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La conscience

Dissertation : La conscience. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Avril 2013  •  Dissertation  •  2 145 Mots (9 Pages)  •  1 002 Vues

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Introduction :

La conscience peut être définie comme la connaissance plus ou moins claire qu’un sujet à de ces états, de ces pensées et de lui même. C’est donc la connaissance de soi et de lui monde du latin

Conciencia (accompagné de savoir). La conscience désigne le savoir que le sujet à de ses différentes opérations. On peut distinguer deux niveaux de conscience : la conscience psychologique et la conscience morale.

La conscience psychologique se subdivise en deux moments que sont la conscience directe et la conscience indirecte :

- La conscience directe : C’est la connaissance diffuse que nous avons de ce que nous faisons. C’est quand la conscience ne se pose pas elle-même comme objet de son investigation - La conscience indirecte : Elle correspond au dédoublement du sujet ce saisissant lui-même en tant que conscience. La conscience indirecte est ce retour de l’esprit sur lui-même par lequel il se rende compte de son propre contenu.

La conscience morale quant à elle exprime notre faculté de juger notre aptitude à distinguer le bien du mal. Cette conscience morale Rousseau l’assimile à un principe inné. Elle serait la marque du divin en nous, cette voix intérieur qu’il nous suffit d’écouter pour agir moralement. Rousseau la chante en ces termes : « conscience, oh conscience ! Instinct divin, immortel et céleste voix guide assuré, juge infaillible du bien et du mal. » Dans tout les cas la conscience est ce qui définit l’homme ; si l’animal en reste au simple sentiment de soi et à l’expérience spontanée où n’émerge pas le moi, l’homme se saisit au contraire comme moi, il est conscient de soi. Mais puisque c’est avec l’auteur du Discours de la Méthode que la conscience va accéder à la dignité d’un concept scientifique, il conviendra d’examiner la place qu’elle occupe dans la philosophie de Descartes. Historiquement, c’est Descartes, en effet qui a posé la conscience de soi comme la terre natale de la vérité, comme cette certitude résistante ou doute et permettant d’avancer dans la voie de la science à partir d’un point fixe et assurer.

I. Les problèmes de conscience chez Descartes :

Le discours de la méthode est une sorte d’autobiographie intellectuelle par laquelle Descartes retrace son itinéraire spirituel c'est-à-dire les différentes étapes de son cheminement intellectuel. La philosophie cartésienne s’origine dans une double de déception relative. D’abord « au monde des livres » et ensuite « au grand livre du monde », cette double déception inaugurée

chez philosophe l’air du soupçon c'est-à-dire du doute systématique. ce doute se veut méthodique, radical hyperbolique. « Pour toutes les opinions que j’avais jusqu’alors reçues en ma

créance, je ne pouvais mieux faire que t’entreprendre une fois pour toute de les rejeter afin d’en remettre d’autre meilleur ou bien les mêmes lorsque je les assujetti au niveau de ma raison ». Mais au sein même du doute universel, une incertitude surgit le cogito qui représente l’évidence de la réflexion. Car douter c’est penser et pour penser il faut être. En d’autre terme, si je doute, je

pense, je suis. D’où la célèbre formule Cogito Ergo Sum (je pense donc je suis. L’évidence du cogito s’avère inébranlable, indubitable ; elle va être pour Descartes le modèle de la vérité la vérité le principe premier de la philosophie : « en remarquant que cette vérité je pense donc je suis étant si ferme et si assuré (…) je jugeais que je pouvais la recevoir sans scrupule (sans hésiter) le principe premier de la philosophie que je recherchais ». Ainsi le cogito va se présenter comme la terre natale de la vérité c'est-à-dire cette base à partir de laquelle je peux m’engager sur la voie sûre de la science. En définissant ainsi la conscience, Descartes fait preuve de solipsisme ; car pour lui la conscience est une substance autonome sans lieu et sans aucun support matériel : elle n’a besoin du monde extérieur ni de mon corps pour exister. Elle est marquée par son immédiateté et sa transparence à elle-même. C’est précisément contre cette conception de la conscience que va s’élever la critique de Husserl et Sartes. La phénoménologie de Husserl va montrer en effet que la

conscience est toujours la conscience d’un être dans le monde. La conscience est toujours la mise en relation d’un sujet pensant et d’un objet pensé ; en d’autre terme toute conscience est conscience de quelque chose. Cela signifie que la conscience ne coïncide jamais pleinement avec elle-même, elle est toujours la visée d’un objet extérieur ; ce qu’il appelle l’intentionnalité la conscience. Dans la même perspective, les analyses de Jean Paul Sartes vise à montrer que la conscience ne contient rien par elle même, elle est informée du point de vue de son contenue par le monde extérieur. C’est pourquoi, il affirme que : « la conscience et le monde ne sont donnés du même coup ; extérieur par définition à la conscience, le monde est par essence relatif à elle ; connaître c’est s’éclater vers, s’arracher à soi pour aller pour là bas vers ce qui n’est pas soi (monde extérieur) ». Cette critique opérée par Sartes et Husserl n’est que l’amorce d’une critique beaucoup plus éloge qui sera effectué par les « philosophes du soupçon » (Marx, Heitzehe et Freud).

II. Le procès de la conscience

- La critique de Marx : selon Karl Marx, la conscience n’est pas une réalité inscrite en dehors du monde comme le pense Descartes. Pour Marx, la conscience est déterminée par les conditions matérielles d’existence des hommes. En d’autres termes les contenus de notre conscience sont inséparables des conditions de notre vie réelle. Exemple : c’est notre situation socio-économique qui commande notre vision du monde et notre conscience. La conscience selon Marx n’est que « le reflet du monde matériel » dans lequel nous vivons : « ce n’est pas la conscience qui détermine la vie, c’est la vie qui détermine la conscience ».

- La critique de Hietzche : Hietzche montre que la conscience est la partie le plus insignifiante en l’homme ; selon lui l’homme est d’abord d’un réservoir d’instinct, de pulsion et de désir. Contrairement à Platon qui nous invite au neutre du corps. Ainsi « toute notre vie pourrait se dérouler sans que ceci est besoin d’entrer dans la conscience ».

- La critique de Freud : dans la perspective de Freud la conscience n’est que la face visible de l’iceberg

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