaient cette courbe de l’angoisse habituelle, qu’on observe chez les condamnés et chez les malades désespérés. Ses mains étaient, comme sa mère l’avait deviné, «perdues d’engelures ». Le feu qui l’éclairait en ce moment faisait saillir les angles de ses os et rendait sa maigreur affreusement visible. Comme elle grelottait toujours, elle avait pris l’habitude de serrer ses genoux l’un contre l’autre. Tout son vêtement n’était qu’un haillon qui eût fait pitié l’été et qui faisait horreur l’hiver. Elle n’avait sur elle que de la toile trouée ; pas un chiffon de laine. On voyait sa peau de çà et là, et l’on distinguait partout des taches bleues ou noires qui indiquait les endroits où la Thénardier l’avait touchée. Ses jambes étaient rouges et grêles. Le creux de ses clavicules était à faire pleurer. Toute la personne de cette enfant, son attitude, le son de sa voix, ses intervalles entre un mot et l’autre, son regard, son silence, son moindre geste, exprimait et traduisait une seule idée : la crainte. »

Les âmes vagabondes, Stephenie Meyer

Description de Jared :

« Sa peau est jaune sous la lumière. Elle relève des pommettes saillantes, un nez long et étroit, des mâchoires carrées. Malgré le rictus de souffrance qui déforme s bouche, je remarque que ses lèvres sont étrangement pleines pour un homme. Ses sourcils et ses cils sont décolorés par le soleil. [...] Ses yeux, marrons clairs sous la lumière, brillent d’un éclat purement humain. »

Germinal, Emile Zola

Description des miniers du nord :

« Les femmes avaient paru, près d'un millier de femmes, aux cheveux épars, dépeignés par la course, aux guenilles montrant la peau

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