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Humain, Trop Humain Nietzsche - analyse

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Par   •  18 Avril 2013  •  1 728 Mots (7 Pages)  •  9 243 Vues

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Analyse :

Dans ce texte philosophique, Nietzsche se demande qu’est-ce vraiment le génie ? L’auteur affirme que le génie n’est pas un miracle. Le génie est la conséquence du travail de l’homme et l’artiste n’est pas le seul à posséder ce dernier. Le philosophe nous dévoile sa propre vision du génie, devenir génie n’est en fait pas si compliqué que cela. Mais les hommes se mettent dans des cases et se disent qu’ils n’atteindront jamais « le génie ». Pour finir, il dira que les hommes aiment les choses achevées et c’est pour cela que les artistes sont considérés comme des génies.

Pour Nietzsche, le génie n’est pas spécialement différent du savant, de l’historien et du maître. L’auteur redescend en quelque sorte le génie de son piédestal : il n’est pas inaccessible ni si incroyable que cela. Il essaye de nous prouver que la distinction entre le génie et nous personne dîtes « normale », n’est pas si forte que nous pouvons le penser et même presque inexistante. Pour nous, le génie est un don de la nature, quelque chose d’inné, un talent, qui ne s’apprend pas. Avec ce début du texte, l’auteur veut nous faire comprendre que ce que fait le génie est exactement comme ce que fait « l’inventeur en mécanique » etc… Mais en soit, un inventeur est une personne qui créer quelque chose de nouveau, jamais vu auparavant. On pourrait assimiler cela à un talent, pas donné à tout le monde. Pour Nietzsche, l’inventeur, l’historien ou le maître sont des génies et leurs activités ne diffèrent pas tellement de ce que fait ce dernier : le génie peut être présent dans pleins de domaines. Nietzsche assimile les hommes exerçant ces activités à des hommes « dont la pensée est active dans une direction unique ». En effet, chaque homme faisant une activité à sa pensée tournée vers celle-ci. Pour m’aider à m’exprimer, je prendrais l’exemple du scientifique, s’il cherche à prouver quelque chose, il ne va pas s’amuser à réfléchir au travail de l’artiste ou de quelqu’un exerçant un métier totalement différent de ce qu’il fait. Il a un but, trouver une solution à son problème : sa pensée est active dans une seule direction. Pour Nietzsche, le génie est capable de partir de pas grand-chose, et de créer quelque chose de fabuleux, de merveilleux. Les génies sont ceux qui utilisent tout ce qu’ils possèdent pour réussir et créer ce qu’ils veulent. Mais bien que nous trouvions le génie différent de nous, il se sert de choses ordinaires, simples « matières premières » pour commencer. Mais il finit par réaliser de grandes choses avec le peu qu’il avait au départ. Le philosophe dit qu’ils « observent […] leur vie intérieure », les génies se servent de leur vécu, de leur vie passée, de leurs joies, de leurs peines, de leurs erreurs même, pour créer leurs œuvres et en prenant aussi les autres en considération. Avec tout cela, le génie réalise de magnifiques choses, et il adore cela. Ensuite, l’auteur compare l’activité du génie à celle d’un maçon comme il comparait l’activité de l’inventeur etc… Ici, il dit que l’activité du génie n’est pas innée, cela s’apprend, « d’apprendre à poser des pierres », l’activité du génie n’est pas si extraordinaire que cela, c’est pour cela qu’il la compare à celle du maçon. Son activité est monotone mais le résultat final n’est pas toujours le même, car il y « travaille à y mettre la forme ». En fait, il suffit de choses essentielles pour commencer, des bases, puis avec un peu de d’imagination, il faut essayer de rendre cela joli et donner un sens différent à chaque fois. Puis le philosophe cherche à nous faire comprendre qu’il n’y a pas de différences entre l’activité de l’homme et celle du génie. L’activité de l’homme est compliquée à « miracle » mais celle du génie aussi. Celui-ci ne fait pas de miracles : tout comme l’homme. Tout s’apprend et tout se créer.

Dans cette deuxième partie, Nietzsche s’interroge. Pour lui, il n’y a pas que « l’artiste, l’orateur et le philosophe » qui ont le génie « en eux ». C’est un peu comme un préjugé, comme si « eux seuls y avaient droit » mais Nietzsche essaye de nous expliquer le contraire. Il ridiculise un peu les gens qui pensent comme cela. Le génie, c’est quelque chose de banal, quelque chose que les gens idéalisent. Ils mettent une barrière entre eux même et ce génie, car pour eux, ce dernier reste intouchable. De plus, la définition qu’il donne de « l’intuition » montre bien qu’il trouve que c’est idiot de penser ainsi. Mais en fait Nietzsche vous nous dire que NON, le génie n’a pas de jumelles magiques pour voir à l’intérieur de « l’être ». Il n’est pas non plus un magicien… De plus il n’a pas de don pour avoir une intuition. On croit que le génie est un illuminé, que lui seul a accès à « l’être » et qu’il n’a aucune rivalité à avoir. Mais pour l’auteur c’est une évidence, ils n’ont aucune intuition, c’est une sorte de mythe, quelque chose que les gens ont inventé de toute pièce pour se persuader que cela n’était pas pour eux. Pour l’homme, le génie est quelque chose de fantastique, inaccessible,

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