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Du contrat social, Livre II, chapitres I, II, II, IV, Rousseau

Commentaire de texte : Du contrat social, Livre II, chapitres I, II, II, IV, Rousseau. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Mai 2017  •  Commentaire de texte  •  3 023 Mots (13 Pages)  •  6 354 Vues

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Sommaire

INTRODUCTION

  1. Explication des chapitres

  1. Que la souveraineté est inaliénable

  2. Que la souveraineté est indivisible

  3. Si la volonté générale peut errer

  4. Des bornes du pouvoir souverain

  1. Explication de notions conceptuelles

  1. Souverain, souveraineté

  2. Volonté générale et Volonté de tous

  3. Citoyen et Sujet

  1. Confrontation de la pensée de Rousseau à celles      d’autres penseurs

  • Proudhon, critique de la pensée de Rousseau

CONCLUSION

Introduction

« L’homme est né libre et partout il est dans les fers ». (cf. Livre I, chap. I)

Cette célèbre citation de Jean-Jacques Rousseau traduit sa pensée relative au principe de liberté de l’homme. Selon lui, à l’état de nature l’homme est libre de disposer à sa guise de lui et des objets qui s’offre à lui. Rousseau constate que l’homme n’est pas libre dans la société qu’il observe alors qu’il l’est par nature. Cette aliénation est un fait millénaire et Rousseau ne prétend pas l’expliquer.

Néanmoins, dans les quatre premiers chapitres du Livre II Du contrat social, il traite de l’exercice du pouvoir du peuple par le peuple et les limites de ce pouvoir.


  1. Explication des chapitres

  1. Que la souveraineté est inaliénable

  • L’exercice de la volonté générale peut-il être délégué ?

Dans le premier paragraphe, Jean-Jacques Rousseau affirme que seule, la volonté générale peut diriger l’Etat, selon le bien commun. En effet, les principes établis dans le livre premier établissent que les forces de l’Etat peuvent seulement être dirigées par la volonté générale (l’accord des intérêts particuliers) pour tendre vers le bien commun.

Dans le second paragraphe, Rousseau dit de la souveraineté (l’expression de la volonté générale) qu’elle ne peut être cédée. La volonté ne se transmet pas. Seul le pouvoir se transmet. Par conséquent le souverain (l’exercice du pouvoir par le peuple) ne saurait, sauf renoncer à lui-même, aliéner ou ‹‹ transmettre ›› son propre principe : la volonté générale. La volonté générale est la pensée du souverain. Elle est la “souveraineté en tant que pensée”. Autrement dit, quand le souverain pense, il veut. Il pense l’universel, raison pourquoi sa volonté est générale ou bien n’est pas.

Ainsi, son être étant manifesté dans et par sa volonté, il ne saurait transmettre celle-ci sans se détruire. Le peuple (le souverain en personne) ne transmet pas sa volonté, mais, en revanche, il peut transmettre le pouvoir d’exécuter ses volontés.

  • La volonté générale qui, seule, dirige les forces de l’Etat, ne peut se transmettre.

  1. Que la souveraineté est indivisible

  • L’exercice de la volonté générale peut-il être morcelé ?

Dans sa réflexion Rousseau affirme ‹‹ la volonté est générale, ou elle ne l’est pas ; elle est celle du corps du peuple, ou seulement d’une partie ››. Cette assertion témoigne du fait que la souveraineté de par sa définition même exclut toute éventuelle division. Si la souveraineté pouvait être morcelé en « parties »  ce qui, soit disant au passage, est une contradiction dans les termes – il y aurait destruction de la souveraineté : non pas une volonté une, mais des volontés multiples. C’est-à-dire qu’il y aurait en lieu et place de la volonté générale des volontés particulières.

  • Le souverain est un être collectif, il ne peut être divisé ou exclure quiconque sans quoi il ne serait plus que l’expression d’une volonté particulière.

Jean-Jacques Rousseau distingue par la suite le souverain et le gouvernement, c’est-à-dire le principe de l’autorité des formes en lesquelles cette autorité s’exerce. Il distingue donc la volonté qui est puissance souveraine, du pouvoir qui est l’exécution de la puissance. Autrement dit le « gouvernement » ou les « magistrats » ou encore, « le prince ».

Au sens propre, un acte de la volonté (acte du souverain) est une loi et un acte du pouvoir (acte de gouvernement) est un décret. Si l’on nomme « loi » ce qui n’est qu’un décret, c’est que l’on confond volonté et pouvoir, l’Etat (souveraineté) et le gouvernement.

Cela signifie d’une part qu’il ne saurait y avoir de parties de la souveraineté, car la souveraineté est une, elle est simple et non composée. D’autre part, tout pouvoir est une commission, une « émanation » dit Rousseau, de la puissance. En d’autres termes, le gouvernement est une émanation du souverain. Les magistrats (« le prince ») sont commis par le peuple (le souverain).

  • Seul l’exécutif peut être segmenté, mais ses parties restent subordonnées à la loi, et donc au souverain.

  1. Si la volonté générale peut errer

  • Le peuple peut-il se tromper et vouloir autre chose que son bien, qui est le bien commun ?

« Errer », c’est être dans l’erreur.

Il est impossible, par définition, que le peuple se trompe si c’est bien la volonté générale qui est exprimée.

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