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Explication de texte Montaigne

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Par   •  13 Novembre 2021  •  Dissertation  •  3 397 Mots (14 Pages)  •  375 Vues

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Manon                                                            DM n°1

Breton                                                 explication de texte

I- Montaigne définis qu’elles ne doivent pas être et être les buts de l’éducation (paragraphe 1)

        Montaigne s’adresse à une femme de la noblesse qui attend un enfant, il lui dit qu’il lui faut une bonne éducation. Montaigne va alors commencer par définir les buts souhaitables de l’éducation ainsi que les buts non-souhaitables pour que son fils ait une bonne éducation. Montaigne va alors s’intéresser à l’éducation, c’est-à-dire la mise en œuvre des moyens propres à assurer la formation et le développement d'un être humain, les moyens pour y parvenir. Tout d’abord il tient bien compte du fait qu’il s’agit d’éduquer un jeune noble. Il dit alors que si un être humain dans l’âge enfance (un enfant) qui ferait partie de la royauté (car il s’adresse à une femme de la noblesse) et donc une personne en âge de se faire éduquer, voudrait et « recherche l’étude des lettres » l.1 , c’est-à-dire apprendre, comprendre, acquérir la connaissance devrait passer par l’éducation. Or, l’éducation ne doit pas rechercher le gain, c’est à dire qu’elle ne doit pas rechercher l’argent qui est un pouvoir de reconnaissance dans la cour à cette époque. Montaigne trouve ce but très bas de s’instruire pour atteindre les hautes fonctions ou être proche du roi et ne mérite en aucun cas sa considération ou encore celle des Muses, personnage dans la mythologie grecque, les Muses sont les neuf filles de Zeus et de Mnémosyne qui présidaient aux arts libéraux. Aussi, il trouve ce but honteux car de ce fait, l’acquisition de connaissances va nous inscrire dans une dépendance que les autres feront de nous (et ne dépendra plus de nous). De plus, il rejette le fait d’en tirer des « avantages extérieure » l.3 ainsi bien pour le « gain » matériel que le fait de briller en société en étalant son savoir. Il n’aura pas à tirer « un gain » de son apprentissage mais devra s’en servir lors des charges officielles qu’il pourra exercer. En effet, le vrai but de la connaissance profonde n’est pas la dépendance mais l’indépendance pour gagner la confiance en nous même une fois acqueri. Pour Montaigne, il s’agit donc de « s’enrichir » l.3, ce qui implique d’élargir et d’approfondir ses connaissances « et porter au-dedans » l.4, ce qui implique que les acquis de l’apprentissage sont plus difficile à mesurer. Donc au finale les objectifs de l’éducation souligne la dimension humaniste que Montaigne fixe à l’instruction de l’enfant, notamment lorsqu’il dit « un homme habile, qu’un homme savant »l.4 . On note que l’humanisme est une doctrine qui place la personne humaine et son épanouissement au dessus de toute les autres valeurs. Et permet donc d’expliquer que Montaigne ôte toute intérêt aux connaissances scientifique. Ensuite, Montaigne exprime son point de vue personnelle l.4 « moi ». Pour lui, le but de l’éducation est une transformation intérieure de l’individu. En continuant sur la l.4, il critique les savants car il les considères comme pédant, c’est à dire qu’il manifeste prétentieusement une affection de savoir. D’après lui, le savant a peut être une forte intelligence mais préfère quand même largement un homme habile car il serait donc un homme qui a du jugement, de l’esprit, qui agit avec prudence et justesse dans la vie courante. Il expose alors son avis en montrant qu’il préfère quelqu’un qui sait se servir de ce qu’il sait et de la bonne façon que quelqu’un qui recrache simplement ses connaissances. Et donc l’éducation qu’il décris éduquerait donc des hommes habiles plutôt que savant. A la ligne 5, on comprend qu’il faut « un guide » pour nous montrer le chemin de cette éducation, ce guide se résumerait donc à un pédagogue. Pour lui, le bon pédagogue serait plutôt un homme habile que savant et donc quelqu’un qui sait réfléchir plutôt que quelqu’un qui recrache juste ses connaissances. Il préfère quelqu’un qui sait critiquer justement par lui même et qui sait mettre ses connaissances dans son comportement plutôt que quelqu’un qui a beaucoup de connaissance mais ne peut pas réfléchir et juger par lui même d’où l’expression l.5 « plutôt la tête bien faite que bien pleine ». Donc Montaigne insiste sur l’idée que l’important n’est pas tant l’acquisition de connaissance sur des faits précis, mais plutôt la réflexion que l’on peut en tirer. Par la suite, il demande impérativement que « ce guide » puisse transmettre une acquisition des valeurs morales, civiles et l’intelligence qui permettent à l’élève d’ensuite accéder aux apprentissages. Et donc on observe déjà deux buts de cette éducation qui sont alors la valeur morale et l’intelligence qui sont aussi requise pour les pédagogues pou permettre la bon apprentissage. Il ne veut pas que le pédagogue aie des qualités scientifiques car ce n’est pas ce qu’il recherche dans sa nouvelle méthode d’éducation. Montaigne annonce alors que la pédagogie va être nouvelle et qu’elle va aussi reposer sur le fait de faire exercer ses élèves pour que cette éducation fonctionne. Ici, Montaigne a donc poser le but générale de l’éducation, elle ne soit donner aucun but utilitaire, elle vise seulement à épanouir l’esprit, et à rendre l’homme meilleure et plus sage.

