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Du contrat social, livre 1 chapitre 3 Rousseau

Commentaire de texte : Du contrat social, livre 1 chapitre 3 Rousseau. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Mars 2022  •  Commentaire de texte  •  920 Mots (4 Pages)  •  1 263 Vues

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Sohini Nath

Terminale 6

Philosophie politique, Chapitre III

« Du droit du plus fort »

        

Question 1

        Tout d’abord, Rousseau nous invite à méditer sur la légitimité d’un pouvoir politique qui voudrait fonder le droit sur la force. Selon ce dernier, la justification du droit par un autre principe que la puissance n’est en fait qu’un stratagème imaginé par les hommes plus faibles pour échapper à la domination des plus forts. De ce point de vue, les lois humaines qui n’obéissent point à ce principe apparaissent, pour ainsi dire, contre-nature. Néanmoins, en instituant effectivement ce qui s’affirme spontanément dans la nature, c'est-à-dire un « droit du plus fort », on en vient du même coup, comme l’explique Rousseau dans le texte, à détruire cela même qui définit la notion de droit. 

        Nous remarquons une structure argumentative assez  particulière dans le chapitre III du livre 1 du contrat social, publiée par Rousseau, intitulée « Du doit du plus fort » Nous nous amenons a nous questionner sur le droit de la force et sa légitimité politique fondamentale. La lecture nous permet donc de comprendre la logique qu’utilise Rousseau. Le premier paragraphe de cet extrait correspond au premier argument qu’il developpe ; ce philosophe adresse l’origine du droit du plus fort. De plus, il révèle que le plus fort justifie la force qu’il exerce par le droit par des fins politiques. Pour lui, « céder a la force est un acte de necessité, non de volonté. » La force pour ce philosophe est principalement la force physique.

        En outre, le deuxieme argument que présente Rousseau serait le deuxieme paragraph de l’extrait. A présent, le philosophe expose les conséquences politiques du droit du plus fort. Il évoque aussi l’idée que « le plus fort a toujours raison ». Il justifie ensuite en disant que si nous ne voulons pas obeir a quelqu’un possédant de la force, il faudrait devenir le plus fort. Sinon, le droit ne signifie rien du tout.

        Puis, le troisieme argument correspond au troisieme paragraph . Il énonce deux exemples pour illustrer sa thèse et nie l’existence du droit du plus fort. Dans les deux dernieres lignes, Rousseau conclue que la force n’a pas de grande valeur, mais il est contre l’idée que nous allons devoir obéir aux puissances légitime.

        

Question 2

L’obligation est le lien moral, religieux, social par lequel on est tenu de faire ou donner quelque chose. L’obligation implique une action libre, un consentement de la part de celui qui est obligé. L’obligation étant un lien, on peut également considérer qu’elle est réciproque et qu’elle lie plusieurs participants comme le ferait un contrat. Obéir par devoir c'est répondre à une contrainte intérieure. On appelle cela l'exigence morale.

 La force est une violence physique ou morale exercée sur quelque chose ou quelqu’un pour l’obliger à agir contre sa volonté ou sa nature, ou pour l’empêcher d’agir selon sa volonté ou sa nature. Celui qui agit par contrainte n’agit pas librement et ne donne pas son consentement.

C'est ce qui fait la liberté de l'Homme. Car l'Homme libre, le Citoyen est autonome, c'est-à-dire capable de se donner à soi même ses propres lois

Question 3

La légalité définit ce qui relève du domaine de la loi, décidée par le législateur. Elle a essentiellement une fonction juridique. Ce qui est légal, c'est ce qui est conforme à la loi. Mais cette dernière n'est pas toujours juste. D'où la distinction entre la légalité et la légitimité. Rousseau affirmait que lorsque la loi était injuste, la violence pouvait être légitime. La légitimité peut se comprendre comme ce qui est droit. En ce sens, il semble qu’il n’y ait pas de différence entre la légalité et la légitimité puisqu’une loi semble par elle-même légitime si nous nous situons dans un Etat de droit, c’est-à-dire dans un Etat où les droits des citoyens sont respectés et fondés sur la liberté de tous. Ainsi, le droit est à lui-même sa propre norme.

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