II- Montaigne s’oppose à l’éducation traditionnelle (paragraphe 2)

        Montaigne marque son désaccord à l’égard de la pédagogie traditionnelle de l’époque. Tout d’abord on voit que tout de suite Montaigne critique et dénonce la violence de l’éducation traditionnelle, « on ne cesse de criailler » l.8, montre quelque chose d’habituelle et péjoratif qui dénonce la passivité des élèves. D’abord, cette passivité est de règle lors de l’apprentissage, ce qui traduit le choix du verbe péjoratif « crier », et la comparaison qui suit « comme qui versait dans un entonnoir » met en place une image agricole très dévalorisante pour l’élève car elle suggère le gavage des oies ou des canards. Cette comparaison permet de montrer qu’on fait juste donner un cours au élève, qu’on gave de celui ci. L’enfant n’est donc plus que le réceptacle duc ours auxquels il ne participe donc pas. De plus, il s’agit d’un cours magistral auquel Montaigne s’oppose, c’est à dire qu’il dépend totalement de l’enseignant qui se place au dessus des élèves, il se montre supérieure (autorité verticale), ce qui montre bien la passivité de l’élève qui reçoit un enseignement en répétant ce qu’on lui dit avec l’apprentissage par cœur, il ne fait juste recracher son cours. Ensuite, Montaigne montre qu’il veut un nouveau pédagogue qui adopte une nouvelle méthode contraire à celle de l’éducation usuelle, il veut donc un pédagogue révolutionnaire, où l’élève serait au centre et cette fois actif, en le laissant réfléchir, parler, débattre pour pouvoir rentrer dans un dialogue entre l’élève et le pédagogue. Il y aurait donc d’avantage d’égalité entre le maître et le disciple et donc le disciple serait d’avantage reconnu. Ce qui était le contraire lors de la méthode traditionnelle. Montaigne critique ensuite l’enseignement collectif propre à cette méthode usuelle, c’est à dire que tout le monde est uniformalisé alors que tout les enfants sont différent, ils ne sont pas tous semblable, ils n’ont pas tous reçut les même prémisses d’éducation quand ils entrent au collège. Selon Montaigne, le fait d’avoir un enseignement collectif peut amener qu’à l’échec, l’éducation serait inefficace et ne fonctionne pas pou la totalité. Il dit alors que pour adopter la bonne pédagogie, il faut d’entrer considérer les forces, faiblesses et compétences de chacun afin de l’amener vers le bon chemin. Un bon pédagogue doit alors initier son élève en lui ouvrant des pistes, c’est à dire le fait de guider un individu en le faisant passer par des épreuves pour qu’il puisse témoigner de ce dont il est capable ou ce qu’il vaut. Par la suite, après lui avoir ouvert des pistes, chemins, l’élève doit continuer par lui même pour instaurer l’idée d’autonomie qui est importante dans l’apprentissage. Il faut que le pédagogue réussisse à faire essayer des choses à son élève en instaurant la notion de plaisir, qui était inexistante lors de l’éducation traditionnelle. En effet, il faut redonner à l’enfant cette liberté qui lui ai si chère. Par rapport aux contenus de l’enseignement, il appartient à l’enfant de manifester ses goûts personnels, un peu comme si il choisirait le menu de son repas. Cela limite donc l’intervention du maître, qui ce limite à des propositions. Ensuite, sur le plan pédagogique également, le précepteur doit savoir s’effacer devant son élève, pour entreprendre avec lui un dialogue, d’où l’antithèse « Je ne veux pas qu’il invente et parle seul, je veux qu’il écoute son disciple parler à son tour » l.13. Pour renforcer son conseil, Montaigne s’appuie sur l’exemple de deux philosophes de l’antiquité grecque, Socrate et Archésilas qui « faisaient d’abord parler leur disciple et puis ils leurs paraient » l.13. Ici, il fait allusion à la maïeutique socratique, étymologiquement l’art d’accoucher les esprits, par un jeu de question. La philosophie amenait son interlocuteur peu à peu conscience, par ses réponses, de ce qu’il sait, de ses erreurs aussi pour atteindre la vérité. On note aussi l’idée d’un enseignement plus individualisé. Enfin, Montaigne montre qu’il ne faut pas avoir recoure à la violence pour l’éducation, il souhaite « une douce sévérité » car pour lui il est nécessaire de faire preuve de fermeté mais sans le besoin de violence. Il proteste donc contre le châtiment corporel qui peut nuire à l’apprentissage. Pour définir son idéal d’éducation, Montaigne s’appuie donc sur la citrique de l’enseignement traditionnelle, fondé sur la scolastique qui accorde une toute puissance absolue aux principes philosophique du philosophe de l’antiquité grecque Aristote , et aux règles qu’il énonce, extrêmement rigide. Il en prend alors le contre-pied, en ayant alors dénoncer la passivité des élèves, l’enseignement collectif et la toute puissance du maître.

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